ENQUETE COMMUNALE A) la commune 1. DENOMINATION PRECISE DE LA COMMUNE Schaerbee
ENQUETE COMMUNALE A) la commune 1. DENOMINATION PRECISE DE LA COMMUNE Schaerbeek, une des 19 communes de la Région de Bruxelles- Capitale, s’étend sur 8,1 km2. Elle est limitrophe des communes de Bruxelles-ville, Saint-Josse-ten-Noode, Evere, Etterbeek et Woluwe-Saint-Lambert. C'est la seule commune de la ville de Bruxelles à ne pas posséder d'armoiries. C'est pourquoi elle reste souvent apparentée à ses couleurs du drapeau "Blanc vert". Elle compte 118 887 habitants. 2. PRESENTATION DE LA COMMUNE1 2.1 Contexte régional Superficie : 8,1km2 1Schaerbeek est une commune riche de potentialités aussi bien sur le plan culturel et architectural qu'en termes de qualité de vie. Outre ses nombreuses infrastructures sportives, ses crèches, sa nouvelle maison de repos, un bassin de natation récemment rénové, des théâtres, un réseau complet d'enseignement, elle peut s'enorgueillir de posséder le Parc Josaphat, véritable musée de sculptures en plein air. Aux abords de ce parc s'alignent de belles avenues arborées où l'on rencontre de nombreux hôtels de maître. Dans la rue Royale Sainte-Marie, les Halles, ancien marché couvert caractéristique de l'architecture métallique de la fin du 19ème siècle, sont aujourd'hui transformées en centre d'animation et de création artistique. Inauguré en 1887, l'hôtel communal de style renaissance italo-flamand constitue un véritable petit musée. Pour les amateurs de culture, des activités et des expositions sont organisées sur les thèmes les plus variés. Partout sur le territoire de la commune sont entrepris des travaux de rénovation. Située à mi-chemin entre les centres internationaux de l'OTAN et de l'Union européenne, Schaerbeek est aujourd'hui en pleine mutation. Géographique Coordonnées: 50 ° 52'14 "N, 4 ° 22 '40" E Décimales: 50.8705555555556, 4.37777777777778 Zoom: 13 Scale: ± 1:50000 Région: Belgique Type: ville 1 Site officiel de Schaerbeek 1 2.2 Histoire de la commune de Schaerbeek 2.2.1 Etymologie Schaerbeek (orthographié " Scarenbecca " en 1120, " Scarenbeke " en 1138, " Scharenbeke " en 1286, " Scharebeek " en 1702 puis " Schaerbeek " en 1841) doit son étymologie, selon certains historiens, à la conjonction du mot franc SCHAER (" entaille ") et du mot BEEK (" ruisseau "). Littéralement, le nom de Schaerbeek signifierait donc "le ruisseau aux rives escarpées". Certains objets découverts fortuitement lors de travaux de terrassement aux 19 et 20ème siècles, laissent prédire que Schaerbeek était déjà habité à l’époque néolithique puis occupé par les Romains au temps des Nerviens. En 1861 par exemple, lors de l’élargissement de la chaussée de Haecht (dans le jardin de l’actuel Lycée Emile Max), on mit à jour des tombes gallo-romaines. On y trouva des urnes contenant des médailles de bronze datant de l’an 117 (règne de l’empereur Hadrien) ainsi que des vases et des poteries. Deux ans plus tard, lors des travaux de fondation de l’église royale Sainte-Marie, au lieu-dit "Zavelberg ", on découvrit des voûtes attestant de l’existence en cet endroit d’un ouvrage de défense romain. En 1908 enfin, des armes et des outils en silex de l’âge de la pierre polie furent également découverts dans la vallée Josaphat, au lieu-dit "Kattepoel". Schaerbeek était d’ailleurs au tournant de deux voies romaines secondaires de la route Cologne-Tongres-Mer du Nord (Boulogne). Une de ces voies partait d’Asse, où était établi un important camp romain de ravitaillement des armées, et se dirigeait, via Bruxelles, vers Elewijt, autre grand centre romain, puis ensuite vers Louvain et Tongres. Son tracé suivait, à Schaerbeek, celui de la rue de la Poste et de la chaussée d’Helmet. L’autre partant de Bavay (France) aboutissait à Elewijt via Maubeuge, Ecaussines, Tubize, Uccle, Bruxelles, Schaerbeek, Machelen et Vilvoorde. A Schaerbeek encore, son tracé suivait celui de la chaussée de Haecht. La première mention du nom de la commune apparaît dans un acte de 1120 dans lequel l’évêque de Cambrai, BURCHARD, attribuait la gestion ainsi qu’une part des revenus des églises de Scarenbecca et d’Everna (Evere) au chapitre de Soignies. Le territoire appartenait alors aux Ducs de Brabant. Parmi ceux-ci, le sire EVERWIN, dit de SCARENBEKE, qui vécut au début du 12ème siècle dans une demeure fortifiée au bord du Maelbeek, à hauteur de la place de Houffalize, en face du Neptunium. Cette demeure, appelée " Château la Motte " (parce qu’elle était élevée sur un monticule entouré d’eau) fut transformée au cours des siècles et subsistait encore au 17ème siècle. On ignore la date de sa démolition. Au Moyen Age, le duc Jean II de Brabant engloba Schaerbeek dans la "Cuve de Bruxelles ", en soumettant son territoire, en 1301, à la juridiction de l’échevinat de Bruxelles. Au 