ATTENDS-TOI A DIEU Rev. Murray Andrew ATTENDS-TOI À DIEU PAR LE REV ANDREW MURR

ATTENDS-TOI A DIEU Rev. Murray Andrew ATTENDS-TOI À DIEU PAR LE REV ANDREW MURRAY Mon âme pourquoi t’abats-tu et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu car je le célébrerai encore. Il est la délivrance à laquelle je regarde, il est mon Dieu. (Ps 42:11) Traduit de l’anglais S. DELATTRE, ÉDITEUR PRIVAS-(ARDECHE) 1920 Nouvelle Edition Numérique Yves PETRAKIAN 2011- France Diffusion gratuite uniquement en indiquant la source : http://123-bible.com et http://456-bible.123-bible.com/ Disponible gratuitement au format Bible Online sur http://123-bible.com ATTENDS-TOI À DIEU Préface 1. Un Dieu de notre Salut. 2. Souverain régulateur de ta vie. 3. Ton Créateur. 4. Pour être soutenu, vivifié. 5. Pour qu’il t’enseigne 6. Pour tous les saints 7. Moyen de rendre efficace la prière 8. Plein de courage et de force 9. De tout ton coeur 10. Avec humilité, crainte et confiance 11. Avec patience 12. En gardant ses voies 13. Pour recevoir au delà de ce que tu sais demander 14. Pour pouvoir chanter le nouveau cantique 15. Et à son conseil 16. Pour recevoir sa lumière 17. Dans les temps d’obscurité 18. Pour qu’il se révèle à tous 19. Comme au juste juge 20. Un Dieu qui nous attend 21. Au Dieu tout-puissant 22. Comptant sur sa bénédiction 23. Pour recevoir au delà de toute attente 24. Pour connaître sa bonté 25. Avec calme et repos d’esprit 26. Dans une sainte attente 27. Et à la rédemption 28. Pour l’avènement de son fils 29. Pour l’accomplissement de sa promesse 30. Continuellement. 31. À lui seul Note ATTENDS-TOI À DIEU PRÉFACE L’année, dernière avant de partir pour l’Angleterre, j’avais été frappé de la pensée que dans nos cultes particuliers ou publics, Dieu devrait tenir plus de place. J’avais senti que nos prédications devraient insister davantage sur la nécessité de s’attendre à Dieu, de compter sur sa présence, de se mettre en contact direct avec Lui et de vivre dans une complète dépendance de Lui. C’est là ce que j’exposai en peu de mots au déjeuner de bienvenue d’Exeter-Hall, et je fus étonné de trouver sur ce point autant d’écho dans les esprits. Je vis que l’Esprit de Dieu avait fait naître le même désir dans le coeur d’un grand nombre de croyants. Cette conviction a été confirmée encore par les expériences que j’ai faites dès lors. Il me semble que je commence à peine à bien saisir moi-même que tout ce qui gouverne nos rapports avec Dieu se concentre dans la nécessité de nous attendre à Lui et que ceci a trop peu présidé jusqu’à présent à la direction de notre vie et de notre travail. Les pages qui suivent sont le fruit de cette conviction et du désir d’attirer l’attention de tous les enfants de Dieu sur ce grand moyen de remédier à tout ce qui leur manque. Plus de la moitié de ces pages ont été écrites sur mer. Je crains qu’elles n’offrent le caractère d’une rapide ébauche et j’aurais voulu pouvoir les écrire de nouveau. Ne le pouvant pas, je les publie telles qu’elles sont, priant Celui qui aime à se servir«des choses faibles» d’en bénir la lecture. Je ne sais pas s’il me sera possible d’écrire plus tard quelques mots sur les principales choses que nous avons besoin d’apprendre encore j’en ai indiqué quelques-unes à la fin de ce livre, dans une note qui parle du livre de La. Pour le moment je tiens à signaler ici ce qui manque à notre vie religieuse, en disant que généralement on ne connaît pas Dieu. À tous ceux qui se plaignent de manquer de force et de vie spirituelle, à toute réunion de chrétiens avides de s’enquérir de la sanctification, il faudrait simplement dire: Que vous manque-t-il donc? N’avez vous pas Dieu? Si VOUS croyez réellement en Dieu, vous avez tout en Lui. Il put et Il veut tout faire en vous par son Saint-Esprit. Renoncez à rien attendre de vous-mêmes, à chercher aucun secours en l’homme; mais abandonnez-vous à Dieu sans réserve et c’est Lui qui agira en vous. Que ceci est simple et pourtant que cet Évangile-là est peu connu! Dieu veuille se servir de ces méditations, tout imparfaites qu’elles soient pour nous attirer tous à Lui-même et nous faire éprouver pratiquement le bonheur de nous attendre à Lui seul. Oui, que Dieu nous donne de comprendre mieux quelle influence aurait une vie chrétienne qui s’attendrait à Dieu seul, non plus par le travail de l’intelligence et de l’effort humain, mais par la puissance du Saint-Esprit. J’adresse mes salutations en Christ à tous les