Chevalier Templier Kadosh de la Palestine A.°. L.°. G.°. D.°. G.°. A.°. D.°. L’

Chevalier Templier Kadosh de la Palestine A.°. L.°. G.°. D.°. G.°. A.°. D.°. L’U.°. GRAND CHAPITRE général DE FRANCE DU RIT FRANCAIS CHEVALIERS TEMPLIERS KADOSH DE LA PALESTINE 5ème Ordre 1er Section Suivant Manuscrit de 1737 CHEVALIERS TEMPLIERS K. DE LA PALESTINE Ouverture de l'assemblée La salle qui représente un des appartements de Godefroy de Bouillon est tendue de vert, à colonnes blanches, éclairée par un lustre qui porte neuf lumières ; un grand fauteuil sans dais à l'orient, exhaussé de trois marches ; à droite et à gauche il y en a d'autres pour les officiers dignitaires ; les simples Chevaliers sur des tabourets. Le Maître des Cérémonies est placé devant le Commandeur représentant Godefroy qui commanda la première croisade. Les officiers dignitaires sont qualifiés du titre de Prince et les autres de celui de Chevalier. Au milieu de la salle est un autel triangulaire avec trois marches ; à chaque angle de cet autel sont trois lampes à 1’esprit de vin ; au milieu est gravé sur une pierre à neuf angles. DIEU. LE. VEUT. Tous les Chevaliers sont armés de pied en cap, ceints d'une écharpe de soie blanche sur laquelle est une croix rouge bordée d’or. Ouverture du Campement Quand ils sont assemblés, Godefroy frappe neuf coups de son épée en terre, distants les uns des autres, et dit “Chevaliers, préparons-nous et concertons ensemble. Prince Maître des Cérémonies, assurez- vous des portes et si tous les aspirants sont initiés.” Le Prince Maître des Cérémonies sort du campement, lors d’une réception tuile les aspirants, rentre dans campement puis répond au Commandeur. Celui-ci s'en étant assuré, il continue par lui demander D. Le Temple de Zorobabel est-il détruit ? R. Oui, Commandeur. D. En a-t-on réédifié un autre ? R. Non, depuis longtemps les Lieux Saints sont abandonnés et le Temple est détruit. D. Nous allons travailler à le rétablir. Puis il fait le signe et l'assemblée est ouverte. (Main droite sur la Cœur, puis la lever au ciel et la ramener à l’épée.) Réception des Chevaliers de la Palestine L’Expert conduit le candidat à la porte où il frappe et dit : Un gentilhomme maçon descendant d'Hiram, de la religion chrétienne, demande à être armé chevalier. ; ce qui est rendu au Commandeur et, après le consentement unanime, il ordonne de l'introduire et de le placer vis-à-vis de lui. Introduction du récipiendaire Tous les assistants assis, on demande au récipiendaire D. Qui vous a engagé à vous présenter à nous ? R. Le désir d'être utile à l'Ordre. D. Vous sentez-vous capable de lui donner votre bras et vos biens mêmes pour l'exécution des ses projets. R. Oui. D. Comme nous sommes d'usage de n'admettre parmi nous que des Maçons descendant d'Hiram ou ceux qui participent aux mêmes connaissances, Prince Maître des Cérémonies, examinez l'aspirant pour voir s'il ne prend pas à tort cette qualité. D. Etes-vous Maçon ? R. Mes Frères et Compagnons me reconnaissent pour tel. D. Qui a donné origine à la Maçonnerie ? R. La construction du Temple par Salomon. D. Etes-vous Maître ? R. L'acacia m'est connu. D. Quel est l'ancien mot ? R. Jéhovah. D. Qui enterra Hiram Abif ? R. Jocabert D. Quels étaient les chefs des architectes ? R. Adonéram, Vazéchiel et Stolkin. D. Où déposa-t-on les devis et plans nécessaires à la construction de l'édifice? R. Dans la tombe d'Hiram. D. Quel tribut exigea le Roi Cyrus de Zorobabel en délivrant les Juifs ? R. Trois agneaux, cinq moutons et sept béliers qu'il envoyait prendre annuellement sous le portique du nouveau Temple. D. Existe-t-il encore ? R. Non. (Nota bene. Le candidat est tenu de savoir succinctement répondre à ces interrogations seul, sans quoi il ne peut être admis. Godefroy dit D. Puisque le Temple est détruit, promettez-vous de nous aider de tous vos pouvoirs à le réédifier et de consacrer dans le besoin tout ce qui vous appartient ? R. Je le promets. Alors Godefroy ordonne au Maître des Cérémonies de le faire avancer jusqu'à l'Autel par neuf pas, où il se met à genoux jusqu'à la troisième marche, la main droite étendue sur l'Evangile selon Saint Jean ; tous les Princes et Chevaliers s'approchent et le Général lui fait faire ses vœux. Voeux “Je jure, en présence du Grand Architecte de l'Univers, devant ce livre sacré, dépôt de la foi des chrétiens, en présence de cette auguste assemblée, d'être fidèle à la religion chrétienne, de la défendre de mon bras et de tous mes moyens, de faire tous mes efforts pour rentrer dans le bien de mes pères et d'y établir le Temple du vrai