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4/12/2015 www.catechese­ressources.com/print/book/export/html/48 http://www.catechese­ressources.com/print/book/export/html/48 1/21 ­ Abrégé de la foi catholique Au cœur de la foi chrétienne Aperçu Une série de 12 articles, qui ensemble, constituent l'essentiel de l'essentiel de la foi chrétienne catholique, à partir de la présentation de François Varillon, jésuite. François Varillon, jésuite, a publié en octobre 1967 dans la revue Études un excellent « Abrégé de la foi catholique » (p. 291­315). En voici un compte rendu succinct en 12 articles : L'essentiel de l'essentiel À l'écoute des exigences de l'intelligence humaine Aperçu Premier d'une série de douze articles qui constituent l'essentiel de l'essentiel de la foi chrétienne catholique, à partir de la présentation de François Varillon, jésuite. Un abrégé qui répond aux besoins des chrétiens qui trouvent parfois long et compliqué ce qu'ils pensent devoir savoir et comprendre pour pouvoir se dire croyants. François Varillon, jésuite, a publié en octobre 1967 dans la revue Études un excellent « Abrégé de la foi catholique » (p. 291­315). En voici un compte rendu succinct. L'essentiel de l'essentiel Un texte qui met l'accent sur « l'essentiel de l'essentiel ». Un abrégé qui répond aux besoins des chrétiens qui trouvent parfois long et compliqué ce qu'ils pensent devoir savoir et comprendre pour pouvoir se dire croyants. Un essentiel aussi qui répond aux exigences de l'intelligence humaine. De fait, l'acte de croire, plus que tout autre, doit être justifié. La raison prend part à l'acte de foi. Sinon, croire serait insensé, car la conscience humaine appelle la fidélité à la raison humaine. Voici le premier article d'une série de 12 articles, qui ensemble, constituent l'essentiel de l'essentiel de la foi chrétienne catholique, à partir de la présentation de François Varillon, jésuite. Réponse de Dieu. Réponse de l'être humain Dieu répond à l'interrogation de l'homme sur le sens fondamental de l'existence. Croire, c'est adhérer librement à cette réponse, en reconnaissant en conscience que ce sens révélé de l'existence est vrai, et qu'il comble l'être humain, non seulement dans sa totalité d'être humain, mais infiniment au­delà. Savoir s'interroger… en vue de réponses 4/12/2015 www.catechese­ressources.com/print/book/export/html/48 http://www.catechese­ressources.com/print/book/export/html/48 2/21 Certains semblent reculer devant le questionnement, par faiblesse ou par peur. D'autres se flattent de se complaire dans l'interrogation comme telle, comme si, suffisante à définir l'être humain (l'animal n'interroge pas) et à constituer sa dignité, elle pouvait subsister à l'état pur, sans impliquer l'attente, ou le désir, d'une réponse. Dans les deux cas de figure, on échappe à la quête du sens ultime de la vie. S'interroger… pour l'amour de la vérité Aucun être humain ne peut accuser un autre être humain de perdre sa vie. Le grief est trop grave pour qu'on puisse l'articuler de sang­froid. Ne pas interroger, interroger sans passion, ne pas pousser l'interrogation jusqu'à la dernière question, celle du sens de l'existence, c'est, il est vrai, ne pas aimer, ou mal aimer la vérité. Si, de soi, l'incertitude et le doute n'ont rien de coupable, l'indifférence volontaire l'est à coup sûr. Par ailleurs, il faut reconnaître qu'après s'être longtemps interrogé, beaucoup se sont lassés, déçus par le Dieu qu'ils ont cru rencontrer, mais ce n'était pas le Dieu des chrétiens. Je veux dire : ce qu'ils mettent alors sous le mot Dieu est moins grand que l'objet, même confus, de leur espérance. Ainsi Dieu est bien autre chose que l'Être le plus fort à qui il faudrait se soumettre par qu'Il est le plus fort. De même, quand on dit que Dieu est un Dieu­Amour, ça ne peut correspondre qu'à l'idée la plus pure et la plus haute qu'on se fait de l'amour. Incarnation de Dieu et divinisation de l’être humain Le Christ par son incarnation nous donne de prendre la juste mesure de l'humanité à venir Aperçu Deuxième d'une série de douze articles qui constituent l'essentiel de l'essentiel de la foi chrétienne catholique, à partir de la présentation de François Varillon, jésuite. Le Christ par son incarnation nous donne de prendre la juste mesure de l'humanité à venir. François Varillon, jésuite, a publié en octobre 1967 dans la revue Études un excellent « Abrégé de la foi catholique » (p. 291­315). En voici un compte rendu succinct. Dieu s'est fait homme pour que l'être humain soit habité de sa Vie Que Jésus, né à Bethléem de Judée et crucifié sous Ponce Pilate, soit « Dieu fait homme », cette affirmation est au cœur de la foi de tout chrétien bien informé. Cependant, reconnaître que Dieu s'est fait homme pour que nous partagions sa propre Vie, n'est pas évident. Pourtant, l'Église a toujours affirmé que « en Jésus, Dieu