Sortir du vortex ! La méthode de la corbeille Auteur: Joël Labruyère Le vortex

Sortir du vortex ! La méthode de la corbeille Auteur: Joël Labruyère Le vortex de notre enlisement est constitué, entre autre, de deux éléments très lourds: l’accrochage naturel auquel nul ne peut se soustraire tant qu’il transite sur la dimension matérielle à l’aide d’un corps biologique, et l’accrochage culturel dont on peut se déconditionner – si on le veut. Le premier pas pour se reconnecter aux forces de l’univers interne consiste à se détacher de l’imagerie du monde, et en premier lieu à rompre avec le système culturel et ses représentations politiques, religieuses et scientifiques. Il faut jeter tout cela par-dessus bord, comme un dirigeable se débarrasse des sacs de sable pour s’alléger. Curieusement, les gens en cheminement spirituel parlent de déconditionnement, mais ils restent soumis à une vision conformiste de la société et du monde. Ils croient qu’il est moral de vouloir améliorer l’ordre établi gouverné par les basses hiérarchies. Ils continuent ainsi à promouvoir la culture d’aliénation à laquelle ils prétendent échapper. Ils s’identifient toujours à la nationalité, la race, le mode de vie matérialiste et la représentation de l’univers promu par les scientistes et les théologiens. On continue à faire tourner la roue, soit en s’y conformant, soit en désirant réformer les choses. On vaque à l’entretien du camp de la mort. Un être conscient de la fausseté de la civilisation où il vit actuellement n’émet plus de protestation sur les aberrations de la société car il sait que tout devra être changé. Or, la meilleure façon de changer une situation aberrante, c’est de ne pas la rendre encore plus perverse en l’améliorant. Les humanistes bien pensants améliorent l’enfer. La lucidité, c’est de ne plus s’alarmer des risques et périls qui menacent l’espèce humaine en y apportant des solutions boiteuses par bonne conscience ou par ignorance des causes réelles. La lucidité, c’est de rompre radicalement avec la politique et la culture qui entretiennent ces maux. Il faut opérer une dissidence en esprit. Prenons un exemple actuel. Au lieu de protester contre la hausse du prix du carburant en incitant à boycotter Esso et Total – tout en se fournissant à d’autres firmes appartenant au même lobby – il vaudrait mieux proposer un plan énergétique absolument autre. Après tout, les rois du pétrole sont en droit de vendre leur carburant à prix d’or, puisque c’est le genre de civilisation énergétique qu’ils ont voulu et qu’ils nous imposent de force. Charbonnier est maître chez lui, que cela nous plaise ou non. Personnellement, je ne me sens pas responsable des crises déclenchées par les lobbies, et si l’on m’avait demandé mon avis sur l’énergie, je n’aurais jamais songé à forer des puits de pétrole, ni à construire des usines nucléaires. Alors, ce que cet enfer deviendra ne me regarde plus, puisque je n’ai pas la parole quoique j’en supporte l’aberration. Il est ridicule de croire que nous avons le moindre pouvoir sur ce que nous n’avons pas choisi. On proteste et on descend dans la rue, ou bien on exprime sa sainte colère sur l’Internet du Pentagone. Laissons-les plutôt s’enfoncer dans leurs problèmes, à moins que nous voulions défendre le pétrole et le nucléaire. Cet aveu serait plus cohérent que des gesticulations effarouchées. Je me désolidarise du système car s’en préoccuper – compte tenu de ma faiblesse humaine toujours prête à pardonner – c’est collaborer à un crime contre la nature et la vie. Il ne faut pas aider les gardiens du camp de la mort lorsque leur système s’effrite et que les miradors commencent à s’écrouler. Il est stupide de rafistoler leur système concentrationnaire sous prétexte qu’ils nous y laissent végéter. Mais encore faut-il savoir de quel bord on est? Les gens qui veulent réformer ce monde ne connaissent pas le sens de la vie et de la mort. Au lieu de se plaindre du traçage du cheptel humain par la micropuce – ce qui est inévitable puisque la machine est lancée – il faudrait plutôt réfléchir à une parade spirituelle. Face aux ondes nocives, on préfère mettre des aimants à ses semelles, ce qui évite de penser, acte pénible entre tous. Le commerce des rafistolages alternatifs a un bel avenir. Au lieu de se plaindre au sujet de la désinformation et des manipulations, coupons le contact avec les sources d’émission médiatiques polluantes. N’écoutons plus «la voix de son maître» qui cause dans le poste. Il y a des années que je n’écoute ni ne lis aucune information sur l’actualité. Quand je dois apprendre quelque chose de remarquable, cela m’arrive d’une façon ou d’une autre. Les dernières photos qui m’ont intéressé remontent à la mort du Commandant Massoud. J’ai