L’amour fait-il le bonheur ? CONTRE Ils disent que l’amour est ce qu’il y a de
L’amour fait-il le bonheur ? CONTRE Ils disent que l’amour est ce qu’il y a de plus beau sur terre. Qu’il nous fait vivre des merveilles. Ils disent que l’amour est la source d’inspiration derrière chacun de leurs vers, et qu’à force d’y penser, ils perdent sommeil. Ils disent que, nos cœurs, il enflamme, Et que, sans lui, tout n’est que vague à l’âme. Qu’à travers ses yeux, l’on aperçoit l’au-delà et l’incarnation des divinités. Les douze dieux de l’Olympe dans toute leur immensité. Que de mensonges. Et l’on y croit, pourtant, à l’Amour L’on y croit de tout cœur à en devenir aveuglé. L’on s’y attache à sombrer dans l’obscurité. Et l’on ne tarde à offrir notre cœur, aussi fragile soit-il, sans nul méfiance. L’on ne tarde à nous offrir à cette catastrophe programmée, à ce malheur prévisible. L’on ne tarde à faire de lui une flamme pour nous réchauffer, lorsque cette même flamme ne fait que nous bruler. Qu’il est cruel, l’Amour. Qu’il est cruel de nous faire aimer la mauvaise personne… Qu’il est cruel de toujours nous donner de faux espoirs. Qu’il est cruel de nous berner d’illusions. Qu’il est cruel de se nourrir de notre sang. C’est que l’Amour nous berce dans ses bras, sous son harmonie et euphorie envoutante, mais toutefois, ensorcelante. C’est qu’il nous chuchote des mots doux, nous promets la lune et le paradis, lorsqu’il n’est qu’un abime de ténèbres, d’obscurité, de songes et de mensonges. C’est qu’il nous ment. Et la vérité sur l’amour, c’est qu’il nous détruit bien plus qu’il nous fait rêver. La vérité sur l’amour c’est qu’il nous tue, bien plus qu’il nous fait vivre. La vérité sur l’amour, c’est qu’il a finit par briser plus de cœurs qu’il n’en a fait battre. Et lorsque le cœur qui aime est poignardé, même un gilet par balle ne saurait le sauver. Lorsque le cœur qui aime est poignardé, ni anges, ni dieu, ni miracle, ne sauraient le guérir. C’est qu’il nous ment l’amour. Nous promet le bonheur éternel et une passion immortelle. Il est là. Tendre. Doux. Suave. Flatteur. Euphonique. Euphorique. Puis il n’est plus... Et tout ce qu’il nous laisse, c’est la douleur. Une douleur qui nous ronge le cœur et s’attaque à tout notre corps, à tous nos membres. Une douleur qui ne nous lâche pas, qui s’acharne, persévère, gangrène chaque partie de nous jusqu’à ce que nous ne soyons plus qu’un amas de nuits blanches et de souffrance, une âme perdue et esseulée, un cœur bien plus que brisé. Il n’est plus. Tout ce qu’il nous laisse, ce sont des pluies de larmes. Et l’océan, débordant de nos sanglots sanglants, en est un malheureux témoin. Il n’est plus. Tout ce qu’il nous laisse, c’est un esprit rongé d’incertitude et de doute, d’inconfiance et de peur, d’affliction et de chagrin, d’amertume et de haine, d’incompréhension et de vide... Il n’est plus, il est parti, et sans nous. Car avec le temps, tout s’en va. L’autre, que l’on adorait, que l’on cherchait sous la pluie. L’autre à qui l’on croyait pour un rhume, pour un rien. Pour qui l’on eut vendu son âme. L’autre que l’on devinait au détour d’un regard. Entre les mots, entre les lignes et sous le fard. D’un serment maquillé, qui s’en va faire sa nuit. Car avec le temps, tout s’évanouit. Ce qu’il est beau l’amour, n’est ce pas ? Toi, à qui je dédie mes peines, mes larmes et mes cris, jusqu’à en perdre haleine. Toi, qui continue sans moi, et qui vis hors de ma loi. Toi, qui