Le péché est l’acte libre par lequel l’homme, en faisant le mal, refuse d’accom

Le péché est l’acte libre par lequel l’homme, en faisant le mal, refuse d’accomplir la volonté de Dieu, se séparant ainsi de lui. La sainteté, est la recherche de la perfection morale et réligieuse, elle caracterise en premier la nature de Dieu et par extension l’état de vie de ceux qui par leur exemple et leur union au Christ sont des modèles pour les autres. L’Eglise vient du mot latin qui signifie assemblée, c’est l’assemblée des fidèles du christ ou des croyants. La sainteté de l’Eglise ou mieux l’autre dimension de sa sainteté, celle des membres de l’Eglise est d’aujourd’hui critiquée. La vie de contre témoignage de certains Pasteurs de l’Eglise embourbés dans de sales et mafieuses affaires, vivant parfois une vie de dépravation morale et sexuelle, leur train de vie luxueux en déphasage avec le message évangélique, et de nos jours les scandales d’abus sexuels et de pédophilie entachent la sainteté de l’Eglise. Ces abus, longtemps tenus secret, sont devenus un scandale qui a sali l’autorité morale de l’Eglise surtout que certains prélats de la haute sphère de la hiérarchie ecclésiale ont été visés par quelques révélations. Il s’agit ici de montrer la sainteté de l’Eglise. Les péchés des membres de l’Eglise enlève-t-elle sa sainteté ? L’Eglise n’est -elle pas constituée des pécheurs ? La Sainteté de l’Eglise est en lien avec le Salut, du coup avec le mystère de l’incarnation et de la rédemption.L’eglise est l’épouse du christ .C’est le Christ qui la sanctifié par son sang,de ce fait ses membres aussi sont sanctifiés. Il serait d’une grande illusion de parler de sainteté en dehors de l’Eglise c’est dans ce sens que saint Ambroise dit qu’il n'y a pas de sainteté en dehors de l'Eglise Mère. En elle seule, comme dans la citadelle de David, on peut trouver le Christ, trouver la vérité et le salut.L’Eglise est le corps du Christ. saint Hilaire n'hésite pas à parler de l'Eglise pécheresse, composée de publicains, de pécheurs et de païens, elle est pardonnée et purifiée par son époux, Jésus, le nouvel Adam. Comme à la pécheresse du repas chez Simon, Jésus lui pardonne ses péchés, pour en faire son épouse, sainte et immaculée. Pour Ambroise, Il n'y a pas de sainteté en dehors de l'Eglise Mère. En elle seule, comme dans la citadelle de David, on peut trouver le Christ, trouver la vérité et le salut : Il ne peut avoir la pureté, celui qui est en dehors de l'Eglise du Seigneur. Dans ce sens, le Sermon de Saint Léon,il dit « En dehors de l'Eglise Catholique, il n'y a rien d'intègre, il n'y a rien de chaste... ». L'argent et l'or de ceux qui sont en dehors de l'Eglise ne peuvent au jour de la colère du Seigneur sauver l'âme de ceux qui les possèdent. Quiconque est sauvé l'est dans l'Eglise ou dans la Jérusalem céleste. Saint Hilaire souligne cela en disant : « Habitons dès maintenant dans l'Eglise, la Jérusalem céleste, pour ne pas être ébranlés à jamais. Habitant dans celle-ci, nous habiterons dans celle-là, car celle-ci est le type de celle- là. Mais celle-ci aussi est céleste, et celle-là est céleste : celle-ci est Jérusalem, et celle-là est l'Eglise de toutes les multitudes des anges, c'est l'Eglise des premiers-nés, c'est l'Eglise des esprits fondés dans le Seigneur ». Le Christ, dit Saint. Hilaire, rassemble dans son Eglise les captifs qu'il a libérés de la domination du péché, « les constituant dans le corps de sa chair. C'est lui en effet qui est l'Eglise, la contenant tout entière en lui-même par le sacramentum, de son corps . La construction de l'Eglise ne sera achevée qu'à la fin du monde. Dans la Bible, Saint Paul dans certaines de ses lettres fait allusion à ce paradoxe du péché des chrétiens qui affectent l’Eglise elle-même, ternissent et souillent le mystérieux et saint corps du Christ. Dans sa première lettre aux Corinthiens, il relevait la présence dans certaines communautés primitives des divisions de manque de foi et de charité, de l’envie, du mensonge, de l’inceste, de la cupidité et de l’impudicité. Toutefois malgré ces péchés, Saint Paul n’hésite pas à appeler les fidèles des saints. Le paradoxe de l’Eglise qui est celui de la coexistence du péché et de la sainteté en elle. Il constitue pour certains une pierre d’achoppement, scandale, un pur non-sens. En dehors d’autres références patristiques, la sainteté de l’Eglise est affirmée par des textes du Magistère. Le symbole baptismal de Jérusalem, celui d’Epiphane, et celui de Nicée- Constantinople ont tous affirmé la sainteté de l’Eglise. Sainte est le premier attribut joint au mot Eglise. Le concile Vatican II, dans Lumen Gentium, la constitution dogmatique sur l’Eglise répète qu’elle est sainte. Ce concile affirme avec la même assurance que l’Eglise est une Eglise de pécheurs en pèlerinage. Elle est vulnérable assaillie de tentations et elle a besoin de pénitence et de réforme. uploads/Religion/ dissertation 51 .pdf

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  • Publié le Aoû 30, 2021
  • Catégorie Religion
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