saints de Dieu que j’ai eu le privilège de rencontrer, ainsi qu’à tous ceux aussi que je n’ai pas vus. Votre frère et serviteur. Andrew MURRAY. Wellington, Cap de Bonne-Espérance, 3 mars 1896, ATTENDS-TOI À DIEU 1er Jour. Un Dieu de notre Salut. «Mon âme soupire après toi, ô Dieu! mon âme...attends-toi à Dieu! Il est la délivrance à laquelle je regarde.» Ps 42:1,11 Si notre salut est l’oeuvre de Dieu aussi bien que le fut notre création, notre premier devoir sera nécessairement d’attendre de Dieu qu’il accomplisse en nous son oeuvre selon qu’il l’entend. Ce n’est qu’en nous attendant à lui que nous pourrons saisir ce qu’est pour nous la rédemption. La difficulté qu’on éprouve souvent à recevoir le salut dans sa plénitude vient de ce qu’on ne sait pas s’attendre à Dieu, de ce qu’on répugne à le faire. Pour voir la puissance de Dieu se manifester ici- bas, il faut que chacun reprenne la position qui lui est assignée soit dans la création, soit dans la rédemption, la position d’une entière et continuelle dépendance de Dieu. Cherchons à bien comprendre ce qu’est cette attente à Dieu et alors nous comprendrons mieux aussi pourquoi cette grâce est si peu recherchée; nous en apprécierons mieux la valeur et nous sentirons qu’à tout prix nous devons l’obtenir. La nécessité de s’attendre à Dieu résulte de la nature de l’homme aussi bien que de la nature de Dieu. Dieu, comme Créateur, avait formé l’homme pour qu’il servit à manifester sa puissance et sa bonté divines. L’homme ne possédait en lui-même aucune source de vie, de force et de bonheur. C’était du Dieu vivant et éternellement vivant que devait lui venir à chaque instant tout ce dont il avait besoin. Ce n’était donc pas l’indépendance de l’homme, c’est-à-dire le fait de ne dépendre que de lui-même, qui devait faire sa gloire et son bonheur, mais bien plutôt sa dépendance d’un Dieu si infiniment riche et plein d’amour. Tout recevoir à chaque instant de la plénitude de Dieu, voilà ce qui faisait la joie de l’homme avant sa chute. Quand plus tard l’homme fut séparé de Dieu par le péché, sa dépendance de Dieu s’accrut encore. Nul espoir pour lui de sortir de cet état de mort sinon en recourant à la puissance et à la miséricorde de Dieu. C’est Dieu seul qui opéra sa rédemption. C’est Dieu seul qui encore à présent poursuit et accomplit cette oeuvre de rédemption en tout croyant. Même l’homme régénéré ne possède aucunement la grâce d’être bon par lui-même. Il n’a rien, ne peut rien avoir sans recevoir tout de Dieu d’instant en instant. L’acte de s’attendre à Dieu lui est donc tout aussi indispensable que l’acte de respirer est nécessaire au maintien de sa vie terrestre. C’est parce que les chrétiens ne connaissent pas leur misère, leur incapacité absolue, qu’ils n’ont aucune idée non plus de la nécessité de s’attendre à Dieu, de vivre dans une dépendance continuelle de lui. Mais quand le croyant en vient à entrevoir cette vérité, quand enfin il consent à recevoir à chaque instant par le Saint-Esprit ce que Dieu peut lui communiquer à chaque instant, l’acte de s’attendre à Dieu devient toute son espérance, fait toute sa joie. Quand il saisit bien que, dans son amour infini, Dieu prend plaisir à communiquer à son enfant sa nature divine et que jamais il ne se lasse de prendre soin de lui, de lui renouveler force et vie de jour en jour, il s’étonne d’avoir pu regarder à Dieu autrement qu’en s’attendant à lui du matin au soir. D’un côté Dieu, toujours prêt à donner, à agir, de l’autre son enfant, regardant sans cesse à lui et recevant tout de lui, voilà la vie heureuse et bénie qui est offerte à tous. «Mon âme, attends-toi à Dieu, il est la délivrance à laquelle je regarde.» C’est pour notre salut que nous commençons à nous attendre à Dieu; ensuite nous apprenons que le but du salut est de nous ramener à Dieu, de nous enseigner à nous attendre à lui avec confiance; après quoi nous trouvons mieux encore, nous découvrons que l’acte de nous attendre à Dieu nous initie au plus haut degré du salut, en nous faisant attribuer à Dieu la gloire d’être tout et en nous faisant éprouver aussi qu’il est tout pour nous. Que Dieu nous apprenne combien on est heureux de s’attendre à lui! «Mon âme, attends-toi à Dieu!» ATTENDS-TOI À DIEU 2 ème Jour. uploads/Religion/ andrew-murray-attends-toi-a-dieu.pdf

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  • Publié le Jul 30, 2022
  • Catégorie Religion
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