Formules d'eulogie : (ç) (Que la bénédiction et le salut d'Allah soient sur lui
Formules d'eulogie : (ç) (Que la bénédiction et le salut d'Allah soient sur lui) (p) (Que la bénédiction d'Allah soit sur lui) « En vérité, l’Inspiration a cessé après l’Envoyé d’Allah : qu’Allah répande sur lui Sa Grâce et Sa Paix ! Seul est resté à notre portée le fait qu’Allah accorde à un serviteur une "compréhension" fahman de ce Coran ». Ali Ibn Abi Taleb (kar’rama Allah waj’hahou) "Un jour le Prophète (ç) se réveilla le visage rouge, très effrayé, et dit alors : « Il n'y a d'autre divinité qu'Allah ; malheur aux Arabes qui sont sous le coup d'un danger imminent. Aujourd'hui, une brèche… a été ouverte dans le remblai de Gog et Magog" »…" Extrait d'un ḥadith rapporté par Zayneb bint Jahch, épouse du Prophète (ç) AVERTISSEMENT Chaque chose importante à l’adresse du monde exige une atten- tion particulière avant d’être divulguée. Si en outre la chose prépare à examiner de près une ancienne croyance religieuse, alors elle néces- site absolument d’être relevée par une introduction qui doit être à la hauteur de l’importance de cette annonce. Comment continuer à offrir les signes de Dieu si les regards leur restent indifférents ? Comment préparer les esprits à recevoir le plus grand témoignage autre- ment qu’en espérant que l’œil avisé d’un cœur en quête de vérité se surprenne à mesurer, enfin, toute l’importance des signes nombreux qui en sont l’annonce ? Quel cœur est-ce celui à qui on montre la vérité et qui fait semblant de l’ignorer, s’oppose à elle avec force ou la confisque à son seul caprice ?.... --------------------------------------------------------------------------------- Le fait que le manuscrit ait été pris en charge par la plus haute autorité religieuse de mon pays n’avait d’autre signification, en cette période, que celle de me faire bénéficier du satisfecit dont j’avais inconsciemment besoin pour renforcer ma conviction, et, aussi, de me faire com- prendre que je n’étais pas uniquement l’objet de manipulations de notre plus grand ennemi… Préambule Fin 1970, de retour en Algérie, j'avais gardé de mes années passées en France une certaine ouverture d'esprit. Pourtant, et à peine mis le pied sur le sol natal, j'allais être confronté à des ques- tions existentielles. Une quête m'attendait, une quête de vérité par- semée de difficultés, d'attentes et de rencontres avec les signes de Dieu. Dhoul-Qarnayn ! Ce personnage au pouvoir si grand et que le saint Coran désignait de ce nom mystérieux, qui pouvait-il être ? De quelle manière le soleil pouvait-il se coucher dans une source boueuse ? Et ce peuple ignorant situé entre deux barrières, comment le reconnaitre ? Plus étonnant encore était justement cette fameuse barrière qui devait empêcher les envahisseurs semeurs de corruption Ya jouj et Ma jouj de les atteindre. Pouvais-je imaginer à cette époque qu'il ne s'agissait que d'un remblai, comme mentionné précisément dans le Coran, un remblai certes mais dont l'existence ne pouvait être révélée en toute vérité qu'à notre époque. Al Sad « le barrage », Al Radm « le remblai », Dhoul-Qarnayn, « la source boueuse »…, combien ces mots énigmatiques de la sou- rate La Caverne allaient occuper mes pensées au point que durant quarante deux ans je n'eus de cesse de leur trouver une interprétation satisfaisante. Parmi les premières balises spirituelles ayant jalonné ma quête, j'ai choisi celles de l'irrésolu et du résolu. Un homme irrésolu Il y a bien longtemps, un ami opiniâtre refusait de croire à la réalité de ces versets qu’il ne comprenait pas. Selon lui, l'existence d'une barrière qui aurait été érigée par un mystérieux Dhoul-Qarnayn, et qui serait encore à retenir ces hordes non moins mystérieuses des Gog et Magog, est quelque chose de tout a fait improbable, un simple mythe ! En fait, et à cette époque, je comprenais son scepti- cisme, mais sans toutefois le partager. Nous étions bien loin d’avoir parcouru le Coran en entier, et nous ne dominions ce sujet ni l'un ni l'autre à cette époque, sauf que là ou lui s'était contenté de cette atti- tude à la limite du nihilisme, je me suis mis, moi, à réfléchir sérieu- sement à toutes ces questions. Concernant maintenant les ḥadiths du Prophète (ç), l'irrésolu les rejetait en bloc. Il est vrai que moi aussi je ne m'y intéressais guère en ce temps-là, il m'aura fallu longtemps pour me rendre compte qu'ils avaient leur poids et leur portée, mais aussi qu'il fallait faire particulièrement attention en les parcourant, et juger chaque fois de leur degré d'authenticité (cf. dernier chapitre qui fait l'analyse