Contes et légendes histoire a raconté dans le f utur Conte 1 : La belle Maria I
Contes et légendes histoire a raconté dans le f utur Conte 1 : La belle Maria Il Ya très longtemps de cela, vivait dans un village au centre de la cote d’ivoire aux alentours de la ville de Bouaké, un jeune homme pauvre et maigre du nom de Toussaint Koffi. Il n’était pas fort d’esprit et n’était pas encore marié malgré ses trente ans. Sa mère, une vraie sorcière et sa sœur ainée Rokia vivaient à ses côtés. C’étaient-elles qui lui préparaient à manger puisqu’il était célibataire. Un soir, au coucher du soleil, elles vinrent le trouver .Toussaint Koffi alla à leur rencontre. -Nous sommes venues bavarder avec toi, lui dit sa sœur Rokia. -vous, dit Toussaint Koffi. Alors, sa mère une véritable sorcière lui dit : -Ecoute, mon fils, tu sais que je suis vieille. Ta sœur Rokia est mariée maintenant, elle ne pourra pas continuer à s’occuper de toi. Il faut te marier à ton tour. Pendant qu’elle parlait, Toussaint la regardait. Sa sorcière de mère représentait tout pour lui, car son père avait abandonné sa mère lorsqu’il était enfant. Il lui semblait la voir pour la première fois .Son visage ridé lui faisait peur car elle avait travaillé toute sa vie, mais elle était récompensée de ses souffrances puisque Rokia était mariée à un riche paysan. Toussaint comprenait le désir de sa mère, malheureusement aucune fille de son village ne voulait de lui. Alors Toussaint prit la parole et dit : mère, J’ai appris depuis quelque temps déjà, on disait qu’il y avait, dans un village lointain, une belle jeune fille à marier du nom de « MARIA », et que tous ses prétendants devaient subir des épreuves. Toussaint Koffi désirait aller tenter sa chance mais sa mère sursauta. -que dis-tu là mon fils, cherches-tu la mort ? Elle se leva et partit, suivie de sa fille Rokia .Toussaint était triste de voir que, par sa faute, da mère était fâchée. Et la vie continuait. Toussaint allait aux champs comme d’habitude. Mais, un jour, il resta au village et se rendit chez le forgeron. Il lui demanda de faire une grande chaise en or. Ce fut un chef-d’œuvre. Elle avait un grand dossier arrondi. On n’en avait jamais vu de pareille dans toute la région .Chacun se demandait à qui elle appartiendrait. Seul Toussaint le savait. Alors Toussaint prépara ses bagages. Il allait à son aventure sans rien dit à sa mère et sa sœur. Toussaint marcha pendant plusieurs jours. Il n’avait jamais été aussi loin de son village .Il mangeait peu, voulant toujours garder de la nourriture pour le lendemain. Un jour, il se coucha à l’ombre d’un arbre. Il avait très faim et il était tellement fatigué qu’il regrettait d’être parti à la recherche de « Maria ».Il se disait « si Maria est si belle, elle ne voudra jamais vivre auprès de moi. Acceptera-t-elle de me prendre pour époux ? » L’arrivée d’une vieille femme le tira de sa rêverie .Elle lui apporta à boire et à manger .Toussaint Koffi dévora le repas, sous le regard attendri de la vieille, puis il la remercia. -Où vas-tu, jeune homme ?lui dit-elle. -je suis à la recherche de Maria. -Alors, il te faudra marcher encore plusieurs jours. Toussaint la remercia et s’en alla. Il continua son chemin, traversant forets, savanes, clairières. Un jour, n’en pouvant plus de fatigue, sous le soleil brulant, il s’écroula sur le chemin. Il se réveilla dans une cabane. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait : « où suis- je, demanda-t-il ? » Sur le pas de la porte, il aperçut une belle jeune fille qui le regardait. Elle avait de longs cheveux noirs et de grands yeux clairs. -Bonjour, dit-elle d’une voix douce .Je m’appelle Akissi. Je t’ai trouvé évanoui sur le chemin, il y a un jour. -Mais je n’ai vu aucune cabane sur la route, dit Toussaint. -Ma cabane est bien cachée entre les arbres. Personne ne peut la voir. -Et tu habites là, toute seule ? dit Toussaint de plus en plus étonné. -Oui, toute seule. Mais c’est une longue histoire. Mais Toussaint insista et elle lui raconta brièvement. Alors, Toussaint lui dit : « je suis obligé de te quitter. Mais je te dois la vie ». Aussi, quand je reviendrai, je m’arrêterai ici et je te prendrai avec moi, car, sans toi je serais déjà mort.et il s’en alla. Il marcha encore longtemps et un matin il arriva à un carrefour. Il y avait sept chemins. A l’entrée de chacun d’eux était planté un arbre différent : un fromager, un