14ème siècle, les seigneurs de Crainhem possédaient des biens à Schaerbeek, entre la chaussée de Haecht et le boulevard Léopold III. La moitié de ces biens fut cédée, en 1389, à Henri, Seigneur de Heverlee, qui revendit cette partie en 1390 à Jean Van den Spieghel, dit de Speculo. Ce dernier y construisit une maison de plaisance et obtint de la duchesse Jeanne de Brabant le droit d’établir une garenne ou chasse privée sur les terres avoisinantes qu’il avait acquises de Sweder van Zuylen d’Abcoude, Seigneur de Gaesbeek. La propriété, où l’on élevait le gibier servant à la chasse, conserva longtemps le nom de "Warande " (garenne). Elle passa aux Chevaliers d’Ophem par le mariage de Marguerite de Speculo (fille du précité), puis aux de la Tour qui la revendiquent en 1647 aux de Boisschot, barons de Zaventem. Ces derniers la conservèrent jusqu’à la fin du 18ème siècle. 2 Philippe le Bon et son fils Charles, ducs de Bourgogne, possédaient eux aussi, en 1425, des territoires sur le territoire de Schaerbeek (entre la rue de la Consolation et la chaussée de Louvain (Wijngaerdberg)). Un peu plus loin, au lieu-dit "Twee Linden " (Deux Tilleuls), à l’intersection de la rue du Noyer et de la rue Charles-Quint, se faisaient, à cette époque, la réception des princes rendant visite à leur bonne ville de Bruxelles, deuxième capitale du duché. Ils devaient y jurer d’observer les privilèges du chapitre de Sainte Gudule, dont ils allaient fouler le territoire. Dès le 15ème siècle, la première foire de Schaerbeek porte le nom de " foire de Diegem ", simplement parce qu’elle tombait au même moment que le pèlerinage de Sainte Corneille à Diegem. Elle s’étendait le long des voies conduisant à l’église Saint Corneille. Du 11ème siècle à la fin du 18ème, Schaerbeek demeure entièrement rural. C’est un modeste village rassemblé autour de la vieille église Saint-Servais, située à l’origine au milieu de l’actuelle avenue Louis Bertrand, à hauteur du " vase monumental " (cette oeuvre, intitulée "Les Bacchantes " fut sculptée par Godefroid Devreese et offerte à l’administration communale par Raoul Warocqué 1911). L’ancienne église Saint-Servais, bâtie en 1300 à l’emplacement d’une chapelle datant du début du 12ème siècle, eut à souffrir des méfaits des iconoclastes au 16ème siècle. Restaurée à différentes reprises (en 1637 et en 1773 entre autres) et agrandie en 1842, elle est désaffectée en 1879 (lors de l’inauguration de la nouvelle église Saint-Servais, construite à l’angle de l’avenue Louis Bertrand et de la chaussée de Haecht), puis transformée en académie de dessin et en gymnase en 1891 et finalement démolie en 1905. Les deux églises Saint-Servais ont donc coexisté pendant plus d’un quart de siècle. En 1540, Jacques de Deventer publie un plan sur lequel Schaerbeek figure pour la première fois. Le village compte à 112 maisons et 600 habitants. Une partie du territoire de Schaerbeek est alors occupé par des jardins légumiers d’un excellent rapport, à l’exception des champs presque incultes qui le séparent du centre de Saint-Josse, et que l’on nommait Zavelberg (montagne de sable) parce que le sol y était extrêmement sablonneux. Une autre partie était consacrée à la culture de la vigne. Au sud-est, le plateau de Linthout était couvert d’un bois (faisant partie à l’origine de la Forêt de Soignes) s’étendant par le bois de Woluwé jusqu’à la Woluwe à Woluwé-Saint-Lambert et par celui de Melsdal jusqu’à Auderghem. La chaussée de Louvain était un chemin qui, il y a deux siècles, bordait sa lisière. Ce bois, rasé en 1833 et converti un an plus tard en un champ de manœuvres, est transformé, au 20ème siècle, en quartier résidentiel. Notons que les grès et les pierres à bâtir que l’on extrayait jadis de ce plateau servirent, entre autres, à la construction de la collégiale Saint- Michel. A l’époque, outre les jardins et champs nourriciers de Bruxelles, les Schaerbeekois utilisent des ânes, comme bête de trait ou de somme. L’élevage des ânes y était d’ailleurs réputé depuis l’époque des croisades; aussi appelait-on Schaerbeek le pays des ânes (en 1786, il y en avait 1158!). Tous les matins, une caravane de petits ânes lourdement bâtés quittait Schaerbeek et se dirigeait vers le marché de Bruxelles, empruntant un chemin qui fut baptisé "Ezelsweg " (chemin des ânes) qui n’est autre que l’actuelle rue Josaphat. Quand cette caravane trottinait dans les rues de Bruxelles, les ménagères disaient "les ânes de Schaerbeek sont là! ". C’est ainsi que, confondant les âniers et leurs bêtes, on affubla les autochtones du sobriquet d’ânes, ce qui ne les vexa nullement, bien uploads/Religion/ enquete-communale-final.pdf
Documents similaires
-
12
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mai 06, 2022
- Catégorie Religion
- Langue French
- Taille du fichier 2.2916MB