AUGUSTIN D’HIPPONE – AURELIUS AUGUSTINUS I- VIE ET BIBLIOGRAPHIE Père de l’Egli

AUGUSTIN D’HIPPONE – AURELIUS AUGUSTINUS I- VIE ET BIBLIOGRAPHIE Père de l’Eglise, plus grand Père de l'Eglise latine, saint Augustin : en latin Aurelius Augustinus, il est l’un des trente-six docteurs de l’Eglise. Né le 13 novembre 354 à Thagaste (actuelle Souk Ahras, Algérie et mort le 28 Aout 430 à Hippone à 75 ans de suite de Maladie. Philosophe et théologien, Chrétien, Il étudia la grammaire, tout d'abord dans sa ville natale, puis à Madaure et, à partir de 370, la rhétorique à Carthage en Tunisie. Maitre de langue et culture latines, il n’a jamais réellement maitrisé le grec, et n'apprit pas le punique parlé par ses compatriotes. Né de Patrice, un païen qui devint ensuite catéchumène, et d’une mère pieuse, Monique, fervente Chrétienne qui l’éduqua dans la foi chrétienne, bien qu’il s’en éloigna dans sa jeunesse. Augustin avait un frère, Navigius, une sœur Perpetua et un fils Adéodat. Il arrive a Carthage à 17ans et se passionne d’abord pour la philosophie vue comme amour de la sagesse, en lisant pour la première fois à Carthage l'Hortensius, une œuvre de Cicéron qui fut ensuite perdue et qui marqua le début de son chemin vers la conversion. En effet, le texte cicéronien éveilla en lui l'amour pour la sagesse comme il l'écrira, dans les Confessions : "Ce livre changea véritablement ma façon de voir", si bien qu'"à l'improviste toute espérance vaine perdit de sa valeur et que je désirai avec une incroyable ardeur du cœur l'immortalité de la sagesse ». Mais convaincu que c’est en Jésus seul qu’on ne peut pas dire avoir effectivement trouvé la vérité, et comme dans ce livre de Cicéron, ce nom lui manquait, immédiatement après l'avoir lu, il commença à lire la Bible. Déçu et insatisfait, par le style latin de la traduction, l’insuffisant des Ecritures et le contenu insatisfaisant. Toutefois, il ne veut pas vivre sans Dieu et cherche ainsi une religion correspondant à son désir de vérité et également à son désir de se rapprocher de Jésus. Il devient manichéen, religion fondée sur la Perse Mani, totalement rationnelle qui affirmait que le monde est divisé en deux principes : le bien et le mal. Cette secte lui ouvre en effet des perspectives faciles de carrière. Adhérer à cette religion qui comptait tant de personnalités influentes lui permettait également de poursuivre une relation tissée avec une femme et d'aller de l'avant dans sa carrière. Il eut un fils de cette femme, Adéodat, qui lui était très cher, très intelligent, et qui sera ensuite très présent lors de sa préparation au baptême près du lac de Côme, participant à ces "Dialogues" que saint Augustin nous a légués. Malheureusement, l'enfant mourut prématurément. Professeur de grammaire vers l'âge de vingt ans dans sa ville natale, il revint bien vite à Carthage, où il devint un maître de rhétorique brillant et célèbre. Avec le temps, toutefois, Augustin commença à s'éloigner de la foi des manichéens, qui le déçurent précisément du point de vue intellectuel car ils étaient incapables de résoudre ses doutes et se convertit au christianisme à l’âge 32 ans (an 356), après sa rencontre avec l'Evêque Ambroise de Milan. Il se rend compte que la lecture allégorique des Ecritures et la philosophie néoplatonicienne pratiquées par l'Evêque de Milan lui permettent de résoudre les difficultés intellectuelles qui, lorsqu'il était plus jeune, lors de sa première approche des textes bibliques, lui avaient paru insurmontables. En 374 il est nommé professeur de rhétorique à Carthage puis à Milan. Les œuvres des philosophies néoplatoniciens Plotin et Porphyre changent radicalement sa vision du monde et lui révèlent les joies de la contemplation. La lecture des épîtres de Saint Paul, l’influence de sa mère Monique et de l’Evêque de Milan 1 Ambroise l’amènent à se rapprocher des chrétiens. Sa conversion au christianisme, le 15 août 386, se situa donc au sommet d'un itinéraire intérieur long et tourmenté. Il s’installa à la campagne au nord de Milan, près du lac de Côme - avec sa mère Monique, son fils Adéodat et un petit groupe d'amis - pour se préparer au baptême. Ainsi, à trente-deux ans A Milan, Augustin prit l'habitude d'écouter - tout d'abord dans le but d'enrichir son bagage rhétorique - les très belles prédications de Ambroise qui avait été le représentant de l'empereur pour l'Italie du Nord, et le rhéteur qu’il était fut fasciné par la parole du grand prélat et pas seulement par sa rhétorique ; c'est surtout son contenu qui touche toujours plus son cœur. Le grand problème de l'Ancien Testament, du manque de beauté rhétorique, d'élévation