joue avec nos cœurs, comme l’on joue avec les mots. Combien de fois es-tu parti, en assurant à ceux qui croyaient aveuglement en toi que tu allais revenir, tout en leur répétant, telle une mélodie « Un de perdu, dix de retrouvés » ? Combien de fois, par ta faute, tant de sang s’est écoulé et tant d’âmes se sont envolées ? Combien de fois, par ta faute, me suis-je sentie fragile, détestable, vulnérable, insignifiante, laide, inexistante ? Combien de fois, as tu pris un malin plaisir à mutiler les cadavres, mort de souffrance et de tristesse, mais qui jadis, parvenaient à aimer ? Tant de combien...peut-être est-ce parce que, lorsque l’on aime, l’on ne compte pas... L’on ne compte pas les cicatrices. L’on ne compte pas les larmes. L’on ne compte pas les coups. L’on ne compte pas les cris. Tout comme l’on ne compte pas, le degré de son amour... Mais l’on s’y attache, et au fond, l’on sait. L’on sait à quel point ce jeu est mortel. Et pourtant, l’on continue à l’espérer, à l’attendre, à la chercher L’on en redemande encore et encore, tout en nous accrochant à ces mythes et à ces contes que l’on nous raconte : Cendrillon et son prince charmant, ou encore la belle qui vint sauver la bête de l’horrible malédiction. C’est qu’il faudrait qu’une trahison jaillisse, qu’une traitrise surgisse, qu’un cœur s’anéantisse afin que nous puissions ouvrir nos yeux et cerner l’hermétisme de la réalité. Voyez-vous ce qu’est l’Amour, dames et messieurs ? L’on me dira bonheur, vive destinée, sort jouissant. Mais de quel sort me parlez-vous ? Rose et Jack, ces amant dont la passion fut des plus robustes, que vis-je se passer à la fin ? Est-ce renoncer à la raison pour vivre dans ses sens qu’est l’Amour ? Est-ce céder sa vie à autrui, alors que l’on pouvait les garder toutes deux ? Ce fut loin d’être un sacrifice, un acte altruiste ou héroïse motivée par l’éros et la flamme. Ce ne fut que le reflet de la maussade qu’est l’Amour, tant embelli, tant estimé, mais surtout, tant aveuglant. Quelle fut la destinée de Roméo et Juliette ? Vécurent-ils heureux et eurent-ils beaucoup d’enfants ? Ou alors, leur amour les as-t-il conduits au trépas. A-t-on toujours été honnête envers vous ? Ne vous a-t-on jamais ulcéré, déploré, trahi, poignardé ? Ces mots si doux, vous ayant autrefois envoutés, ces « Je t’aime », à lui ou à elle, ces « Pour toujours et à jamais », existent-ils encore ? Ne vous-a-t-on jamais regardé dans les yeux, prétendu vous avoir aimé, lorsque vous n’étiez autre qu’une distraction passagère ? Vos amants, ont-ils toujours été fidèles envers vous ? N’ont-ils jamais été l’objet de vos pleurs, affliction et dégout ? N’avez-vous jamais regretté que vos chemins se fissent croisés ? N’êtes-vous point détruit lorsque celui ou celle que vous aimez, ne peut vous appartenir ? Lorsque celui ou celle que vous aimez, ne vous correspond pas. Lorsque celui ou celle que vous aimez, vous blesse et contusionne, continuellement, éternellement, vous torture, vous martyrise, vous manipule, vous affaiblit et vous aveugle ? L’amour, est un piège, dames et messieurs. L’on n’en sort jamais lauréat. Le prix que l’on emporte, n’est autre que la perte de soi. Tel en est la loi. Ne vous offrez pas, à une mort prématurée. uploads/Religion/ debat-6-2-l-x27-amour-fait-il-le-bonheur.pdf
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- Publié le Apv 05, 2022
- Catégorie Religion
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