Version 2.1 1 Exhortations reçues par Alice Lenczewska, 1989-2010 avec l’imprim

Version 2.1 1 Exhortations reçues par Alice Lenczewska, 1989-2010 avec l’imprimatur de monseigneur Henryk Wejman, évêque de Stetin (Pologne), le 20 juillet 2015 Ps 94,12 « Heureux l’homme que tu reprends, Yahvé, et que tu enseignes par ta loi. » Version 2.1 2 Table des matières Biographie et présentation .................................................................................. 3 Exhortations (1989-1994) ................................................................................. 13 Épilogue (1994-2010) .................................................................................... 181 Version 2.1 3 Biographie et présentation Alice Lenczewska est décédée à Stetin (Pologne) le 5 janvier 2012. Elle nous a laissé son journal spirituel divisé en deux tomes : Témoignage et Exhortations. Ces textes font partie des perles de la littérature religieuse. Le journal spirituel d’Alice est parvenu aux mains de l’archevêque Andrzej Dzięga qui a formé une commission théologique dans le but d’évaluer le contenu du journal. Il s’est avéré que les écrits d’Alice Lenczewska ont une profondeur théologique et spirituelle hors du commun, et qu’ils sont entièrement en accord avec l’enseignement de l’Église catholique. Sur cette base, monseigneur Henryk Weiman, le vicaire général, a exprimé son accord pour la publication du journal. Le chemin vers la conversion Alice est née à Varsovie en 1934. Son père mourut en avril 1939. Depuis cette date, Alice et son frère aîné Slavek furent éduqués par leur mère qui déménagea avec ses enfants en juillet 1946 pour Stetin. C’est dans cette ville qu’Alice suivit son école primaire et secondaire. Elle passa son baccalauréat en 1952 et commença à travailler en tant qu’institutrice à la campagne. Elle suivit des études pédagogiques à Danzig, puis elle travailla de 1966 à 1975 comme professeur de dessin technique dans le lycée numéro 1 de Stetin. En 1975, elle devint professeur de pédagogie et vice-directrice d’une école de formation pour institutrices d’écoles maternelles. Avant sa conversion, le catholicisme d’Alice était très superficiel. Comme elle l’écrivit dans une lettre : « Il y eut des périodes de plusieurs années pendant lesquelles je vivais en dehors de l’Église, presque ouvertement en opposition aux commandements Divins. » Elle recherchait le sens de la vie, le bien et le beau. « La nostalgie vers ces valeurs me fit parcourir de nombreux pays pendant plusieurs années. Mais à la fin, je sentais toujours plus clairement le vide d’un tel style de vie ». Une joie qui fait éclater le cœur En 1984, après la mort de sa mère, Alice et son frère Slavomir (qui connaît 12 langues et qui travaillait comme traducteur) commencèrent à fréquenter des groupes de prière du Renouveau Charismatique. C’est dans cette communauté qu’Alice retrouva le sens de sa vie. « À cette époque, je commençais à lire des livres religieux. Parmi lesquels : La Croix et le Poignard (David Wilkerson), Version 2.1 4 Nine O'Clock in the Morning (Dennis Bennett), The Happiest People on Earth (Demos Shakarian), et d’autres qui parlent du Renouveau Charismatique ». La lecture de ces livres réveilla sa foi. Le 8 mars 1985, Alice participait à Gostyń à une retraite pour animateurs. Elle écrivit plus tard : « Là-bas, il s’est passé quelque chose qui changea ma vie. Jésus s’y tint devant moi. Plus réel, plus vrai que tout ce qui se trouvait dans la chapelle, que les gens qui se trouvaient à côté. Cela arriva après la communion (pendant la Messe), quand je pensais avec contrition combien j’étais en retard dans mon cheminement vers Lui. Tout cessa d’exister, il n’y avait plus que Lui. Sa force, sa puissance, sa grandeur toujours plus grande, et moi toujours plus petite en comparaison avec Lui. Une masse d’amour si grande, si exceptionnelle que, face à elle, on ne pouvait que pleurer son ingratitude. Et ensuite la joie de savoir qu’Il m’aime. Une joie qui fait éclater le cœur. Dès cet instant, tout changea : ma hiérarchie des valeurs, la structure de mes besoins, le but de ma vie. Lui – Jésus-Christ – devint ma seul valeur, mon seul désir et mon seul but. Et mes moments les plus beaux devinrent ceux de la rencontre avec Lui : dans la prière quotidienne, dans l’Eucharistie quotidienne, dans la sainte Communion, mais aussi dans les activités courantes et dans le service aux autres. Tout ce qui me manquait et ce que je cherchais pendant tant d’année de par le monde, Il me le donna. Il me donna beaucoup plus que je ne pouvais l’imaginer ou le désirer ». Depuis cette retraite