Conciles et schismes La succession des conciles qui nécessairement devaient ou
Conciles et schismes La succession des conciles qui nécessairement devaient ou doivent déboucher sur des schismes, précipite une partie ou un groupe des « croyants » dans des querelles ou parfois des guerres a n’en plus finir, ceci pour établir une loi. La préoccupation du moment devant contenir ou maintenir une croyance, une population dans le « droit » sentier tracé par les autorités, non seulement religieuses, mais également politiques… parfois le même « personnage » pouvant avoir les mêmes pouvoir sur les populations. Le « nouveau Concile » devant établir ou rétablir des directives, des « croyances » nouvelles, des dogmes nouvellement entrevus par les autorités du moment devant renforcer la crédulité du peuple et affermir les superstitions et la main mise sur une population « servile »! Comme si les autorités devaient subitement fignoler les contours de Dieu et de son « environnement ». Chaque concile ou réunion d’évêques, depuis le «Concile de Jérusalem 47-49, devant assembler des « dignitaires » religieux afin de compléter le bon fonctionnement du « paradis ». C’était parfois l’occasion de raffermir les orientations très terrestres des divers rois, empereurs et des évêques de Rome. Et c’est à partir de l’essaimage des apôtres, des disciples, des nouveaux convertis… à travers le monde connu à cette époque … qu’à partir de la base de la création d’un église locale, que se développe un assemblage de thèmes, de rites, de déroulements de « mise en scène », de la réalisation du sacrifice, remémorant le sacrifice de Jésus, que se développent à travers le pays des divergences établies par les chefs religieux de chaque « église » locale. Si bien qu’avec le temps de fortes divergences se sont trouvées s’affronter, chaque partie réclamant l’authenticité de la révélation, jetant le discrédit sur l’autre communauté, donnant libre cours aux chasses aux sorcières, et à la confection des bûchers … l Les divers conciles faisant pression afin d’obtenir l’établissement des nouveaux dogmes. la « mise aux normes » se réalisant plus au moins à travers des échanges épistolaires, conciles régionaux, synodes réunissant à grands risques les divers tenants des églises éparses. Dans le premier siècle, les « apôtres » (distincts des douze) se mettaient en route et ne demeuraient dans les communautés qu’un ou deux jours (XI,5) Certains éléments importants pour le rayonnement de la « nouvelle » religion, parvenaient à la presque totalité des communautés : ex: la relation du martyre de Polycarpe est adressée à toutes les chrétientés en tout lieu de la sainte Eglise catholique- il est dit que Polycarpe, avant de mourir à prié « pour toute l’Eglise catholique dans le monde habité » La mise en place des communautés avec l’organisation de la hiérarchie : c’est à dire la suprématie de l’évêque dans chaque église sur le corps des prêtres (le presbyterium) et les diacres. Cette suprématie des évêques remonte-elle au temps des apôtres ? De fait, tenant la place de l’apôtre ou du successeur des apôtres qui avait jusque-là dirigé cette église, ils en possédaient ses pouvoirs. Sans doute l’évêque était choisi parmi les frères et en devenait aussitôt le supérieur : primus inter pares. Dorénavant l’existence d’une hiérarchie fixe les préceptes aux membres de la communauté. Une discipline casi « militaire « ( voir Clément XXXVII,2,3). L’unité de chaque Eglise particulière est garantie par le groupement des fidèles autour des pasteurs et de son l’évêque. Et ce n’est qu’avec le temps, qu’à travers divers conflits, que ROME parvient a devenir le centre géographique de l’église, pour les relations statutaires et règlements des conflits internes entre les diverses églises régionales. + 30 (?) mort de Jésus 54-64 prédication de Paul - Concile de Jérusalem 47(51) après J.C. (le premier des conciles , on pense que cinq apôtres étaient présents : Pierre, Jean, Jacques, Paul, Barnabé ainsi que plusieurs des disciples …) Paul (Saul) fait adopter la croix comme emblème Jésus est égal de DIEU Christ un principe mystique « Cerinthe, faux frère & faux-apôtre, voulait obliger les gentils convertis, non seulement à la circoncision, mais encore à toutes les observances de la loi mosaïque » dic concile - fallait-il que seuls les circoncis soient reçus comme chrétiens ? Conflit d’Antioche (Gal., II,11-14) voir St Paul - 58-63 ? Épître aux Colossiens, St Paul : « prenez garde que personne ne fasse de vous une proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde et