Priez, ensuite prêchez E.M. Bounds Introduction Nous sommes des créatures socia

Priez, ensuite prêchez E.M. Bounds Introduction Nous sommes des créatures sociables. C’est normal de désirer l’association avec les autres, de se réjouir de la compagnie de ceux qui pensent comme nous. Quand un prisonnier est enfermé dans une cellule où il expérimente la solitude, c’est généralement considéré comme une punition extrême. Cependant, pour le prédicateur appelé par Dieu, les moments de solitude, pendant lesquels il peut avoir des communications sans interruption avec son maître, sont nécessaires et doivent être recherchés. Au milieu d’un moment très occupé dans le ministère, où toute la ville de Capernaüm cherchait Jésus, lui amenant ceux qui étaient malades et possédés de démons, témoignant de sa puissance de guérison, Marc relate : « Vers le matin, pendant qu’il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria » (Marc 1:35). Jésus considérait ces moments de solitude comme étant importants. H devait passer du temps seul avec le Père : un temps où la communion divine ne serait interrompue par quoi que ce soit ou qui que ce soit. Il y a des moments où la prière commune est désirable, où nous nous réunissons avec les autres dans une communion pour chercher Dieu ensemble. Dans Actes, chapitre quatre, nous lisons au sujet de telles prières communes : « Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance » (v. 31). Cependant, de telles prières communes, aussi merveilleuses qu’elles soient, ne peuvent prendre la place de ces moments où le prédicateur doit s’isoler pour passer du temps seul avec Dieu. Jésus a trouvé de telles prières nécessaires, et comme exemple, il a enseigné sa nécessité pour tous ceux qui le suivent dans le ministère public. Si nous échouons à ce point, nous échouerons dans l’œuvre pour laquelle Dieu nous a choisis : celle de prêcher sa Parole bénie. Nos églises doivent devenir une fois de plus des églises qui prient. Il n’y a aucun moyen de devenir des églises puissantes dans le ministère et l’évangélisation si elles ne deviennent puissantes dans la prière. Avant que ceux qui occupent nos chaires ne soient reconnues comme des prédicateurs qui prient, il n’y a pas de chance que nos bancs soient remplis de saints qui prient. Ce petit livret est oǖert à nos ministres avec l’espoir qu’il inspirera un engagement plus sérieux à la prière : des prières d’intercession profondes. On ne doit permettre à quoi que ce soit d’avoir la priorité sur le temps passé seul avec Dieu. Ces extraits du livre de E.M. Bounds intitulé Puissance par la prière, montrent un aspect de l’importance que ce prédicateur méthodiste accordait à la prière. En fait, ils vous donneront une idée du fardeau qui consumait sa vie. Edward McKendree Bounds est né dans le Comté de Shelby, Missouri, U.S.A., en 1835. À l’âge de vingt-quatre ans, il reconnut son appel pour prêcher, et il a travaillé comme pasteur de plusieurs églises de sa dénomination au Missouri, Tennessee et Alabama. Plus tard, il a servi comme éditeur du Christian Advocate. Son œuvre s’est terminée le 24 août 1913, et il a laissé ce monde pour aller au Seigneur. Il chérissait beaucoup sa communion dans la prière avec Lui. Bien qu’il ait beaucoup écrit sur un grand nombre de sujets, E.M. Bounds est mieux connu pour ses ouvrages sur la prière. Le livre, Puissance par la prière, d’où sont tirées les sélections qui se trouvent dans ce livret, a été réimprimé plusieurs fois par de nombreux éditeurs, et a été publié dans plusieurs langues. Parce qu’une très grande partie de ce qui est écrit ici s’adresse à des prédicateurs, j’ai utilisé le titre Priez, ensuite prêchez. Je prie pour que quand vous lisez ces messages ils vous inspireront à devenir un prédicateur qui pourra être identiǗé comme quelqu’un qui a été avec Dieu. Billy Murray Évêque Général L’Église de Dieu de la Prophétie On a besoin d’hommes de prière Étudiez la sainteté universelle de la vie. Toute votre utilité dépend de cela, car vos sermons ne durent qu’une heure ou deux ; votre vie prêche toute la semaine. Si seulement Satan peut faire d’un ministre avide un amant de la louange, du plaisir, de la bonne chair, il a réussi à ruiner son ministère. Adonnez-vous à la prière, et prenez vos textes, vos pensées et vos paroles de Dieu lui-même. Luther passait ses trois meilleures heures dans la prière. — Robert Murray McCheyne Nous sommes