à Gostyn, Alice reçut la grâce de rencontres mystiques régulières avec Jésus qui lui donnait personnellement des indications et des exhortations, qui la dirigeait sur le chemin difficile de la maturation dans la foi et dans l’amour. Alice notait scrupuleusement tous ce qu’elle entendait de Jésus, et c’est ainsi que naquirent les deux journaux de son âme : le Témoignage et les Exhortations. Jésus lui disait : « Je te demande d’écrire pour que tout le monde comprenne que Je souhaite m’adresser à chacun : pour le diriger, le préserver du mal et le conduire sur le chemin du salut; que J’accompagne tout homme, à chaque moment de sa vie; qu’il faut désirer M’entendre, M’écouter et accomplir Mes instructions – vivre selon Mes exhortations. » À partir de ce jour, tout devint pour Alice « une grande leçon ininterrompue » pour l’éduquer, la rapprocher de Jésus et la préparer à l’ultime rencontre. Le changement radical En retrouvant Jésus, son plus grand amour et son plus grand trésor, Alice a radicalement changé de vie. Elle écrivait : « Je me suis d’abord débarrassée de Version 2.1 5 ma télévision en couleur et j’ai donné l’argent de sa vente à une organisation caritative. Puis vint le tour d’autres objets qui occupaient inutilement de la place dans ma maison. J’ai consacré mon temps, mes forces et ce que je possédais au service de Dieu et de mon prochain. J’offrais mes malaises et les difficultés de la vie de tous les jours en tant qu’offrande de réparation pour mes propres péchés et ceux des autres ». Alice commença à assister tous les jours à l’Eucharistie, à rester dans l’adoration du Saint Sacrement, à lire les saintes écritures, à réciter le chapeler, le bréviaire, à jeûner les mercredis et vendredis au pain et à l’eau. Jésus lui demanda également de s’abstenir entièrement d’alcool. Son premier confesseur et directeur spirituel fut le père Walter Rachwalik. Depuis lors, comme écrivit Alice, « la période de mon errance à l’aveuglette trouva sa fin ». À la question d’Alice : « Qu’est-ce que je peux faire pour Toi ? », Jésus répondit : « Tu peux panser les plaies que Je ne cesse de recevoir. Et qui saignent. Je suis l’Amour Souffrant. Frappé et maltraité par Mes propres enfants. Par ta tendresse, tu peux atténuer Ma douleur. Et Me protéger dans ton cœur, parce que beaucoup de gens m’ont chassé des leur. L’amour doit être sacrificiel, pas accaparant. C’est alors qu’il est pur et beau – semblable à celui dont Je vous comble ». C’est Jésus Lui-même qui introduisait Alice dans les mystères de la vie intérieure : « Je veux te mener loin en profondeur. Là-bas, dans le sanctuaire de ton âme. Là où personne n’a accès, parce que Je suis le seul à y demeurer – trop souvent abandonné. Transforme-toi et mûrit dans cet isolement que Je te donne – pour que tu puisses y demeurer avec Moi. Vis dans un esprit d’offrande et d’amour pour les gens qui ont besoin de ton aide ». Des stigmates invisibles Au début de l’année 1989, Alice reçut le don de stigmates invisibles : « J’ai commencé à sentir la douleur ressentie par Jésus, infligée par ceux qu’Il a appelés à être ses témoins et ses apôtres. La douleur de Jésus crucifié dans les cœurs de ceux qui cherchent leur propre gloriole en se servant de Lui. La douleur de Jésus dont ils piétinent le Sang en se concentrant sur eux-mêmes. La douleur de Jésus qui est devenu un ajout à leur propre ambition et à leur vanité, pour être consolés par Lui. La douleur de Jésus abandonné, trahi, vendu, maltraité par les siens ». Jésus lui disait : « Tu as reçu le signe de la douleur comme tu le demandais, pour qu’il te soit plus facile de demeurer en Moi – d’y demeurer consciemment. Je te rappelle Ma présence en toi car c’est ce que ton cœur désire. […] Les stigmates sont une vraie douleur, surtout spirituelle. Voilà la vérité et voilà ta part de Ma souffrance de réparation et de Version 2.1 6 salut ». Alice participait à la souffrance de Jésus pour le salut de tous les pécheurs. Jésus lui disait : « Tu participes à Ma souffrance – dans une petite part, celle que tu es capable de recevoir. Le temps presse toujours plus, il est toujours plus saturé de signes qui annoncent la moisson : quand chacun récoltera ce qu’il a semé. Et l’Église martyrisée atteindra le Golgotha pour réaliser Mon Sacrifice, et Ma résurrection dans un corps glorifié. » La prière Le temps de prière devint pour Alice ses plus beaux moments uploads/Religion/ alice-lenczewska-exhortations.pdf

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  • Publié le Jul 30, 2022
  • Catégorie Religion
  • Langue French
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