non sur le Christ » (II,8), car c’est déjà les arrangements avec la discipline, les règles établies et surtout avec la parole et l’enseignement de Jésus. Car les docteurs combattus par St Paul prescrivaient un choix des aliments, faisaient observer des nouvelles lunes, des fêtes et des sabbats (II,16,20-22) plus sans doute la circoncision ! (voir Tit., I,10,11), 1 Tim., I, 4; IV, 7) (1 Tim., 3-5; II Tim., II, 14; Tit., III, 9)…des blasphèmes, des doctrines de démons (I Tim.,I,20; IV, 1), Sur la résurrection (II Tim., II, 17,18)… Les mœurs, les femmes … - mêmes remarques de la part de St Pierre dans l’épitre de Jude, déjà des arrangements avec la « tradition »… - mêmes remarques de st Jean (I Joa., II, 18-19, II,22, 23; IV, 3, 15) ceux qui nient que JC soit venu en chair (I Joa., IV, 2, 3) … - 100 (?) mort de JEAN l’évangéliste Ier siècle + vers 107 Ignace ‘saint) évêque d’Antioche est le premier auteur chez qui se trouve nettement marquée la hiérarchie à trois degrés: évêque, prêtres, diacres (presbytes et épiscopes), et l’épiscopat unitaire ou monarchique, c’est à dire la suprématie de l’évêque … 158 - Concile de Memphis ou du Caire, sur ordre du pape Grégoire XIII Consacré à examiner ce qui avait séparé les chrétiens coptes de la communion de l’Eglise Romaine. - les coptes avaient crus que les deux natures en J.C. faisaient deux Hypostases, comme l’avait enseigné Nestorius. - la deuxième session fit voir aux coptes leur erreur opposée aux anciens conciles, que de nier deux natures en J.C. c’était soutenir que le Verbe ne s’était pas uni à la Nature Humaine. - tous les coptes présents consentirent à reconnaître leur erreur et abjurèrent leur hérésie. Le concile définit qu’il ne fallait pas dépouiller J.C. de la Nature Humaine, qu’étant vraiment Dieu, il est aussi vraiment Homme. vers 160 - Naissance TERTULLIEN + vers 222, père de l’Eglise. IRENEE de LYON vers 130 + vers 202 : « Dieu s’est fait homme pour que l’homme puisse devenir DIEU ». ORIGENE , théologien et bibliste, Père de l’Eglise grecque v.185- + 252ou54 : « les esprits peuvent, en faisant le bien ou le mal, s’élever ou descendre dans l’échelle des êtres, les âmes reconquérir par leur vertu l’état d’esprits qu’elles ont perdu… » de princip. II,8,3; III, 6,3 (trad.St Jérome) 196 - CONCILE de ROME : décide que Pâques devait être célébré le dimanche après le 14 de la lune… 196 - CONCILE de PALESTINE - tenu à Jérusalem. Question de la mise en place de la fête de Pâques, soit le quatorze de la lune, et quelque jour de la semaine que ce soit, suivant ainsi le principe de St Jean, et de St Philippe, apôtres, et de Polycarpe. D’autres, suivant Pierre et Paul, pensaient qu’on ne pouvait finir le jeûne et solenniser la « résurrection » qu’un dimanche (soit le dimanche de pâques) avec menace de scission avec l’église d’orient. Ceci resta jusqu’au concile de Nicée. 197 - CONCILE de CESAREE : Les églises d’Asie voulaient que la pâque fut célébrée le même jour qu’il avait été commandé aux juifs d’immoler l’agneau, c’est à dire le 14 de la lune, « en quelque jour de la semaine qu’il se rencontrât » : dans la suite, on appela « Quartodeciman » ceux qui soutenaient cette opinion.. Les autres églises, répandues par tout le monde, gardaient la coutume qu’elles tenaient de tradition apostolique, de finir de jeûner & de célébrer la Pâque le jour que le Sauveur est ressuscité. On y décida que la Pâque serait célébrée le Dimanche. II° siècle : Didakhé ou l’enseignement ou doctrine des douze apôtres …monument de la littérature primitive chrétienne, découvert à Constantinople en 1875 : préceptes essentiels de la morale chrétienne, la liturgie, la prière, le jeune, le baptême, l’eucharistie…. » XIV : « Réunissez-vous le jour dominical du Seigneur, rompez le pain et rendez grâces… » II° HERMAS, un des pères apostoliques, auteur du « Pasteur » (réforme morale et pénitence) 202 mort d’IRENEE. 251-256 - CONCILE de CARTHAGE : présidé par St Cyprien … question des LAPSI5 (ceux qui renièrent leur foi) 242 - CONCILE de BOSTRE : pour convaincre Berylle, évêque du lieu, « qui niait que J.C. eût aucune existence propre avant l’Incarnation, voulant qu’il n’eût commencé à être Dieu qu’en naissant de la Vierge, & qu’il ne fût Dieu, que parce que le Père demeurait en lui comme dans les prophètes. C’est Origène qui parvint à retirer cette erreur …et le uploads/Religion/ conciles-et-schismes.pdf
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- Publié le Aoû 31, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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