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49. GRAND INSPECTEUR ou CHEVALIER DE L’AIGLE BLANC ET NOIR (1821) Photocopie de

49. GRAND INSPECTEUR ou CHEVALIER DE L’AIGLE BLANC ET NOIR (1821) Photocopie de manuscrit CARCASSONNE ms 144 n° 19 Bibliothèque de la ville de CARCASSONNE (en mairie) 16 pages MàJ mars 2010 Tome 1 de 2 - Page 603 sur 701 CKS_0006034/25 GRAND INSPECTEUR ou CHEVALIER DE L’AIGLE BLANC et NOIR (1821) Ce grade fut établi à JERUSALEM en 1128, sous le pontificat du pape HONORUS 11, du temps d’Enguerrand DUPUIS, gentilhomme de la province du Dauphiné, alors élu en 1118, Grand Maître de l’ordre de Saint-JEAN de JERUSALEM, maintenant ordre de MALTE. Le chef du Grand Inspecteur des Chev∴ Grands Elus de l’Aigle Blanc et Noir est le Trois Fois Grand Maître, FREDERIC roi de PRUSSE, pour le titre de Trois Fois Puissant Grand Commandeur. OUVERTURE du CHAPITRE Le Grand Chapitre de G∴ Elu doit être composé de 5 Frères revêtu de ce grade. Ils doivent tous être vêtus de noir, avec des gants blancs ; le cordon est un large ruban noir, de l’épaule gauche à la hanche droite, auquel pend l’attribut de l’Ordre, qui est une croix rouge. Les Chev∴ teutoniques avaient coutume de la porter dans le milieu de deux épées en croix : ils ne portent pas de tablier. Il n’y a ni décoration ni emblème dans le Chapitre : le rideau étant entièrement tiré, on figure sur le plancher, l’échelle mystérieuse qui doit être couverte jusqu’à ce que le Réc∴ ait prononcé son obligation.Il faut observer de ne jamais admettre à cet éminent grade qui que ce soit, s’il n’a pas pleinement prouvé sa fidélité à l’Ordre, et aux FF∴ qui, composent ce Chapitre. Deux serviteurs FF∴ doivent être avec le candidat dans un autre appartement jusqu’à ce qu’il soit introduit, les trois autres restant dans celui du chapitre pour aider à la réception. Un chev∴ de l’At∴ B∴ et N∴ ne peut initier aucun F∴ dans ce grade éminent, sans y être autorisé par un pouvoir spécial d’un Chap∴ signé et aussi d’un G∴M∴ lui- même. Quand on fait une réception le G∴ Com∴ reste derrière un rideau pour que le candidat ne puisse connaître qui l’a initié. Q - Ill∴ Chev∴ êtes-vous G∴ Elus R – oui ! T∴ F∴ Ill∴, je le jure D – Comment avez-vous été élu à ce grade ? R – La fortune se décide en……. D – Quelle preuve pouvez-vous me donner de votre A∴ ? R – Une caverne en a été ….. D – Que fîtes-vous dans cette caverne ? R – J’exécutais une commission. D – Avez-vous pénétré plus loin ? R – Oui ! Trois Fois Ill∴ G∴M∴. D – Comment vous croirai-je ? R – mon nom est Chev∴ de l’Aigle B∴ et N∴, vous m’entendez ? Q – quelle heure est-il ? R – L’heure du silence. Le 3 FOIS ILLUSTRE GRAND MAITRE dit MàJ mars 2010 Tome 1 de 2 - Page 604 sur 701 CKS_0006044/25 Puisqu’il est ainsi, donnez-moi le signe pour me convaincre de vos connaissances. En ce moment tous les FF∴ se lèvent, lèvent leur épée en haut, signe de surprise. Alors le GRAND COMMANDEUR dit Ill∴ Chev∴ le Chapitre est ouvert. Aussitôt que les Chev∴ qui sont dans l’autre chambre avec le candidat ont entendu les coups frappés par le Grand commandeur, qui leur apprend que le Chapitre est ouvert, ils se rendent à la porte à laquelle un des FF∴ frappe. Un de ses F∴ va ouvrir et lui demande ce qu’il veut. Un chev∴demande à parvenir au grade de G∴ Elu ; il a tous les grades requis, et les qualités qui lui sont nécessaires Le TROIS FOIS G∴ COMMANDEUR dit Ill∴ Chev∴, pouvons-nous admettre ce maçon parmi nous sans craindre son indiscrétion Alors les trois Puissants approchent, ils le prennent mutuellement par la main et prononcent ensemble l’obligation suivante : Nous jurons et promettons devant Dieu, vivant, toujours suprême, de venger la mort de nos ancêtres, et que quiconque de nous commettra la plus légère indiscrétion sur le secret de notre ordre, sera enterré sous le trône de cet Ill∴ Maître. Que Dieu nous protège dans un dessein, et nous maintienne dans l’Egalité et la droiture. RECEPTION Les deux Chev∴ ayant introduit le candidat dans le Chapitre le livrent entre les mains du G∴Commandeur, se retirent tous quatre pour garder la porte d’entrée et autres portes, s’il y en a ; c’est pourquoi ils sortent du Chapitre attendu que personne ne doit assister à la réception d’un Ch∴ de l’Aigle. Quand le candidat est dans le chapitre, il se prosterne le visage contre terre ; Alors le GRAND MAITRE lui retrace les principaux points de la Maçonnerie depuis le commencement jusqu’à l’époque de