La problématique de Sol Invictus. Le cas de la Dacie Romaine Author(s): Juan Ra

La problématique de Sol Invictus. Le cas de la Dacie Romaine Author(s): Juan Ramón Carbó García Source: Numen, Vol. 57, No. 5 (2010), pp. 583-618 Published by: Brill Stable URL: http://www.jstor.org/stable/20789608 Accessed: 17-05-2017 04:35 UTC JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact support@jstor.org. Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at http://about.jstor.org/terms Brill is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Numen This content downloaded from 132.248.9.8 on Wed, 17 May 2017 04:35:11 UTC All use subject to http://about.jstor.org/terms BRILL Numen 57(2010) 583-618 NVMEN brill.nl/nu La probl?matique de Sol Invictus. Le cas de la Dacie Romaine* Juan Ram?n Carb? Garc?a Universidad Carlos III de Madrid, Departamento de Humanidades: Historia, Geografia y Arte, Ci Madrid, 126 28903. Getafe (Madrid), Spain jrcarbo @hum. uc3m. es; jrcarbo @hotmail. com Abstract This study deals with the problem of the difficult attribution of inscriptions dedicated to Sol Invictus, which some authors have interpreted as Mithraic monuments, some as inscriptions belonging to the Syrian god Sol Invictus Elagabal and others, finally, to a Roman Sol Invictus, unconnected with any Eastern influences or Eastern origin. The issue of these multiple epigraphic monuments is of great importance for the study of the diffusion of Mithraism, of the worship of the Syrian deity, and in general for the study of Roman cults of Eastern origin. Departing from theoretical considerations found in the existing literature and through the application of a comparative method ology with monuments from other parts of the Empire, the specific case of Roman Dacia is introduced with a detailed and individual analysis of epigraphic sources asso ciated with the problem, made all the more complicated by the fact that in these inscriptions no explicit mention of Elagabal is made. Keywords Roman religion, sun worship, Sol Invictus, Elagabal, Dacia, epigraphy *} Cette ?tude a ?t? men?e dans le cadre du Projet de Recherche du Minist?re de Sciences et Technologie Espagnol avec le code HUM2006-09503 du Groupe EPI RUS (Etudes sur le Pouvoir dans l'Empire Romain. Universit? de Salamanca) lors d'un s?jour ? l'Acad?mie de Roumanie ? Rome, invit? en qualit? de chercheur post-docto rat, et dans le cadre du Groupe HHR (Historiographie et Histoire des Religions. Uni versit? Carlos III de Madrid). J'aimerais remercier les aimables appr?ciations, commentaires et suggestions faits sur la premi?re version de ce travail par des remar quables sp?cialistes en id?ologie du pouvoir ? l'?poque romaine telle que Mme. le Professeur Maria Jos? Hidalgo ; en religion romaine comme M. le Professeur Jaime ? Koninklijke Brill NV, Leiden, 2010 DOI: 10.1163/156852710X514348 This content downloaded from 132.248.9.8 on Wed, 17 May 2017 04:35:11 UTC All use subject to http://about.jstor.org/terms 584 /. R. Carb? Garc?a I Numen 57 (2010) 583-618 Introduction En Dacie, ? l'?gal que dans tous les autres territoires de l'Empire romain, plusieurs inscriptions portant le nom Sol, Sollnvictus, Deus Sollnvictus, ou simplement Invictus ont ?t? trouv?es provoquant de forts d?bats d'interpr?tation dans l'historiographie sp?cialis?e d?s le d?but du der nier si?cle.1 Ces monuments ?pigraphiques incluent des d?dicaces incertaines ? Sol, ? Sol Invictus ou ? Mithras. Dans quelques uns des monuments, Sol accompagne divers dieux, tandis que dans d'autres, le caract?re solaire de l'inscription ne peut m?me pas ?tre assur? ?tant donn? que l'?pith?te Invictus pouvait accompagner ? assez fr?quem ment ? d'autres divinit?s comme, par exemple, le dieu Hercules. M?me quand on croit se trouver devant une d?dicace ? Sol Invictus, on n'est pas certain qu'il s'agisse de la divinit? syrienne Elagabal car, jusqu'au pr?sent, aucune inscription o? ce dieu soit appel? sous la d?nomination sp?cifique de Sollnvictus EUgabalna ?t? trouv?e en Dacie.2 Alvar Ezquerra ; en religion romaine dans la Dacie ? et de mani?re plus sp?cifique en Sol Invictus ? comme l'illustre Professeur et Pr?sident de la Commission Natio nale d'Arch?ologie de la Roumanie, Mihai Barbulescu ou le Professeur ? lui aussi roumain ? Sorin N?meti; ou l'illustre ?pigraphiste roumain Radu Ardevan, bon connaisseur du probl?me que je pose et que je cherche ? r?soudre. En tout cas, je suis le seul responsable de ce qui sera expos? dans les pages qui suivent. 1) Pour la probl?matique qui sera trait?e, le cadre temporel se centrera sur le d?velop pement du culte solaire ? Rome durant l'empire et, plus en particulier, ? l'?poque de la dynastie des S?v?res (193-235 apr?s J.C.). Dans le cas de la Dacie romaine ? le noyau que cet article pr?tend analyser ? la p?riode analys?e serait circonscrite aux ann?es d'existence dudit territoire en tant que provinces romaines (106-270/271 apr?s J.C.). 