Explication de La Sainte Trinité : Pour commencer, nous croyons en un Dieu en p
Explication de La Sainte Trinité : Pour commencer, nous croyons en un Dieu en particulier, et pas en le divin en général, ou en un Dieu n’importe lequel. Nous croyons en le Dieu d’Israël, qui s’est manifesté à Moïse et Abraham, qui a parlé par les Prophètes et qui s’est incarné parmi nous et reviendra dans toute Sa Gloire juger les morts et les vivants. Notre conception de Dieu tire ses racines de la conception Judéenne de Dieu, qui elle-même naît des révélations que Dieu fait de Lui-même. Tout au cours de l’histoire de notre peuple, le peuple de Dieu, jusqu’à la révélation des révélations, manifestation des manifestations. L’Incarnation. Qui est certainement le point central de notre religion, les révélations s’arrêtent avec Saint Jean et le livre de l’Apocalypse. Après lui, nous considérons que nous savons tout ce que Dieu a bien voulu nous révéler sur Lui-même : et nous refusons absolument d’inventer des choses qu’Il nous aurait pas révélé. Dieu, depuis le début de la Genèse se manifeste aux hommes, comme étant unique et multiple, dès le début, on parle de Sa Parole et de Son Esprit, dès le début, on le nomme au pluriel et dès le début on insiste sur son unité. Quel est ce Dieu qu’on nomme au pluriel mais qu’on accorde au singulier ? Quel est ce Dieu qui est inaccessible et transcendant, mais pourtant immanent et communique avec le monde ? Quel est ce Dieu qui est simple mais qui agit, et qui est qualifié ? Nous le voyons dans les épisodes successifs de l’histoire de la révélation de Dieu au monde, dans Ses manifestations successives à Abraham et Moïse. Dans Ses Actions dans le monde, que Dieu n’est pas seulement unique, Il est aussi multiple. Parlons par exemple, de l’Ange du Seigneur. L’Ange du Seigneur qui semble bien être distinct de Dieu, vu qu’on l’appelle Ange, c’est-à-dire, Envoyé. Mais qui pourtant est traité, nommé, adoré, comme s’il était Dieu. Quand Dieu agit, c’est Lui qui agit, pourtant Il est distinct de Dieu, en vérité, c’est par Lui que Dieu agit dans le monde, tandis que Dieu en semble tout à fait séparé (du monde). Parlons de l’Esprit Prophétique, qui inspire les Prophètes, pareillement, Il semble distinct de Dieu, pourtant Il fait l’action de Dieu dans le monde. L’Ange du Seigneur et l’Esprit prophétique sont nommés, Eternel, Dieu, Seigneur, on leur attribue ce qui ne peut être attribué qu’à Dieu. Et pourtant il n’y a qu’un seul Dieu, c’est bien sûr un des messages, sinon le message le plus important de Dieu au monde, qu’Il est le seul Dieu, Il le dit d’ailleurs dans le schéma d’Israël : Ecoute Israël, l’Eternel est notre Dieu, l’Eternel est Un. Mais une question brûle nos lèvres et brûlait les lèvres des Judéens. Que veut dire le fait que Dieu est Un ? Il est Un en quoi ? Et en quoi Il est Un ? Que veut dire ce mot, Ehad, qui peut autant vouloir dire, Unique, Unifié, Uni Qui est utilisé pour dire qu’un homme et une femme mariés sont uns. Ou encore, quand Jacob parle à Pharaon, que ses deux rêves sont uns. Comment faire sens de l’apparente contradiction entre la multiplicité de Dieu : qui transparaît partout dans l’Ecriture : les actes divins sont multiples, Dieu est nommé au pluriel et il semble y avoir plusieurs acteurs divins différents. Et l’unité de Dieu : qui est elle aussi présente partout dans les Ecritures, avant que Le Fils s’incarne et nous éclaire, de nombreux penseurs et théologiens Judéens ont essayés de faire sens de tout ça : Aristobule de Panéas ( ?/-160) Philon d’Alexandrie (-20/45). Ils se sont rendu compte que, si la Divinité était unique, les sujets ou personnes ou acteurs divins sont multiples. C’est ce qu’on appelle la théologie des deux pouvoirs. Il y a Dieu, et il y a l’Ange du Seigneur, les deux sont divins et unifiés, unique, ehad. Et c’est par l’Ange du Seigneur que Dieu agit dans le monde. Ce Personnage : l’Ange du Seigneur est aussi appelé Logos : car ils se rappellent de la Genèse : Dieu a tout créé par Sa Parole Créatrice, Le Logos. Et de la même manière que toutes ses actions passent par l’Ange du Seigneur, cette première action aussi, la création du monde, est passé par cette Personne. Ils ont aussi un début de Pneumatologie (théologie du Saint-Esprit) : ils se demandent ce qu’est cet Esprit qui vogue sur les eaux, cet esprit qui inspire les Prophètes. Enfin ils ont un début de Christologie, ils attendent le Messie. Et, suivant les Ecritures, ils savent que ce Messie est le nouvel Adam et qu’Il est venu réparer ce qu’Adam a commis. Il est même appelé Adam