Rech Benoît XVI 265e pape de l’Église catholique de 2005 à 2013 Cet article ou
Rech Benoît XVI 265e pape de l’Église catholique de 2005 à 2013 Cet article ou cette section traite d’une personne morte récemment Le texte peut changer fréquemment, n’est peut-être pas à jour et peut manquer de recul. N’hésitez pas à participer, en veillant à citer vos sources. Les biographies étant habituellement écrites au présent de narration, merci de ne pas mettre au passé les verbes qui sont actuellement au présent. L 'emploi des mots « mort » et « décès » est discuté sur cette page. La dernière modification de cette page a été faite le 1 janvier 2023 à 13:05. Benoît XVI Benoît XVI en 2010. Biographie Nom de naissance Joseph Aloisius Ratzinger Naissance 16 avril 1927 Marktl (Allemagne) Ordination sacerdotale 29 juin 1951 par le Card. Michael von Faulhaber Décès 31 décembre 2022 Monastère Mater Ecclesiae (Vatican) Pape de l'Église catholique Élection au pontificat 19 avril 2005 (à 78 ans) Intronisation 24 avril 2005 Fin du pontificat 28 février 2013 (à 85 ans) par renonciation (7 ans, 10 mois et 9 jours) Jean-Paul II François Cardinal de l'Église catholique Créé cardinal 27 juin 1977 par le pape Paul VI Titre cardinalice Cardinal-prêtre de Santa Maria Consolatrice al Tiburtino (1977-1993) Cardinal-évêque de Velletri-Segni (1993-2005) Cardinal-évêque d'Ostie (2002-2005) Évêque de l'Église catholique Ordination épiscopale 28 mai 1977 par Josef Stangl Doyen du Collège des cardinaux 30 novembre 2002 – 19 avril 2005 Bernardin Gantin Angelo Sodano Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi 25 novembre 1981 – 13 mai 2005 Franjo Šeper William Levada Archevêque de Munich et Freising 28 mars 1977 – 15 février 1982 Julius August Döpfner Friedrich Wetter modifier (https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Beno%C3%AEt_XVI&action=edit§ion=0) « ut cooperatores simus veritatis » (3Jo 1. 8 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=3Jo%201%3A8) ) (Nous devons servir de cette manière que nous soyons coopérateurs de la vérité.)[1] (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org (http://www.catholic-hierarchy.org/bishop/bratz.html) Joseph Aloisius Ratzinger (en allemand : [ˈjoːzɛf ˈalɔʏzjʊs ˈʁatsɪŋɐ][2]), né le 16 avril 1927 à Marktl dans l'État libre de Bavière en Allemagne et mort le 31 décembre 2022 au Vatican, est un prélat et théologien catholique allemand, élu pape le 19 avril 2005 sous le nom de Benoît XVI (en latin : Benedictus Decimus Sextus ; en italien : Benedetto Sedicesimo ; en allemand : Benedikt der Sechzehnte). En qualité d'évêque de Rome, il est le 265e pape de l'Église catholique[Note 1] jusqu’à sa renonciation en 2013. Fils de parents opposés au nazisme, il est enrôlé par obligation, à l'âge de quatorze ans, dans les jeunesses hitlériennes. En 1944, il refuse d'intégrer la Waffen-SS en faisant valoir son intention d'entrer au séminaire. Libéré en 1945 du camp de prisonniers de guerre de Bad Aibling où il a été interné après avoir déserté la Wehrmacht lors de son service militaire, il commence sa formation de prêtre puis est ordonné en 1951 par le cardinal Michael von Faulhaber. Théologien reconnu, docteur et professeur à l'université, il participe comme peritus au concile Vatican II, où il est considéré comme réformateur et œuvre à la réforme du Saint-Office. En 1977, il est nommé par le pape Paul VI successivement archevêque de Munich et Freising et cardinal-prêtre de Santa Maria Consolatrice al Tiburtino. Le pape Jean-Paul II en fait en 1981 son préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, à la tête de laquelle il reste 23 ans. Il en réforme les procédures en favorisant l'échange, mais affirme de plus en plus une ligne doctrinale conservatrice, s'opposant par exemple fermement à la théologie de la libération. Cette réputation de théologien conservateur d'expérience, proche de la pensée de Jean-Paul II, en fait le favori pour sa succession. Le cardinal Ratzinger est élu en 2005 pour lui succéder. Il devient ainsi le premier pape allemand depuis Victor II au ݐݟe siècle. La priorité à laquelle il consacre son pontificat est la mise en œuvre du concile Vatican II dans la continuité de la tradition de l'Église, voyant dans le concile un renouveau dans la continuité et non une rupture. Benoît XVI œuvre à une réconciliation interne de l'Église dans le domaine de la liturgie, à laquelle il accorde une importance essentielle, avec son motu proprio Summorum Pontificum, qui déclare que la messe selon le missel de 1962 et celle selon le missel de 1970 (pré et post-concile) sont un seul et même rite ayant deux expressions, ordinaire et extraordinaire. Cette position conciliatrice ne permet pas de régler complètement la crise des traditionalistes et sera rejetée par son successeur, qui, en 2021, déclare : « Les livres liturgiques promulgués