achevé là ma carrière de lecteur de reportages. Qu’a-t-on encore besoin de savoir après le meurtre du dernier chef héroïque? Seule tentation nostalgique, les images des années 60, le bon vieux temps. Mais lire un article de journal, non. Ce n’est jamais vrai. Je suis pourtant au courant des faits les plus significatifs sur la plongée de l’espèce humaine dans le gouffre de la barbarie. Ils tuent les loups en France, par exemple. Cela donne à réfléchir car je vois se rapprocher mon tour. Si les moutons pouvaient désigner leur prédateur, ce serait plutôt le berger que le loup qui se saisit à l’improviste de la bête faible et déjà condamnée. Accorder de l’attention à la propagande sélectionnée par les médias, c’est lui donner du crédit et de la puissance. Suivre l’actualité est déjà un acte de complaisance envers ceux qui font l’actualité; y réagir est de la naïveté car les événements sont déjà décidés sur un plan occulte. Français C.R.O.M. - Sortir du vortex ! - Joël Labruyère http://www.crom.be/documents/sortir-du-vortex 1 sur 5 05/12/2012 22:02 Il ne faut plus écouter ces cocaïnomanes de la presse qui nous pressent le citron. Ne vous tracassez plus pour savoir qui sera président ou pape puisque dans tous les cas c’est cousu de fil blanc: Grande Loge ou Loge Grande? Mais si, par sentimentalité, vous voulez perpétuer le système, alors, étonnez-vous, révoltez-vous, manifestez, pétitionnez, rejoignez les «amis des amis de l’Homme qui a vu l’homme qui défend la Nature», et proposez des solutions aussi idéalistes qu’inefficaces… car c’est exactement ce qu’on attend de votre candeur. En émettant de bonnes vibrations vers les pourris, vous les endurcissez dans le mal. V ous ne rendez service à personne avec vos bons sentiments mal orientés. Pendant qu’on vous occupe ainsi, vous renforcez le système dont vous êtes les collabos. V ous finirez par le rendre acceptable en vous convainquant qu’on peut sauver le monde, alors que vous aurez vendu votre âme pour établir un enfer à visage humain. Que faut-il faire pour sortir du vortex? D’abord, observons ce que fait la concurrence – pour ne pas dire «l’adversaire» car nommer par son nom le carnassier qui les dévore est insupportable aux ruminants. L’élite est organisée en réseaux occultes relayés par des clubs et des loges où l’on maintient les esclaves de la technocratie mondiale sous contrôle. Ils sont organisés depuis des siècles, et ils obéissent à des chefs implacables qui leur procurent des privilèges et un pouvoir sur le genre humain. Pendant que ces messieurs se réunissent dans leurs loges pour décider de votre sort, vous batifolez en brandissant le «Livre Jaune», expliquant à votre concierge éberluée le complot des illuminati. Et lorsqu’elle prête attention à vos élucubrations sans vous traiter de dingue, vous pensez «les choses évoluent, ma concierge commence à comprendre». Et pendant ce temps, vous continuez à rêver, vous ne vous organisez pas. V ous passez d’un complot à l’autre sans chercher à comprendre. V ous zappez. Laxisme, paresse? V ous ne voyez pas que le système politique que vous dénoncez est fondé sur une organisation technocratique militaire où rien n’est laissé au hasard. Les journalistes, les banquiers et les stars mangent et couchent ensemble. Ils sont organisés. Pas vous. V ous, vous êtes isolés, donnant votre âme en pâture à l’Internet du Pentagone. On vous fait croire que vous représentez une force morale, unis autour de toutes les bonnes causes. Internés sur Internet. Quant à elle, l’élite vit dans le monde réel, se côtoie physiquement, travaille et s’amuse ensemble. L’élite est une fraternité qui applique le principe «aime ton prochain». Ils s’entraident, ils se poussent en avant, ils échangent des bons procédés, et ils se mangent aussi selon l’adage «c’est plus drôle avec de la compétition». Ils s’amusent beaucoup lorsqu’ils font semblant de se chicaner devant les médias, et ils se moquent de vous pendant que vous les applaudissez. L’élite jouit de tous les plaisirs raffinés pendant que vous êtes devant votre écran, triste masturbateur des bonnes causes. Quand bougerez-vous votre derrière plombé? Quand comprendrez-vous qu’il faut s’organiser, se fixer un objectif, un but fort, établir un programme, réunir des forces et passer à l’acte? Quand passerez-vous à la riposte? Même ce mot vous fait peur. Alors, si l’on vous parle d’une stratégie de reconquête de l’espace planétaire, vous trouvez que cela «manque d’amour» alors qu’il s’agit de sauver vos âmes. Finirez-vous par uploads/Religion/ c-r-o-m-sortir-du-vortex-joel-labruyere.pdf

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  • Publié le Sep 30, 2022
  • Catégorie Religion
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