du ḥadith rapporté par Zaynab bent Jahch). ------------------------------------------------------------- Un soir que nous rentrions d'une visite à Mahdia, un petit vil- lage de compagne situé à environ 300 km d'Alger, que nous avions entamé comme d'habitude une conversation sur ces versets énigma- tiques, qu'une fois de plus j'étais en peine de trouver une réponse convaincante, que cela par ailleurs ne m'empêchait nullement d'ar- gumenter, et que si la foi en pareil cas me paraissait être un bon re- fuge, j'en ressentais malgré tout de la frustration et beaucoup de tris- tesse. Il faisait nuit d'encre ce jour-là, la discussion battait son plein, or nous n'avions pas fait attention à quelque chose de très inquiétant vers qui nous nous dirigions, ou qui semblait se diriger rapidement vers nous ; c'était un passage à niveau non protégé, en plein rase campagne ! Un feu rouge luisait au loin, pourtant bien visible, ac- compagné d'une sonnerie en continue, lancinante, de plus en plus perceptible, une sonnerie pour avertir de l'arrivée imminente du train de nuit qui reliait Djelfa à Blida. Mais rien n'y faisait, mon compa- gnon conduisait à vive allure sans s'en rendre compte, ni moi non plus tellement nous étions pris par la discussion. Ce n'est qu'après avoir traversé la voie ferrée, et que le passage du train accompagné d'un bruit à peine perceptible, sans nul sifflement (le conducteur devait avoir l’esprit bien ailleurs pour ne pas avoir remarqué les feux de notre véhicule) nous eut fait brusquement reprendre nos esprits, que nous nous aperçûmes du danger fatal auquel nous venions d'échapper. Un instant nos yeux se croisèrent, une chape de glace s'était abattue sur nous, particulièrement sur mon ami opiniâtre qui garda le silence un bon bout de temps… L’irrésolu avait été bloqué par l'obstacle de Dhoul-Qarnayn, il avait aussi lu la Bible sans pour autant être convaincu. L'âge avan- çant, il en est venu à adopter l'Islam comme une issue satisfaisante, non par conviction profonde, mais bien plus par lassitude. Il en est ainsi, et c'est la Loi divine. Certes, celui qui entreprend sincèrement de rechercher la Vérité récoltera le long de cette quête beaucoup de joyaux éparpillés, une quête d'émerveillement sans cesse renouvelée. Affirmer la foi par la certitude et boire à la coupe de l’Espérance, ne serait-ce pas là la finalité de ce long voyage du croyant en quête de vérité ? Ce voyage que nous entreprenons tous, que nous le voulions ou non, vers Dieu, mais chacun selon ses œuvres ! La vie perdra ainsi de son dramatique attrait pour laisser place à une perception autre qui apaisera chaque fois le cœur. La question des versets de la Caverne, devenue tabou pour mon compagnon, ne fut plus abordée par la suite. Je poursuivais de mon côté mes recherches avec l'espoir de résoudre un jour l'énigme posée par ces versets. Chaque fois que je me sentais las et abandonné je bénéficiais d'un renfort de grâce qui, tout en apaisant mon cœur, m'aidait à poursuivre ma quête. Pendant plus de quarante ans je n'al- lais avoir de cesse d'interroger le Livre saint, jusqu'au jour où mon regard pu enfin percer le voile qui cachait la vérité, ce fut un mo- ment de bonheur immense. Un homme résolu Mon grand-père, en visite chez-nous à Alger, me demanda un jour d'aller lui poster une lettre. En cours de route, mon regard se promena machinalement sur la belle calligraphie en arabe inscrite sur le recto de l'enveloppe ; à ma grande surprise je n'y lu que le nom de la personne à qui cette lettre était adressée, ainsi que celui de la ville accompagnée seulement du nom du pays (el Madina el Mounawara - Arabie Saoudite). Je rebroussai chemin afin de m'enquérir auprès de mon grand-père de ce qui me paraissait être un oubli ; mais quel ne fut mon étonnement quand il me répondit avec un sourire énigma- tique : mon enfant ! L'adresse que j'ai inscrite sur l'enveloppe n'est pas incomplète, tout Médine connaît el Cheikh Ibn Bloul, il est donc inutile de rajouter une autre indication, celle que j'ai mentionnée sur l'enveloppe suffit amplement ! Nous étions en 1972, je venais pour la première fois d'entendre parler de la sorte du Cheikh... De taille moyenne, émacié, le front assez haut, il émanait de sa personne un je ne sais quoi d'indéfinissable, plutôt un type de clair- voyance, une sorte de lucidité anormale, comme si son regard quand il se posait sur la personne transperçait le voile opaque des corps uploads/Religion/ le-remblai 1 .pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Dec 27, 2022
- Catégorie Religion
- Langue French
- Taille du fichier 2.0128MB