L’Église de 1945 à nos jours. UNION DES EGLISES EVANGELIQUES DU BENIN (UEEB) **

L’Église de 1945 à nos jours. UNION DES EGLISES EVANGELIQUES DU BENIN (UEEB) ****** DEPARTEMENT DE L’EDUCATION CHRETIENNE (DEC) ****** INSTITUT BIBLIQUE DE SOUDE / SINENDE (IBS) ****** HISTOIRE DE L’EGLISE Présenté par : Nom du professeur : Enoc MORA Pasteur Issiaka BAPARAPE Février 2023 1 DISERTATION THEME : HISTOIRE DE L’EGLISE DE 1945 à NOS JOURS PLAN INTRODUCTION I. Le mouvement Œcuménique II. L’Eglise romaine III. Liberté religieuse et déchristianisation IV. Diffusion de la Bible et évangélisation V. Mondanisation du christianisme VI. Les sectes VII. Science et foi CONXLUSION 2 INTRODUCTION Si la réforme a permis aux vrais chrétiens de sortir des ténèbres pour une admirable lumière qu’est la parole de Dieu, le rationalisme et le libéralisme comme fruit de la renaissance ont éloignés d’avantage les chrétiens de la vérité biblique à tel enseigne qu’on pouvait vivre sa vie chrétienne sans la Bible et sans Eglise. Mais quelques années plus tard, les efforts se concentrèrent à nouveau non pour ramener en générale les enfants de Dieu à la vérité de la parole de Dieu, mais pour unifier les chrétiens, l’Eglise et le monde ; sans tenir compte des différences dénominationelles ou doctrinales. A cet effet, les gens organisèrent des conciles, des conférences nationales ou internationales. Plusieurs plans furent aussi concocté pour la vie pratique de l’Eglise quand intervint la guerre mondiale qui mit en pause ou arrêta tous ces plans. Quelle fut alors la vie de l’Eglise au lendemain de cette guerre mondiale ? Que pouvons-nous dire sur l’histoire de l’Eglise depuis la fin de cette guerre mondiale jusqu’à nos jours ? Après avoir parlé du mouvement Œcuménique, de l’Eglise romaine, de la liberté religieuse et déchristianisation ; nous parlerons en suite de la diffusion de la Bible et évangélisation, de la mondanisation du christianisme, des sectes, et parler fin de science et foi I. Le mouvement Œcuménique . Les divisions de la chrétienté, douloureuses pour toutes les âmes sincères, mettent en péril son existence même. Malheureusement, au lieu de s’en tenir à l’unité du « seul corps », assurée par le « seul Esprit », on cherche une unité factice, en associant entre elles le plus grand nombre possible de ces Églises et dénominations qui précisément, de par leur existence même, sont la négation pratique de l’unité réelle. Le mouvement œcuménique, comme on l’appelle (de oikoumené, la terre habitée, toute la terre), fait remonter son origine à la première Conférence mondiale des missions, tenue à Édimbourg en 1910. Elle eut comme suites l’ « Alliance universelle pour l’amitié internationale par le moyen des Églises » (1914) formée sous l’impulsion de l’évêque C. H. Brent, de l’Église épiscopale américaine — et, parallèlement, tout un mouvement en vue du groupement des Églises, qui prit le nom de « Foi et Constitution » (Faith and Order). La Conférence de Lausanne, en 1927, consacra des progrès décisifs de ce mouvement, en réunissant des délégués de presque toutes les Églises chrétiennes, sauf Rome. En même temps se développait, grâce à l’archevêque luthérien Nathan Sœderblom, un Suédois, à l’évêque anglican G. K. Bell et au pasteur réformé français Wilfred Monod, le mouvement dit du christianisme pratique 3 (ou : « Vie et action »), qui, « dans une atmosphère intense et pathétique », réunit la Conférence universelle de Stockholm en 1925. Les deux mouvements, aux aspirations voisines, convergèrent peu à peu. La fusion, préparée en 1938 (conférence d’Utrecht, suivie de celle de Saint-Germain-en-Laye en 1939), ne put être effective qu’après la guerre action »), qui, « dans une atmosphère intense et pathétique », réunit la Conférence universelle de Stockholm en 1925. Les deux mouvements, aux aspirations voisines, convergèrent peu à peu. La fusion, préparée en 1938 (conférence d’Utrecht, suivie de celle de Saint-Germain-en-Laye en 1939), ne put être effective qu’après la guerre.1 Enfin, du 22 août au 4 septembre 1948, à Amsterdam, se tenait la première assemblée du conseil Œcuménique des Eglises (COE) sur le thème ‘‘désordre de l’homme et dessin de Dieu’’. Le succès fut éblouissant ! 