0 Le Miracle de Saint-Christ (21 juin - 17 juillet 1979) 1 Dans les A. A. S. du

0 Le Miracle de Saint-Christ (21 juin - 17 juillet 1979) 1 Dans les A. A. S. du 29 décembre 1966 a été publié un Décret de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi daté du 15 novembre 1966, approuvé par Sa Sainteté le Pape Paul VI le 14 octobre 1966. Selon ce Décret qui entra en vigueur trois mois après sa publication, les articles 1399 et 2318 du Droit Canon ont été abrogés. Il est dès lors permis de diffuser sans imprimatur des écrits se rapportant à de nouvelles apparitions, révélations ou prophéties. 2 3 AVERTISSEMENT Le Miracle de Saint-Christ désigne l’ensemble des faits surnaturels qui se sont déroulés entre le 21 juin et le 17 juillet 1979, dans une maison ayant appartenu à un prêtre, à Saint-Christ, petit village d’une province de France. Ce Miracle affecte une statue du Sacré-Cœur provenant du sanctuaire du « Christ-Roi, Prince de la Paix et Maître des nations ». Ce sanctuaire, édifié rue Tournefort à Paris par les bénédictines du Saint-Sacrement, entre 1935 et 1940, fut démoli en 1977. Le jeudi 21 juin, jour octave de la Fête-Dieu, une Hostie d’origine inconnue apparaît sur la poitrine de la statue du Sacré-Cœur. Le vendredi 22 juin, fête du Sacré-Cœur, un cœur sanglant se forme au centre de l’Hostie. Le Père Guigon (†)1 présent sur les lieux au moment des faits, a suivi et consigné jour après jour les différentes phases du Miracle, à la demande du Chanoine Ridolfi (†)2 avec lequel il correspondait. L’Hostie apparait légèrement déformée sur la plupart des photographies, ceci étant la conséquence des aspersions d’eau bénite effectuées par le Père Guigon, conformément au Rituel Romain. La chronologie qui suit est un résumé succinct rédigé par le Chanoine Ridolfi à partir du rapport détaillé du Père Guigon. Les illustrations qui l’accompagnent sont des reproductions de photographies prises par des témoins du miracle en 1979. Le Miracle de Saint-Christ devait rester caché jusqu’à maintenant. L’heure est venue de le porter à la connaissance du plus grand nombre. Le dimanche 27 décembre 2009 Ŕ Saint Jean le Bien-Aimé. 1 Révérend Père Paul Guigon (15 juillet 1913 - 4 février 2001), prédicateur de retraites de Saint Ignace. 2 Chanoine Dominique Ridolfi (17 février 1918 - 22 novembre 1987), curé doyen de huit paroisses de Corse. Auteur de l’ouvrage « Simon Pierre, rocher biblique », Apostolat des Editions, Arpajon, 1965. 4 La chapelle du « Christ-Roi, Prince de la Paix et Maître des nations » à Paris, d'où provenait la statue du Miracle de Saint-Christ. Ce sanctuaire dédié au Christ-Roi s'élevait au 16 rue Tournefort, sur le terrain du monastère des dames bénédictines du Saint-Sacrement. Sa construction fut lancée en 1935 par le cardinal Verdier, archevêque de Paris, et les supérieures du monastère, suite aux apparitions du Christ à l'une des religieuses, Olive Danzé, en religion Sœur Marie du Christ-Roi3. Notre-Seigneur lui avait fait connaître son désir d’avoir un trône dressé sur la montagne Sainte-Geneviève, sous la forme d'une chapelle consacrée au triple vocable : « Christ-Roi, Prince de la Paix et Maître des nations ». Les dons affluèrent et le sanctuaire fut achevé vers 1940. Mais curieusement, l'année suivante, un ordre émanant de Rome força Sœur Olive à quitter le monastère de la rue Tournefort. Malgré la bienveillance du Pape Pie XII à son égard (il lui accordera une audience en 1953), Sœur Olive ne put jamais réintégrer son monastère parisien et mourut en 1968 à Plogoff, dans sa Bretagne natale. Pendant ce temps, le monastère de la rue Tournefort se vidait et menaçait de fermer. Alors que les promoteurs immobiliers se présentaient, quelques catholiques tentèrent de sauver le sanctuaire du Christ-Roi. Mais les autorités religieuses ne s’impliquèrent pas, et les bâtiments du monastère de la rue Tournefort furent vendus. Le sanctuaire du Christ-Roi fut démoli en février 1977, puis remplacée par un immeuble résidentiel. Les statues du sanctuaire, dont celle du Sacré-Cœur, furent recueillies par des particuliers et placées dans des oratoires privés. 3 La vie de la mystique bretonne Olive Danzé, bénédictine du Saint-Sacrement à Paris, a été relatée par le Père Bourcier et Monsieur Jean-Baptiste Roussot dans leurs ouvrages respectifs : - « La messagère du Christ-Roi », BOURCIER RP, Editions Résiac, Montsûrs, 1992. - « La Colombe de France Ŕ La vie et la mission de sœur Marie du Christ-Roi », ROUSSOT J-B, Editions Résiac, Montsûrs, septembre 2001. 