philosophique se résolvait, dans les prédications de saint Ambroise, grâce à l'interprétation typologique de l'Ancien Testament : Augustin comprit que tout l'Ancien Testament est un chemin vers Jésus Christ. Il trouva ainsi la clef pour comprendre la beauté, la profondeur également philosophique de l'Ancien Testament et il comprit toute l'unité du mystère du Christ dans l'histoire et également la synthèse entre philosophie, rationalité et foi dans le Logos, dans le Christ Verbe éternel qui s'est fait chair. Augustin fut baptisé par Ambroise, le 24 avril 387, au cours de la veillée pascale, dans la cathédrale de Milan. Apres son baptême et revenu en Afrique avec l’idée de partager une vie commune au monastère, il est déchiré par le décès de sa mère. Il s’établit à Hippone pour y fonder précisément un monastère. Dans cette ville de la côte africaine, malgré la présence d'hérésies, il est ordonné prêtre en 391 et commence avec plusieurs compagnons la vie monastique à laquelle il pensait depuis longtemps, partageant son temps entre la prière, l'étude et la prédication. Il est consacré Evêque à Hippone, quatre ans plus tard. En 395, succède à Valerius en 396. Augustin fut un Evêque exemplaire dans son engagement pastoral inlassable. Il s’engage dans de nombreux combats et compose plusieurs ouvrages. Pendant plus de trente-cinq années d'épiscopat, l'Evêque d'Hippone exerça en effet une grande influence dans la conduite de l'Eglise catholique de l'Afrique romaine et de manière plus générale sur le christianisme de son temps, faisant face à des tendances religieuses et des hérésies tenaces et sources de division telles que le manichéisme, le donatisme et le pélagianisme, qui mettaient en danger la foi chrétienne dans le Dieu unique et riche en miséricorde.. Dans cette vie nous sommes tous mortels, mais le dernier jour de cette vie est toujours incertain pour chaque personne. Toutefois, dans l'enfance on espère parvenir à l’adolescence ; dans l'adolescence à la jeunesse ; dans la jeunesse à l'âge adulte ; dans l'âge adulte à l'âge mûr, dans l'âge mûr à la vieillesse. On n'est pas sûr d'y parvenir, mais on l'espère. La vieillesse, au contraire, n'a devant elle aucun temps dans lequel espérer ; sa durée même est incertaine... Par la volonté de Dieu, je parvins dans cette ville dans la force de l’âge ; mais à présent ma jeunesse est passée et désormais je suis vieux" Tels furent les paroles de saint Augustin lors de l’Investiture de son remplaçant comme Evêque d’Hippone. les quatre années qui suivirent son départ en retraite furent des années d'une extraordinaire activité intellectuelle: il mena à bien des œuvres importantes, commença d'autres tout aussi prenantes, mena des débats publics avec les hérétiques , cherchant toujours le dialogue , en promouvant la paix : disait-il "Le plus grand titre de gloire - affirma-t-il dans sa lettre - est précisément de tuer la guerre grâce à la parole, au lieu de tuer les hommes par l'épée, et de rétablir ou de conserver la paix par la paix et non par la guerre. Bien sûr, ceux qui combattent, s'ils sont bons, cherchent eux aussi sans aucun doute la paix, mais au prix du sang versé. Toi, 2 au contraire, tu as été envoyé précisément pour empêcher que l'on cherche à verser le sang de quiconque" telles étaient les prises de positions de Saint Augustin. Frappé par la fièvre, alors que depuis presque trois mois sa ville d'Hippone était assiégée par les envahisseurs vandales, l'Evêque Augustin, meurt le 28 août 430, alors qu'il n'avait pas encore 75 ans. il se confia à Dieu chaque jour, jusqu'à la fin de sa vie. Il est canonisé 900 ans plutard par l’Eglise catholique. . II- SON ENSEIGNEMENT- L’AUGUSTINISME Augustin fonde un monastère à Hippone aujourd’hui Annaba. penseur exigeant dans tous les sens du terme, il est le théologien qui insiste le plus sur la transcendance divine. Il garde une forte distinction entre le Bien et le Mal, heritage des enseignements reçu des manichéens. Pour Augustin Dieu est à la fois au-dessus des êtres humains et au plus profond d'eux-mêmes d’ou la notion de Trinité interieure; memoire, intelligence, volonté. Pour ce père de l’Eglise. La volonté permet de se diriger vers le Bien, mais n'est pas suffisante; il faut aussi la grâce. Augustin met malgré tout l'accent sur la capacité que confère la raison à l’homme de s'approcher de la verité, des choses. Il pense que la vérité absolue n'ést pas de ce monde. Sa pensée est animée d'un double uploads/Religion/ saint-augustin.pdf

  • 78
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Apv 14, 2022
  • Catégorie Religion
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.1043MB