147 dénominations venant de 44 pays représentées. Plus de 1000 personnes y participaient… Amsterdam a engendré Evanston en 1954. Evanston fut suivie de New Delhi en 1961, où l’Eglise Orthodoxe Russe fit officiellement son entrée. C’est là que s’opéra la fusion du Conseil International des Missions avec la COE et c’est aussi à New Delhi que la base doctrinale est devenu plus précise : ‘‘le Concile Œcuménique des Eglises est un ensemble d’Eglise qui confesse le Seigneur Jésus- Christ comme Dieu et sauveur selon les écritures, et ainsi cherchent à accomplir leur commun appel à la gloire du seul Dieu : Père, Fils et Saint-Esprit.2 Mais les Evangéliques fondamentalistes qui refusaient d’y participé fondent par M. MacIntyre le Conseil international des Eglises Chrétiennes dans la même année et dans la même ville (Amsterdam) avec les représentants de 61 Eglises provenant de 29 pays différents. Ce dernier, de façon peut agressive avertissait le monde évangélique des dangers du COE (amalgame composé d’Eglises multitudinistes et d’Eglises de professant qui ne se concentrait que sur les problèmes d’ordre sociale devient politique) D’autres mouvements Œcuméniques sectaires ou évangéliques ont vu le jour dans le but d’une unité d’Eglise. Mais certains mouvements (non évangéliques) ignoraient le plan préconçu ou le but et l’objectif de l’Eglise Romaine. II. L’Eglise romaine3 1 , L’Eglise : une esquisse de son histoire pendant vingt siècles, tome III, Vervey : Bibles et traités chrétiennes, 1972, p. 449-450 2 Arthur Johnston, the Battle for world Evangelism, Tyndale house Publishers Inc. 1978, p.91 3 , L’Eglise : une esquisse de son histoire pendant vingt siècles, tome III, Vervey : Bibles et traités chrétiennes, 1972, p.451-453 4 L’Église romaine, malgré tous les efforts du Conseil œcuménique pour nouer des relations officielles avec elle, et bien qu’elle ait un « secrétariat pour l’unité des chrétiens », reste en dehors. Elle ne pourrait faire autrement sans se renier. Elle persiste à se dire la seule Église, et elle ne peut concevoir d’unité que dans le ralliement des autres sous sa tutelle. Le pape Jean XXIII est allé très loin en appelant frères les chrétiens non catholiques — qualifiés tout au plus jusque-là de frères séparés, mais, a-t-il dit, « des frères qui ne participent pas encore complètement à l’unité souhaitée et établie par le Seigneur », entendant par-là l’unité de l’Église de Rome, « l’Église mère », dans le giron de laquelle il faut retourner. Si elle traite avec une bienveillance sympathique le mouvement œcuménique, c’est pour l’utiliser en vue de ce ralliement. Cette Église a perdu quelque terrain en Amérique du Sud, au Brésil entre autres, où des congrégations protestantes ont progressé, mais elle continue à en gagner aux États-Unis. En Afrique, bien que l’extension de l’islam y contrecarre fortement les missions chrétiennes de toute origine, les structures catholiques s’affermissent sous les évêques noirs. En Asie le Vietnam compte deux millions de catholiques et il est difficile d’en dire le nombre en Chine. Rome exerce une véritable fascination sur bien des têtes de l’œcuménisme, tel le prieur de la communauté de Taizé (laquelle est proprement un monastère protestant) qui souhaite expressément voir le pape reconnu comme le pasteur universel des chrétiens. Mais le catholicisme doit faire face à de graves problèmes intérieurs. Jamais il n’a connu une telle crise, pour ne pas parler de révolution. Les « intégristes » s’accrochent non pas tant à la doctrine fondamentale de l’Écriture qu’aux dogmes et aux rites traditionnels, à la hiérarchie et à la discipline dans l’obéissance absolue au pape, et ils regrettent l’ancienne domination séculière de l’Église ; — alors que les « modernistes » et « progressistes » de nuances diverses mettent tout cela en question, discutent le sacerdoce lui-même et s’efforcent d’accorder l’Église avec le monde intellectuel, social et politique : certains vont jusqu’à une combinaison du communisme athée avec un pseudo christianisme à peu près détaché du sacré. Au-dessus et en dépit de ces divergences, se poursuit une transformation des relations avec l’extérieur. Naguère l’Église, même dépossédée de tout pouvoir officiel, était le soutien des forces conservatrices de la société ; elle se porte maintenant plus volontiers vers ceux qui contestent l’autorité, relèvent ses abus et ses injustices, critiquent et sapent les institutions, bref mettent en question la structure des États. Elle veut être à même de mettre la main sur quelque forme de société et de gouvernement qui pourrait naître du bouleversement où va le monde actuel. N’est-ce pas depuis Constantin le même cléricalisme ayant affaire aux 5 puissances du jour en vue de les régenter ? Comment le lecteur attentif de la prophétie ne penserait-il pas à ce moment proche où, selon les symboles d’Apocalypse 17, la « grande prostituée » régnera une heure avec la bête surgie de la mer des peuples (ch. 13) ? La politique pontificale, servie par ses incomparables agents secrets, dont avant tout les Jésuites, est plus que jamais attentive à gagner la faveur des forces qui s’annoncent, et à interposer avec beaucoup de doigté son ascendant moral dans les conflits des uploads/Religion/ disertation.pdf

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  • Publié le Oct 19, 2022
  • Catégorie Religion
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