Divin, Homme Divin. C’est l’Adam Kadmon, Et, Suivant les Ecritures, au Messie aussi est attribué pleins de choses réservés à Dieu : Il juge le monde, Il gouverne le monde, Il est tout puissant. Qui est cet homme Divin qu’ils attendent ? Toutes ces choses-là, présentes sous l’état de préfiguration dans l’Ancien Testament et donc, présente à l’état de spéculation inachevé chez les théologiens Judéens ont été confirmés par Dieu, Dieu leur a donnée raison, en effet, Le Messie est venu, ce Messie était La Parole créatrice, Le Logos, l’Ange du Seigneur, Le Fils de Dieu, qui s’est incarné, a assumé la chair humaine. Dans ce que ce Fils de Dieu, Lui-même Divin, Lui-même Dieu nous a révélé est exposé clairement l’unité de Dieu mais la distinction entre Lui, Le Père et Le Saint-Esprit. La Divinité du Christ par ses paroles, ses actes, devient évidente. Celle du Saint-Esprit est également confirmée par Le Christ, disant même que le nier c’est faire un péché impardonnable. Après la mort, la résurrection et la montée au ciel du Christ, puis l’envoi du Saint-Esprit pour guider l’Eglise. Les successeurs du Christ, ses Apôtres et disciples bien guidés. Suivant les paroles et les actes du Christ, qu’ils retranscrivent dans les Evangiles, suivant les enseignements du Christ, qu’ils retranscrivent dans des lettres personnels et qu’ils passèrent à leurs propre disciples. Suivant également la Tradition des Judéens venus avant eux, proclamèrent l’unité de Dieu, la Divinité du Christ et celle du Saint-Esprit. Leurs successeurs, les Pères Apostoliques, firent de même, également les Pères apologètes, qui eux eurent de surcroît, à défendre cette vérité révélée contre un phénomène nouveau : l’hérésie. La négation de ce que Dieu nous a révélé et c’est ces Pères apologètes qui, défendant cette vérité que Dieu nous a révélé, décidèrent de nommer cette vérité, ce système, cette façon dont Dieu existe qu’il nous a révélé. Trinité, le mot apparaît chez Saint Théophile d’Antioche en grec (IIème siècle) et chez Tertullien (IIème siècle) en latin. Ainsi ils défendirent La Trinité contre les hérétiques. Mais, au tournant du IVème siècle, une nouvelle hérésie apparue d’une ampleur inégalée qui tenait tout son vocabulaire et tous ses arguments tout son système divin non pas de la révélation, de la tradition des Apôtres et des Judéens, mais, de la philosophie grecque. Ces gens-là, ce sont les ariens, les ariens déviaient sur deux points primordiaux. Premièrement, que Dieu Le Père n’a pas toujours de toute éternité été Père : ce qui est un blasphème scandaleux contre Lui, et qui implique également que Le Fils n’est pas éternel. Deuxièmement, que Le Fils était d’une essence similaire à celle du Père, mais pas la même : en somme qu’il était une sorte d’autre Dieu. Voilà donc les deux blasphèmes de l’arianisme : nier l’éternité de la paternité du Père, et rendre Dieu non pas unis, unique, mais désunis car d’essence différente : du polythéisme. Sont introduit dans Le Christianisme ces nouveaux mots qui viennent de la philosophie grecque, notamment le mot Essence, Ousia. C’est-à-dire ce qu’est quelque chose, sa nature. C’est à partir de ce moment-là, pour répondre aux ariens, puis aux autres hérétiques inspirés de l’hellénisme que l’Eglise va commencer à utiliser des termes grecs issu de la philosophie pour qualifier ses catégories et concepts Judéens issus de la révélation. C’est la naissance de la Triadologie tel qu’on la connaît aujourd’hui : le fond de la doctrine n’a pas changé, la révélation n’a pas été corrompue mais défendu. Mais on l’a traduit en des termes grecs issus de la philosophie. Ousia donc, puis Hypostasis, Energeia et pleins d’autres termes. Voilà l’introduction nécessaire pour parler de La Trinité, avec ces mots grecs que nous avons gardés tels qu’exposé magistralement par les Pères Cappadociens, qui donc, après les Pères prénicéens qui l’exposait d’une manière simple selon la révélation, eux l’exposent de manière systématique avec un vocabulaire précis. Pour répondre aux exigences de rigueur philosophique des ariens et de leurs successeurs : les anoméens : qui eux pensaient carrément que Le Christ n’était pas Dieu, mais que Dieu n’était qu’une sorte de monade absolument simple et ils réussirent à répondre à ces défis avec un brio inégalable. Quel est donc La Trinité ? Il y a un Dieu, Le Père. uploads/Religion/ explication-de-la-sainte-trinite.pdf
Documents similaires










-
36
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mai 04, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
- Taille du fichier 0.0638MB