L’opinion blâmée et l’opinion louable Toute opinion qui ne se base pas sur une

L’opinion blâmée et l’opinion louable Toute opinion qui ne se base pas sur une source juridique générale ou particulière est une opinion blâmée dont la noble religion met en garde. C’est ainsi qu’on explique les récits qui critiquent l’opinion. Quant à l’opinion correcte et acceptée, c’est l’opinion basée sur une argumentation et déduction des textes, dont l’effort d’analogie basé sur un texte particulier, c’est donc un argument. Ce dont le législateur n’a rien dit ne peut être reproché. Le haram : est ce qui est interdit par un texte ou que la législation indique son interdiction avec les preuves juridiques sans exagération ni forcing. L’obligation : est ce que la législation indique qu’il est obligatoire. Ce qui n’est pas mentionné n’a pas de règle (selon Abou Darda, qu’Allah l’agrée, le Messager d’Allah (S) a dit : « Ce qu’Allah a autorisé dans son livre est halal, ce qu’Il a interdit est haram ; et ce dont il s’est tu est non légiféré. Acceptez donc d’Allah ce qu’Il a pardonné, car Allah ne va pas oublier une chose ». Puis il récita : « Et ton Seigneur n’est pas oublieur (Mariam) » Hakim, Bayhaqi, Darroyoton, Bazan, Tabarani). Ce qui est haram chez des savants et halal chez d’autres n’est pas blâmable parmi les règles de l’appel à Allah, de la recommandation du convenable et de l’interdiction du blâmable, le prédicateur doit interdire les mauvaises actions qui font l’unanimité et ne doit pas prendre le parti d’interdire les questions discutables où les savants sont en désaccord car ceci suscite les questions polémiques de détail, divise et ne rassemble pas et entraîne les accusations croisées d’innovation et d’égarement. 1. Ibn Ano dit dans « la destruction et la protection » : « le savant n’est pas mûr jusqu'à ce qu’il dépasse l’esprit partisan de l’école juridique ». 2. Sofiane Althawri dit : «Quand tu vois une personne faire une action sujette à divergence, si tu es d’un autre avis ne le défens pas ». 3. Dans les « politesses religieuses » d’Ibn Muflih, Al-Morwazi rapporte qu’Ahmad a dit « Le savant ne doit pas pousser les gens à suivre son école et être sévère avec eux ». 4. An Nawawi dit dans son commentaire de Muslim : « Le Mufti et les juges n’ont pas à imposer leur avis à ceux qui voient autrement tant que cela ne contredit pas un texte, un consensus ou une analogie évidents ». 5. Ibn Qudama dit dans son livre « le jardin » sur les fondements de la jurisprudence : «Quand on demande au mufti et que sa réponse est gênante, la personne peut se réorienter vers qui elle trouvera l’aisance ». Il ne faut pas s’avancer à donner tort aux autres sans un regard approfondi, une longue patience et une science complète. CE QUI EST SUJET A ORDONNER LE CONVENABLE ET INTERDIRE LE BLAMABLE ET CE QUI NE L’EST PAS. Il faut savoir que pour les règles sujettes à divergence où certains interdisent et d’autres autorisent on ne peut pas forcer les autres, ni les condamner ni les blâmer. Ibn Taymia dit : « Il ne peut ordonner le convenable et interdire le blâmable que celui qui est connaisseur de ce qu’il ordonne et ce qu’il interdit ». Indicateur prophétique de l’erreur et la rectitude Celui qui est incapable d’épuiser la recherche et d’atteindre la rectitude qu’il sache que le législateur ne nous a pas abandonnés. Il a mis entre les mains de ceux qui ne sont pas qualifiés pour la recherche et l’argumentation un indicateur qui ne faillit pas quand les passions s’opposent et que la communauté se divise. Il énonce que si les savants s’accordent pour une chose, les contredire est une passion et un égarement, et que s’ils divergent c’est la majorité des savants qui a raison et qui est dans la bonne voie, et ceux qui les contredisent sont une minorité. Abd Ibn Hamid et Ibn Maja rapportent selon Anas, qu’Allah l’agrée, que le prophète (s) a dit : « Ma communauté ne s’accordera pas pour un égarement. Quand vous voyez une divergence suivez la majorité écrasante» (selon Ma`an Ibn Rifa`a Assalami selon Abou Khalaf l’aveugle selon Anas, qu’Allah l’agrée. Ma’an et son cheikh sont critiqués et leur hadith est en dessous de l’authentique. Mais il y a de nombreux hadiths imposant de suivre le groupe, donc le contenu du hadith est confirmé et renforcé, ainsi que le considèrent les savants depuis des siècles. La clarification de ce point nécessite un développement qui n’a pas sa place ici). Abu Narayma, Al-Hakim et Ibn Moudah rapportent selon Addia Al-Moddisi dans « la choisie » selon Ibn Omar que le prophète (S) a dit « cette communauté ne s’accordera jamais pour un égarement, et la Main d’Allah est avec le groupe, suivez donc la majorité écrasante car celui qui s’isole s’isole dans le feu » (la Divulgation du caché, Al-Ajlonni). Le Messager d’Allah (S) classé les rapporteurs en mauvais et bons Sache que la sunna par opposition à la bid’a désigne tout ce qui est conforme aux textes et aux fondements religieux : consensus et analogie, ou s’inscrit dans une utilité appropriée même si le messager (S) ne l’a jamais ordonné ou fait, à condition que l’utilité ne contredise pas un texte ou un principe religieux et n’engendre pas un mal. Certains ont passé à l’extrême et ont considéré toute nouveauté (la chose commencée sens antécédent) en bonnes œuvres et obéissances qui n’étaient pas à son époque (S) ni dans les trois premiers siècles comme une innovation : bid’a d’égarement et ont rejeté le partage de la bid’a par les théologiens en acceptée et rejetée, ou en bonne et mauvaise en argumentant du récit de muslim selon Jabir, qu’Allah l’agrée, où le messager d’Allah (S) a dit dans un discours : « Les pires choses sont les nouveautés, toute nouveauté est une bid’a, et toute bid’a est un égarement » ainsi que par le hadith d’Irbadh Ibn Saria rapporté par Abou Daoud et Tirmidhi où le messager d’Allah (S) fit un discours et dit : « Méfiez-vous des choses nouvelles car toute innovation est un égarement « (Abou Daoud, Tirmidhi, Ibn Maja, et Hakim). Ces gens qui réfutent la distinction veulent oublier que c’est le messager d’Allah qui a partagé la nouveauté en acceptée et rejetée. Muslim rapporte selon Jarir, qu’Allah l’agrée, et Ibn Maja selon Abou Jouhayfa, qu’Allah l’agrée, qu’il (s) a dit : « Quiconque institue en Islam une bonne pratique aura sa récompense et la récompense de ceux qui la pratiqueront après lui jusqu’au jour de la Résurrection sans que cela diminue rien à leurs récompenses et quiconque institue en Islam une mauvaise pratique aura son péché et le péché de ceux qui la pratiqueront après lui sans rien diminuer des leurs » (Muslim, Ahmed, Bayhaqi, et d’autres). Ce hadith partage la nouveauté sans antécédent en rejetée et acceptée. Cela légalise le commencement d’un bien à n’importe quelle époque sans restriction à un siècle particulier, aussi limiter cela aux nouveautés des califes bien guidés, des compagnons et de leurs suiveurs est une limitation du hadith sans preuve. Les gens ont accepté ce qui est arrivé après les trois siècles comme mettre les voyelles et les points sur le Coran, organiser les trentièmes (joz), les quarts et les prosternations, mettre le signe à chaque dix sourates, compter les sourates du Coran et numéroter les versets, mentionner la mecquoise et la médinoise au début de chaque sourate, inscrire les signes d’arrêt permis et défendu ainsi que certaines règles de psalmodie comme idgham, tanwin et toutes autres conventions posées dans le Coran, de même les gens ont accepté l’enregistrement des sciences de la langue, des fondements juridiques, des fondements de la religion et autres sciences. Toutes ces choses ont eu lieu après son époque (s) durant des siècles après les 3 premiers siècles et personne ne les a considérées comme des nouveautés de bid’a d’égarement. Il est impossible que le messager d’Allah (s) se contredise et décrète que la nouveauté soit toujours une innovation d’égarement puis une autre fois variable soit bonne soit mauvaise. La solution est que chaque hadith a un champ d’application. Poser les règles d’interprétation et réconcilier les divergences est la fonction des savants qui comprennent ce qu’ils disent. L’Iman Chafi’i a expliqué le critère qui permet de séparer les deux cas : le mauvais est ce qui contredit les textes et les fondements, et le bon et ce qui ne les contredit pas. Tu sais maintenant par ces explications que le partage de la bid’a et de la nouveauté en bon et mauvais est un partage linguistique et non juridique. Ceux qui imaginent que le partage concerne la bid’a juridique mènent une bataille dans le vent car ils imaginent deux groupes en désaccord sur la bid’a juridique. Or l’accord est total pour ne pas la partager, comme l’accord est total pour partager la bid’a linguistique. Il suffit que le messager d’Allah (s) soit le premier à partager en disant uploads/Religion/ bid-x27-a.pdf

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  • Publié le Apv 26, 2022
  • Catégorie Religion
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