par les Saints Pontifes Paul VI et Jean-Paul II, conformément aux décrets du Concile Vatican II, sont la seule expression de la lex orandi du Rite Romain[3]». Pape théologien, Benoît XVI souhaite recentrer l'Église sur les vertus théologales, et consacre ses trois encycliques à deux d'entre elles : l'espérance et la charité. Sa troisième encyclique est sociale : il y affirme le lien étroit entre l’intelligence et la charité pour le développement humain intégral, en réponse aux défis de l'époque, en particulier économiques et écologiques. Il maintient la position ferme de l'Église sur la famille, fondée sur le mariage hétérosexuel et ouverte à la vie, prônant la fidélité et l'abstinence (notamment comme méthode de prévention du sida qu'il pense plus efficace que le préservatif), ce qui engendre de vifs débats et critiques. Pendant son pontificat, l'Église est agitée par la révélation d'abus sexuels contre lesquels il prend des mesures intransigeantes. Il poursuit aussi le dialogue interreligieux engagé par Paul VI et Jean-Paul II, ainsi que le dialogue œcuménique avec l'Église orthodoxe. En 2013, après un pontificat de près de huit ans, il annonce qu'il renonce à ses fonctions, ce qui constitue la première renonciation d'un pape depuis celle de Grégoire XII en 1415. Depuis lors, devenu pape émérite, il mène jusqu’à sa mort, une vie de silence et de prière, retiré dans le monastère Mater Ecclesiae, dont il ne sort que pour assister à quelques événements importants, notamment à l'invitation de son successeur, le pape François, ou se rendre en 2020 en Bavière auprès de son frère Georg alors mourant. Biographie Origines et jeunesse Joseph Ratzinger naît le 16 avril 1927 à quatre heures et quart du matin, la veille de la fête de Pâques[A 1], au numéro 11 de la Schulstraße à Marktl (ou Marktl am Inn), village de Haute-Bavière, non loin de la frontière autrichienne. Il est le troisième et dernier enfant de Joseph Ratzinger (1877- 1959) et de Maria Peintner (1884-1963), après Maria (1921-1991) et Georg (1924-2020)[A 1]. Il est également le petit-neveu de l'homme politique et prêtre catholique Georg Ratzinger (1844-1899). Son baptême, où il reçoit le nom de « Joseph Aloisius », a lieu quelques heures après sa naissance, à huit heures du matin du Samedi saint : comme sa marraine, Anna Ratzinger, n'a pas pu être avertie assez vite, une religieuse nommée Adelma Rohrhirsch la remplace[4]. L 'enfance de Joseph Ratzinger est marquée par son père officier de gendarmerie et fervent pratiquant catholique, viscéralement hostile aux nazis qu'il considérait comme des « criminels »[A 2],[Note 2]. En 1929, la famille déménage à Tittmoning et en 1932, à Aschau am Inn. En mars 1937, son père prend sa retraite et la famille s'installe dans une maison aux abords de Traunstein. Joseph Ratzinger entre au Gymnasium (collège et lycée) de cette ville, et y apprend le latin, le grec, l'histoire et la littérature[A 2]. Cette éducation a pour effet, selon Joseph Ratzinger, de « créer une attitude mentale qui résistait à la séduction d'une idéologie totalitaire »[A 2]. Il entre ensuite au petit séminaire de Traunstein en 1939, où étudiait déjà son frère Georg. Jeunesses hitlériennes Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est enrôlé contre sa volonté[5] dès son quatorzième anniversaire dans les jeunesses hitlériennes[6], passage devenu obligatoire depuis décembre 1936[7] pour tous les jeunes Allemands non juifs. À l'âge de 16 ans, en août 1943, il est incorporé, avec tous ses confrères du séminaire de Traunstein, dans la lutte antiaérienne (DCA) allemande[A 3]. Joseph Ratzinger se retrouve dans la section des télécommunications[A 3] et participe à la défense d'une usine BMW des environs de Munich. En septembre 1944, il est affecté au service du travail obligatoire. Il refuse d'entrer dans la Waffen-SS, malgré les pressions, en faisant valoir son intention de devenir prêtre[Note 3]. En septembre 1944, il atteint l'âge du service militaire[A 4], et en décembre 1944 il est affecté à la Wehrmacht, dans une unité chargée de creuser des fossés antichars à la frontière austro-hongroise[A 4]. Placé sous les ordres de la Légion autrichienne, il qualifie dans ses écrits ses instructeurs de « vieux nazis » et d'« idéologues fanatiques qui [les] tyrannisaient »[8]. Apprenant le suicide d'Hitler[9], il déserte quelques jours avant la reddition allemande[A 4]. Il est ensuite interné jusqu'au 19 juin 1945 dans un camp de prisonniers de guerre à Bad Aibling, où Günter Grass indique avoir été son ami et avoir joué aux dés avec lui[10]. Il est libéré après six semaines d'internement et rentre à pied chez lui[A uploads/Religion/ benoitxvi-1672616102973 1 .pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Oct 09, 2022
- Catégorie Religion
- Langue French
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