l’assassinat d’HIRAM – ABIF, le désir de SALOMON de punir les traîtres assassins, de la manière la plus exemplaire, les moyens qu’il employa pour disposer les Maîtres qui furent à la recherche des trois assassins, pour exécuter la vengeance. Il lui rappelle le zèle constant de JOABEN et STOKIN, qui d’après leur pénible recherche par ordre de SALOMON eurent le bonheur de trouver dans la grande arche, parmi les ruines du Temple, le précieux trésor des parfaits maçons. Il lui rappelle encore la fermeté des Grands Elus et Sublime Ecossais, lors de la destruction du temple et les risques qu’ils coururent, en passant à travers les ennemis afin de parvenir à la Voûte sacrée pour découvrir le pilier de la Beauté, et empêcher en effaçant le mot ineffable, qu’il ne fut profané et lui rappelle les 70 années de captivité, et la clémence de CYRUS, roi de ÊRSE, qui à la requête de ZOROBABEL, non seulement, rendit la liberté aux Israélites, mais, encore, ordonna que tous les trésors pris dans le Temple lors de sa destruction par NABUCHODONOSOR, leur fussent restitués pour décorer le nouveau Temple, qu’il lui ordonna de bâtir en l’honneur du Dieu infini, et qui le créa Chev∴ ; il lui rappelle encore la clémence de DARIUS envers ZOROBABEL, à la tête de l’ambassade de JERUSALEM à BABYLONE sur leur plainte contre les Samaritains qui refusaient de participer aux finitions du nouveau Temple, conformément aux ordres de CYRIUS, son prédécesseur, en faveur des Chev∴ d’Or∴, quand ils reçurent leur ordre de DARIUS en forme d’Edit qui regardait la Samarie. Comment les ambassadeurs furent reçus à JERUSALEM, élevés à la dignité de princes par le temple. MàJ mars 2010 Tome 1 de 2 - Page 605 sur 701 CKS_0006054/25 Il lui rappelle ensuite la destruction du Second Temple, comment les plus zélés Maç∴ s’unissaient pour un chef aussi bénévole qu’équitable, travaillèrent à réformer leurs mœurs, et firent naître dans leur cœur des sentiments qui les rendirent dignes. Leurs ouvrages les firent particulièrement distinguer et estimés du vivant de MAUCHEM qui fut le plus remarquable parmi eux. Une grande quantité d’entre eux embrassèrent le Christianisme et communiquèrent leur fierté aux Chrétiens qui en portèrent le jugement le plus avantageux. Ils vécurent en commun ; ils ne formaient qu’une seule et même famille ; ils démontraient combien l’ordre de la Maç∴ les soutint jusqu’au 6° siècle, et comment ensuite il tomba en léthargie, quoiqu’il se fut toujours trouvé quelques fidèles Maçons, qui ont prouvé clairement par l’éclat que l’ordre reçu en 1118, lorsque deux grands Elus se présentèrent à GARIMOND, prince de JERUSALEM, Pontife et Chev∴ Maç∴. Ils prononcèrent leur serment entre ses mains ; ils lui apprirent les succès et les progrès des princes qui allèrent à la conquête de la terre sainte. L’alliance et les obligations qu’ils contractèrent entre le prince, furent qu’ils répandirent la dernière goutte de leur sang pour rétablir dans JERUSALEM le culte du Très haut. Ils l’instruisirent des évènements de cette guerre qui les empêchaient d’accomplir leurs desseins, et qu’en conséquence, ils continueraient de pratiquer par la théorie, ce qu’ils avaient juré d’observer, en admettant jamais dans le cœur de l’Ordre que ceux finalement, qui auraient donné des preuves d’amitié, de constance et de discrétion. Enfin l’Illustre Commandeur lui fait l’histoire générale et généalogique de l’ordre de la maçonnerie, de ses progrès, et de la manière dont il soutint jusqu’à l’époque, et jusqu’aux circonstances qui ont donné lieu au grade auquel le candidat aspire, grade qui lui donnera une parfaite connaissance des grades précédents, et lui apprendra à connaître comment la maçonnerie nous est parvenue. Après quoi, le candidat prête son obligation. OBLIGATION Moi…………je jure et promets, de ne jamais révéler le secret du Grand Elu Parfait Chevalier de l’Aigle Blanc et Noir, à aucune personne, à venger la maç∴ contre les traîtres ; de ne jamais recevoir dans ce grade que ceux parvenus à celui de Princes de JERUSALEM, Chev∴ du Soleil, et seulement par l’autorité d’un chap∴, régulièrement constitué, figuré et …….de la main du Grand Maître. Je promets d’être prêt en tout temps, à conquérir la terre sainte, quand j’en serai sommé d’y paraître, de porter obéissance au prince du vrai secret, et si je manque à cette obligation, je consens que toutes les peines portées pour me punir me uploads/Religion/ grand-inspecteur.pdf