DIEU; d'être soumis au Grand Maître; d'exercer le vœu de miséricorde envers les malades et particulièrement des blessés. Si je suis parjure, je consens d'attirer sur moi la vengeance divine. Ainsi la Trinité me soit en aide.” (Ce qu'il signe de son sang.) Le Commandeur lui donne l'accolade qui sont trois coups de plat d'épée sur les épaules, en lui disant : “Je vous fais Chevalier. Que le Seigneur conserve vos années” ; puis le fait lever, l'embrasse et lui donne la parole à l'oreille qui est Sion, retourne sur son siège et ordonne au Maître des Cérémonies de l'armer ; ce qu'il exécute en lui ceignant l'écharpe et lui montrant la croix et lui disant : “ Voilà la marque de votre voeu” ; puis lui donne le signe qui se fait en portant la main droite sur le coeur, la levant en l'air et regardant le ciel, et la portant ensuite sur l'épée. L’attouchement est de s'opposer les mains gauches en séparant les doigts dans les jointures et s'empoignant la droite par le travers. Le cri de guerre qui sert de mot de passe est Dieu le veut ! Le nouveau Chevalier va porter le signe, l'attouchement et mot à tous les Frères, ayant soin de ne rien prononcer qu'à l'oreille, qui est la parole en donnant le baiser d'union ; et, de retour à l'occident, le Secrétaire lui lit l'histoire suivante. HISTORIQUE DES CHEVALIER DE LA PALESTINE Après que le Temple élevé par Zorobabel eut subsisté 557 ans, il fut pillé successivement par Antioche IV Epiphane, Roi de 175 à 164 av. J.C., sous les Macchabées, puis par Crassus, ensuite par Pompée et enfin détruit par Titus Vespasien qui prit Jérusalem d'assaut l'an du monde 4074 et de l'ère vulgaire 70. Cette ville avait été gouvernée depuis son rétablissement par des princes, puis par des rois, sous la protection des Romains contre qui elle se révolta, ce qui fut cause de sa ruine. Hadrien la releva quelque temps après, mais il ne put parvenir à établir les fondements du Temple. Les Perses s'en rendirent maîtres en 4618 et les Sarrasins en 4640. Pendant tout ce temps-là, les Nathinéens (oblats)se distinguèrent par leur vertu et furent appelés Paul, Pharat, Kadosh qui signifie séparé par la simplicité, la sainteté de leurs mœurs, de leur charité envers les pauvres. Ensuite, ils négligèrent leurs devoirs, conservant seulement le dehors de leurs anciens usages ; et l'Ordre ne s'est maintenu qu'entre quelques zélés observateurs de la Loi qui se séparèrent du reste et furent appelés avec raison du nom de Kadosh, qui signifie Saint ; on les nomma aussi Esséniens. Ils avaient pour usage d'élire un Grand Maître à vie, lequel s'engageait à servir Dieu, rendre la justice et à la plus inviolable fidélité au souverain. Manackeen qui vivait sous Hérode Antipas fut un des plus célèbres. Plusieurs se retirèrent dans la Cilicie et dans la Thébaïde où ils menaient une vie exemplaire. Presque tous, par la suite, s'étaient fait chrétiens, ayant remarqué que leurs usages n'étaient contraires en rien à la religion, les conservèrent et se retirèrent avec les Pères du désert. Saint Jean l'Aumônier, qui donna son nom à une branche de l'Ordre, adopta une nouvelle réforme, fut un de leurs Grands Maîtres et, après avoir distribué des biens immenses aux pauvres, vint terminer sa carrière avec eux dans la retraite de la pénitence. Ils se soutinrent ainsi jusque vers l'an 4700 ; mais l'Ordre se dégrada insensiblement jusque vers la fin du 51ème siècle de la Lumière où ils étaient presque inconnus quoiqu'il en restât pourtant quelques-uns, du nombre desquels étaient Hugues de Paganis et Godefroy de Saint-Omer qui s'associèrent sept gentilshommes et renouvelèrent leurs voeux entre les mains de Garimond, patriarche de Jérusalem. Ils pratiquèrent les oeuvres de miséricorde et écoutaient ceux qui allaient visiter les Saints Lieux. Voici ce que nous avons conservé, lequel est recueilli dans les antiques annales de la Grande- Bretagne. Du temps des croisades dans la Palestine, nos ancêtres s'associèrent et firent vœu de rétablir le temple des chrétiens dans la Terre sainte et de s'employer à ramener leur architecture à sa première institution. Ils convinrent des signes anciens figuratifs et des mots symboliques pour se reconnaître entre eux d'avec les Sarrasins à la plus grande distance et de se garantir de surprise. On ne communiquait ces signes et ces paroles qu'à ceux qui uploads/Religion/ chevalier-templier-kadosh-de-la-palestine.pdf

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  • Publié le Oct 20, 2022
  • Catégorie Religion
  • Langue French
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