toujours pressés et contraints de tous les côtés pour concevoir de nouvelles méthodes, de nouveaux plans, de nouvelles organisations pour faire progresser l’Église et obtenir une croissance et de l’eǝcacité pour l’évangile. Cette mode de notre époque a une tendance de perdre de vue l’homme ou d’enterrer celui-ci dans les plans ou l’organisation. Le plan de Dieu est de faire beaucoup de choses de l’homme et beaucoup plus de lui que de tout autre chose. Les hommes sont la méthode de Dieu. L’Église est en train de chercher de meilleures méthodes ; Dieu est en train de chercher de meilleurs hommes. « Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Jean. » La période qui a annoncé et préparé le chemin pour Christ était liée à cet homme Jean. « Car un enfant nous est né, un Ǘls nous est donné. » Le salut du monde est venu de ce Fils dans le berceau. Quand Paul fait appel au caractère personnel des hommes qui ont répandu l’évangile dans le monde, il résout le mystère de leur succès. La gloire et l’eǝcacité de l’évangile se jouent sur les hommes qui le proclament. Quand Dieu déclare que « l’Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui », il déclare la nécessité des hommes et sa dépendance sur eux comme un canal à travers lequel il peut exercer son pouvoir sur le monde. Cette vérité urgente et vitale en est une que cet âge de machinerie a tendance à oublier. C’est aussi fatal d’oublier ce fait sur la parole de Dieu que de déplacer le soleil de sa sphère. Les ténèbres, la confusion et la mort s’ensuivraient. Ce qu’il faut à l’église aujourd’hui, ce n’est pas plus de machinerie ou une meilleure machinerie, pas de nouvelles organisations ou plus de méthodes ou de nouvelles méthodes, mais des hommes que le Saint-Esprit peut utiliser : des hommes de prière, des hommes puissants dans la prière. Le Saint-Esprit ne coule pas à travers des méthodes, mais à travers les hommes. Il ne vient pas sur la machinerie, mais sur les hommes. Il ne donne pas Ponction aux plans, mais aux hommes : des hommes de prière. Un historien bien connu a dit que les accidents de caractère personnel ont plus à voir avec les révolutions des nations que les historiens philosophiques ou les politiciens démocrates permettront. Cette vérité a son application totale dans l’évangile de Christ, le caractère et la conduite de ceux qui suivent Christ : christianiser le monde, transǗgurer les nations et les individus. Cela est éminemment vrai des prédicateurs de l’évangile. Le caractère ainsi que la bonne fortune de l’évangile sont conǗés au prédicateur. Il fait la fortune ou la ruine du message de Dieu à l’homme. Le prédicateur est le tuyau en or à travers lequel l’huile divine coule. Non seulement le tuyau doit être en or, mais il doit être ouvert et sans défaut, pour que l’huile puisse couler librement et sans obstacle.L’homme fait le prédicateur. Dieu doit faire l’homme. Le messager est, si possible, plus que le message. Le prédicateur est plus que le sermon. Le prédicateur fait le sermon. Comme le lait qui donne la vie coulant des seins de la mère, ainsi tout ce que dit le prédicateur est tinté et imprégné de ce qu’il est. Le trésor se trouve dans des vases de terre, et le goût du pot imprègne et peut décolorer. L’homme, l’homme entier, se trouve derrière le sermon. La prédication n’est pas la performance d’une heure. C’est le reǘet de toute une vie. Il faut vingt ans pour faire un sermon, parce qu’il faut vingt ans pour former l’homme. Le vrai sermon est une chose qui prend toute une vie. Le sermon grandit parce que l’homme grandit. Le sermon est puissant parce que l’homme est puissant. Le sermon est saint parce que l’homme est saint. Le sermon est plein d’onction divine parce que l’homme est plein de fonction divine. Le sermon ne peut pas se lever dans ses forces qui donnent la vie au-dessus de l’homme. Les hommes morts délivrent des sermons morts, et les sermons morts tuent. Tout dépend du caractère spirituel du prédicateur. Sous la pratique juive, le souverain sacriǗcateur avait inscrit en lettres ornées sur un fronteau doré : « Sainteté à l’Éternel. » Ainsi tous les prédicateurs dans le ministère de Christ doivent être formés uploads/Religion/ edward-mckendree-bounds-priez-ensuite-prechez-ebook.pdf

  • 46
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Nov 18, 2021
  • Catégorie Religion
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.7446MB