s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu ». Mais qu'en est­il au juste? Filiation dans le sens de divinisation À l'occasion d'un baptême souvent on entend affirmer qu'un petit est devenu « enfant de Dieu ». Il est sa fille, il est son fils. Même si l'expression est familière, pour plusieurs, cela 4/12/2015 www.catechese­ressources.com/print/book/export/html/48 http://www.catechese­ressources.com/print/book/export/html/48 3/21 ne dit pas beaucoup plus que le fait de se reconnaître comme une simple créature de Dieu. De fait, il n'est pas facile de saisir toute la portée d'un mot comme filiation. Devenir « enfant de Dieu », être « enfant de Dieu », être son fils, sa fille, c'est en quelque sorte devenir comme Dieu, c'est être comme lui. Le mot filiation prend alors le sens de divinisation. Or, pour les chrétiens, le Christ est vrai homme et vrai Dieu. Il nous révèle ainsi la véritable nature et de l'homme et de Dieu. Le Christ par son incarnation nous donne de prendre la juste mesure de l'humanité à venir. Le rêve de Dieu est de faire don à l'humanité de ce qu'il a de meilleur, à savoir, sa propre Vie. L'être humain ne saurait concevoir une plus belle vocation et un plus bel aboutissement : vivre de la Vie même de Dieu, en union intime avec son Créateur. Comme le disait Saint Augustin, « Désormais, ma vie sera pleine de Toi ». Un Homme qui révèle qui nous sommes Le Christ révèle la nature véritable et la vocation de l'être humain Aperçu Troisième d'une série de douze articles qui constituent l'essentiel de l'essentiel de la foi chrétienne catholique, à partir de la présentation de François Varillon, jésuite. Le Christ révèle la nature véritable et la vocation de l'être humain. François Varillon, jésuite, a publié en octobre 1967 dans la revue Études un excellent « Abrégé de la foi catholique » (p. 291­315). En voici un compte rendu succinct. Le Christ : chemin vers Dieu, chemin d'humanisation Pour les chrétiens, Jésus de Nazareth est l'être humain par excellence. On reconnaît d'emblée qu'il y a en lui quelque chose d'achevé, alors qu'en comparaison, nous sentons bien tout la distance qui nous sépare de l'idéal qu'il représente. Plus qu'un idéal à suivre... Mais le Christ n'est pas qu'un idéal, il est aussi un chemin bien concret d'humanisation, celui par qui nous pouvons devenir pleinement nous­mêmes. C'est pourquoi l'une des caractéristiques de la proposition chrétienne est de suggérer la rencontre de la personne de Jésus Christ comme contribution propre et originale à l'humanisation des personnes et de la société. De cela découle des conséquences immédiates dont la plus importante est sans doute l'affirmation de la dignité de toute personne. Le chrétien pourra dire que tous et toutes sont enfants de Dieu et à ce seul titre réclamer pour eux un respect inconditionnel. Dans le discours chrétien, à cause de l'expérience de communion intime du Christ avec l'humanité, le bonheur et la signification de la vie s'évaluent et se comprennent en termes 4/12/2015 www.catechese­ressources.com/print/book/export/html/48 http://www.catechese­ressources.com/print/book/export/html/48 4/21 de relation avec les autres. On comprend alors que le travail et la lutte pour le respect de l'humanité en toute personne soient d'incontournables conditions pour grandir en humanité. Le Christ révèle la nature profonde de l'être humain Par ses paroles et ses gestes, Jésus de Nazareth révèle à l'homme qui il est. De fait, en parcourant les Évangiles, nous ne pouvons qu'être frappés par la grande humanité de cet homme exceptionnel. Lorsque le Christ fait irruption dans l'histoire de l'humanité, lorsqu'il se fait homme, il nous révèle le grand rêve de Dieu pour l'humanité : voir la vie humaine tout autant que la société s'humaniser davantage, voir toute personne libérer le meilleur de ce qui l'habite. C'est bien ce que nous apprend son passage parmi nous et les gestes de libération qu'il aura pour la femme adultère, les dix lépreux, l'aveugle de Jéricho ou pour la fille de Jaïre morte trop jeune. Le langage est le même, face aux situations d'hypocrisie qu'il dénonce... On soupçonne alors comment l'expérience humaine personnelle et collective devient un lieu privilégié où Dieu peut se manifester et être accueilli. Un Homme facteur d'humanisation et de divinisation Par ailleurs, comme en christianisme, l'homme de Nazareth est reconnu comme étant également Dieu : il n'est pas que facteur d'humanisation mais aussi de divinisation. Dit autrement, en Jésus­Christ, l'être humain s'unit à Dieu, et de ce fait, devient pleinement lui­même. Ainsi dans le Christ, l'homme découvre ce qu'il peut et doit uploads/Religion/ abrege-de-la-foi-catholique-pdf.pdf

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  • Publié le Mai 14, 2022
  • Catégorie Religion
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