2) En ce qui concerne la question trait?e, celui-ci constitue en effet le grand probl?me de la Dacie. Cela ne signifie pas que l'on doive se rendre in?vitablement aux th?ses maximalistes ant?rieures ? expos?es un plus loin ? et que l'on ne puisse pas solution ner ce probl?me par une m?thodologie comparative avec des monuments provenant d'autres r?gions de l'Empire Romaine, cherchant en outre des ?l?ments contribuant ? l'attribution des inscriptions ? mis ? part le nom si g?n?rique provoquant lui-m?me le probl?me ? de sorte que ce qu'on pourrait comprendre comme une ?d?marche nominaliste ? soit surmont?e. On ne peut pas, par ailleurs, nous arr?ter en une simple exposition lin?aire des diff?rences ? en termes de croyances, pratiques, personnes et lieux ? existantes entre des cultes de dieux presque homonymes, puisque ce n'est pas l'objectif ni la probl?ma tique pos?e par notre travail. Plusieurs articles et livres ont ?t? ?crits ? ce sujet et il est ind?niable qu'un correct traitement de ces questions serait trop ?tendu et nous This content downloaded from 132.248.9.8 on Wed, 17 May 2017 04:35:11 UTC All use subject to http://about.jstor.org/terms /. R. Carb? Garc?a/Numen 57 (2010) 583-618 585 Sans aucun doute, une grande partie de ces monuments doit ?tre prise en compte lors de l'analyse de la diffusion des cultes romains d'ori gine orientale en Dacie, mais lesquels ? Et ? quel culte sont-ils attribua bles ? Auraient-ils des cons?quences sur les ?tudes men?es ? propos de la diffusion du Mithra?sme ou, par contre, sur celles qui portent sur les cultes syriens ? Parmi ces monuments, lesquels ne seraient pas en rap port avec l'orientalisme ? Et comment ont ?t? interpr?t?es ces inscrip tions par les diff?rents sp?cialistes durant plus d'un si?cle ? Une m?me inscription a pu ?tre attribu?e jusqu'? quatre cultes diff?rents pas n?cessairement orientaux.3 L'analyse pr?cise de chaque d?tournerait de la question principale sur laquelle ces diff?rences n'ont pas d'influence significative. Le sp?cialiste conna?t tr?s bien les diff?rences entre, par exemple, le Mithra?sme et le culte romain de Sol, ou entre le Sol indiges romain et le Sol Invictus Elagabal, un Baal syrien. Pour ceux qui ne sont pas familiaris?s avec ces diff?rences, je leur recommande la bibliographie facilit?e ? la fin de cette ?tude bien qu'au long de ces quelques pages certaines de ces diff?rences soient mises en ?vidence. 3) Parmi les romains et en ce qui concerne le domaine religieux, le terme "oriental" n'a jamais ?t? appliqu? aux peuples ou aux cultures situ?s sur le continent asiatique ou en Egypte, ?tant donn? que oriens aussi bien que orient?lis apparaissent uniquement lorsqu'il s'agit d'un contexte g?opolitique ou bien astronomique (Belayche 2000:567). Tel que Beard, North et Price (1998:246) l'ont si bien exprim?, "several of the cults did certainly proclaim an eastern origin for their wisdom, but it is often clear that a Roman version of the cult differed substantially from its (notional) eastern ancestor. Above all, the 'Orient' itself was hardly the homogeneous category that we (like the Romans, no doubt) often try to make it". La clef semble donc se trouver dans le fait que ces manifestations religieuses autour des divinit?s originaires d'Orient auraient ?t? r?pandues dans le monde gr?co-romain apr?s avoir ?t? l'objet d'un processus de r?in terpr?tation ? ayant peut-?tre des caract?ristiques communes mais diff?rent dans chaque cas particulier ? de la m?me mani?re que, dans cette conception g?n?rale de ce qui ?tait l'Orient ? l'?poque romaine, leurs origines g?ographiques et temporels auraient pu ?tre diff?rentes. C'est ainsi que ces manifestations n'?taient orientales que dans une certaine mesure du fait d'avoir exp?riment? des changements essentiels au long du processus de diffusion ? l'?poque hell?nistique et, plus tard, sous l'Empire Romain (Alvar 2001:20; 2008). En ce qui concerne la notion de culte, il est d?fini comme ? une d?nomination sp? cifique, avec des rites propres y compris, dans un syst?me plus vaste correspondant ? la religion?, de sorte que ?lorsqu'on utilise le terme culte on favorise une signification restrictive, face ? une r?alit? plus ample qui serait la religion? (Alvar 2001:22-23). Au m?me temps, cet auteur consid?re que ? la religion est un syst?me culturel susceptible d'articulation dans des sous-syst?mes tr?s vari?s qui refl?tent, dans l'ordre imaginaire, les conditions uploads/Religion/ la-problematique-de-sol-invictus-le-cas-de-la-dacie-romaine-pdf.pdf

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  • Publié le Mar 18, 2021
  • Catégorie Religion
  • Langue French
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