5 6 Chronologie4 « Jeudi 21 juin 1979. Une hostie de petite dimension d’origine inconnue apparait sur la poitrine du Sacré-Cœur. Vendredi 22 juin. Fête du Sacré-Cœur. Ŕ 8h30 : Une tache rouge en forme de cœur se dessine au centre de l’Hostie5. 4 Chronologie concise du Chanoine Ridolfi tirée du rapport du Père Guigon. 5 Il est intéressant de comparer ces faits avec les visions de Sœur Marie du Christ-Roi, dite Sœur Olive. Extraits tirés de « La Colombe de France Ŕ La vie et la mission de sœur Marie du Christ-Roi », ROUSSOT J-B, Editions Résiac, Montsûrs, septembre 2001, pages 49 et 58-59 : Le jeudi 3 février 1927 : « le matin, vers six heures, Sœur Olive vit au-dessous du ciel de lit, vers le pied, une Hostie lumineuse, avec un cœur rouge au centre, des gouttes de sang en découlant. D’une croix, également dans l’Hostie, sortaient des rayons. Sœur Olive appela sa petite sœur infirmière, disant : " Sœur Marie-Cécile, l’Hostie !... ". Après un moment de recherche, la jeune Sœur, approchant du lit, vit aussi l’Hostie miraculeuse. Vite, elle courut chercher la Mère Maîtresse, mais pendant ce temps, l’Hostie disparut, " comme une étoile filante " ajouta Sœur Olive. » Le jeudi 3 mars 1927 : « lorsqu’à six heures du matin, l’infirmière Sœur Marie-Cécile entra dans la cellule de Sœur Olive, elle vit au-dessous du ciel de lit une Hostie entourée de rayons lumineux ayant un cœur au centre. Sœur Olive, qui voyait l’Hostie depuis une heure du matin, et était restée en adoration devant Elle, demanda aussitôt à Sœur Cécile un mouchoir propre. En effet, l’Hostie lumineuse à son apparition avait d’abord au centre le Visage de Notre-Seigneur. Puis cette douce image s’effaça et laissa place à un Cœur d’où coulait une Goutte de Sang. Dès le début de la Vision, Sœur Olive étendit les bras et resta en perpétuelle adoration, mais elle s’inquiétait de la goutte de sang, craignant de La voir tomber sans pouvoir la recueillir. Sœur Marie-Cécile lui donna un mouchoir blanc : à peine était-il étendu sur le lit que la petite Goutte de Sang tomba. Après avoir adoré elle-aussi pendant quelque temps la Sainte Hostie et le Précieux Sang, la petite Sœur infirmière alla chercher la Mère Maîtresse. Mais pendant ce temps, comme la première fois, l’Hostie Miraculeuse disparut. Il en était tombé des parcelles, de toutes petites parcelles dont les une étaient presque pulvérisées, les autres tâchées de sang, mêlées à une petite poussière brillante. » 7 8 Du samedi 23 juin, 17h30, au jeudi 28 juin, 14h10. L’Hostie vient se placer au cœur d’une rose rouge déposée dans un vase devant la statue. Nuit du samedi 23 juin au dimanche 24 juin. Ŕ 02h00 du matin : Un sang vif perle sur la plaie de la main droite. Mercredi 27 juin. Le sang coule du côté gauche du cœur. Les corporaux placés sous la statue présentent des taches rouges. Vendredi 29 juin. Ŕ 09h30 : La main gauche saigne. Le sang s’écoule en plusieurs filets et se coagule. 9 10 Samedi 30 juin. Ŕ 15h00 : Des larmes de sang apparaissent au niveau des yeux et coulent jusqu’aux fossettes en touchant l’aile du nez. Ŕ 21h00 : Le sang apparait sur le front à l’emplacement de la Couronne d’Epines, à la naissance des cheveux. Lundi 09 juillet. Ŕ 10h30 : L’Hostie a un rayonnement intense et discret. Ŕ 11h45 : La barbe du Christ est tachée de sang et des gouttes s’échappent de la commissure des lèvres qui apparaissent tuméfiées. Les joues saignent à leur tour. 11 12 Mercredi 11 juillet. Traces de sang autour du cou, filets de sang qui s’écoulent des tempes, arcade sourcilière droite portant deux meurtrissures, paupières supérieures enflées, visage tuméfié et violacé, couleur cendrée. Le front est barré de plaies rouges. C’est l’ « ECCE HOMO » dans son attitude sacrificielle de Prêtre et de Victime. Jeudi 12 juillet. Les deux poignets portent la trace de cordes et saignent. L’œil gauche est particulièrement tuméfié. Le front saigne davantage. Le nez sur toute sa longueur est marqué d’un filet de sang et porte un petit hématome. La croix du cœur a de nouveau un sang vif à gauche. Vendredi 13 juillet. Le sang coule de nouveau sur le cou et se coagule peu à peu. Lundi 16 juillet. Fête de Notre-Dame du Mont Carmel. Le sang apparaît à la base du creux du cou. C’est le dernier écoulement. » 13 14 KERIZINEN En méditant sur le Miracle de Saint-Christ, le Chanoine Ridolfi fut saisi par la correspondance des faits avec les Messages uploads/Religion/ livret-saint-christ.pdf

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  • Publié le Apv 30, 2021
  • Catégorie Religion
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