palmier, un bananier, un acacia, un manguier, un cocotier et un papayer. Et au bout milieu de ce carrefour, une femme était assisse par terre. Elle le regardait sans rien dire. Toussaint observa les sept chemins, l’un après l’autre. Il savait qu’un seul chemin était le bon et le conduirait auprès de Maria. Les six autres étaient dangereux, on n’en revenait plus. Il regarda encore une fois cette femme qui ne le quittait pas des yeux. Son cœur se mit à battre fort, sa respiration s’accéléra. Que fait ? Toussaint prit alors la décision ; il s’avança alors vers la femme. Il s’aperçût qu’elle était fort belle dans son grand boubou vert qui claquait au vent. Sa peau brillait au soleil .Lorsqu’il arriva devant elle ; il fut surpris de voir qu’elle si jeune. -Bonjour, jeune femme, peux –tu me dire… -je ne peux rien te dire. Voici les sept chemins. Un seul est le bon .Si tu te trompes, tu mourras. -Pourtant, toi seule, connais le secret, dit Toussaint. -Je peux te dire que l’un des sept chemins débouche sur une clairière, mais elle est habitée par de mauvais génies. Si tu y parviens, ils prendront ton âme… -Quel est ce chemin ?demanda Toussaint. La jeune femme ne répondit pas et continua. -Un deuxième chemin conduit à la forêt des arbres vivants qui encerclent le voyageur. Si Tu y arrives, tu ne pourras plus avancer ni reculer, et tu seras dévoré par les lianes « mangeuses d’hommes ». -Quel est ce chemin ?demanda Toussaint. La jeune femme ne répondit pas et continua. -Le troisième mène à des sables mouvants qui t’engloutiront, et ta mort sera atroce. -Quel est ce chemin ? demanda Toussaint. La jeune ne répondit pas et continua. -Le quatrième est habités par des mille-pattes géants ; ils suceront ton sang et mangeront ta chair. -Quel est ce chemin ? demanda Toussaint. La jeune femme ne répondit pas et continua. -Le cinquième chemin mène à un endroit très mystérieux. Là, de grands sorciers te perceront le cerveau avec de longues aiguilles, et tu mourras. -Quel est ce chemin ? demanda Toussaint La jeune fille ne répondit pas et continua. -Sur le sixième, tu rencontreras de terribles guerriers qui te couperont en morceaux… -Quel est ce chemin ? demanda Toussaint. La jeune femme ne répondit pas et continua. -Seul, le septième chemin est le bon et te conduira auprès de Maria. -Alors, dis-moi quel est ce septième chemin et je te donnerai… -Que me donneras –tu ? Répliqua la jeune fille Toussaint n’avait rien, il le savait ; alors il dit très vite : -Je n’ai rien, c’est vrai, ni argent ni bijou, mais si tu acceptes de m’aider, je te promets de t’épouser à mon retour. -J’accepte, répondit la jeune femme. Prends ce chemin à droite, celui où se trouve le bananier, c’est le bon chemin ; il te conduira auprès de Maria. Va, mais surtout n’oublie pas ta promesse. Toussaint remercia la jeune femme, et prit le chemin qu’elle venait de lui indiquer. Il marcha pendant de longues heures avant d’arriver au bord d’un fleuve et aperçût de l’autre côté, la route qui continua. Il lui était impossible de traverser un fleuve si profond, car il ne savait pas nager. Subitement, il entendit la voix d’une jeune fille dans les buissons près du fleuve. Il s’approcha d’elle et lui demanda de l’aider en lui faisant la promesse de l’épouser à son retour. -Viens, dit la jeune fille, suis-moi. Il la suivit jusqu’à une pirogue cachée dans les roseaux. La jeune fille lui fit traverser le fleuve. Toussaint la remercia et partit. Il arriva dans un village où les habitants paraissaient bien étranges. Tous le regardaient et le montraient du doigt en se disant des choses à l’oreille ; certains se moquaient de lui, d’autres le plaignaient. Alors Toussaint décida de se diriger vers la case du chef de ce village étrange. -Bonjour, étranger, lui dit le chef du village -Bonjour, chef, dit Toussaint. Alors Toussaint lui dit qu’il est à la recherche de Maria, qu’il été fatigué et avait faim. Alors le chef lui dit : « écoute, étranger tout homme qui entre dans notre village doit subir une épreuve qui consiste à manger trente plats différents. Dos au mur, Toussaint accepta la proposition et le messager du chef le conduisit dans une grande case. Seul dans la case, la uploads/Religion/ contes-et-legendes-histoire-a-raconte-dans-le-futur.pdf
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- Publié le Aoû 12, 2021
- Catégorie Religion
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