Abbé Bernard Lucien L’INFAILLIBILITÉ DU MAGISTÈRE ORDINAIRE ET UNIVERSEL DE L’É

Abbé Bernard Lucien L’INFAILLIBILITÉ DU MAGISTÈRE ORDINAIRE ET UNIVERSEL DE L’ÉGLISE Nouvelle édition, uniquement numérique, corrigée et agrémentée de quelques commentaires 2019 © Abbé Bernard Lucien. Jus intellectualis proprietatis vindicabitur. – I – (*) Avertissement pour la présente édition numérique (2019) Par l’Abbé Bernard Lucien Nous reproduisons ici notre texte de 1983, édité en 1984 par l’Association Saint-Herménégilde. Tel quel, notre travail nous semble pouvoir encore être utile à plusieurs, vu le nombre d’approximations ou d’erreurs patentes qui circulent aujourd’hui sur le thème du Magistère ordinaire et universel. Bien entendu, de nombreuses améliorations auraient pu être apportées à notre exposé. Cela aurait repoussé à une date indéfiniment lointaine la publication. Il peut d’ailleurs être salubre de voir à quel point beaucoup de questions aujourd’hui tombées dans la confusion ont déjà été éclairée il y a plus de trente-cinq ans. Ici ou là, mais avec une extrême parcimonie, nous introduirons quelques indications nouvelles, bibliographiques ou autres. Ces parties nouvelles seront précédées d’une étoile parenthésée : (*) et terminées par deux étoiles parenthésées : (**) : c’est le cas du présent avertissement. En outre nous introduirons les numéros de page de l’édition de 1984, entre accolades, au début du texte de ce qui était une page de cette première édition : ainsi, les références à l’ancienne édition seront facilement accessibles. Les notes de bas de page de l’édition de 1984 étaient numérotées en continu. C’est aussi le cas dans la présente édition. Nous ferons précéder chaque note de la première édition de la mention : [1984, note xxx]. Les éventuelle notes ajoutées dans la présente édition comporteront l’indication : [note 2019]. Le sommaire qui suit renvoie à la pagination de 1984. (**) – II – {I} SOMMAIRE SOMMAIRE I SIGLES UTILISÉS III LIMINAIRE V * * * PRÉSENTATION 1 * PREMIÈRE PARTIE : L’enseignement du concile Vatican I 9 – Vues sur l’histoire des textes promulgués à Vatican I 13 – Présentation du paragraphe sur le magistère ordinaire universel 17 – L’apport de la discussion sur l’Église 20 – Le deuxième schéma réformé « De Ecclesia » 33 – Retour au paragraphe sur le magistère ordinaire universel 37 – Un passage parallèle 44 – Vue d’ensemble sur la doctrine mise en lumière 47 – Solennelle confirmation de cette doctrine par Pie XII 50 * DEUXIÈME PARTIE : Enquête auprès des théologiens 55 – Manuels et Cours de Théologie 59 – Ouvrages destinés au grand public. Catéchismes 74 – Quelques exemples de mention occasionnelle 87 – Études plus spécialisées 91 – Quelques témoignages antérieurs à Vatican I 107 * ANNEXE I : L’objet secondaire de l’infaillibilité 113 – La question 115 – Ce qui est tranché par l’Église, ce qui est librement discuté 116 – La doctrine de l’Église 117 – Complément et confirmation : le « projet Kleutgen » 122 – Résumé et conclusion 126 {II} ANNEXE II : Infaillibilité et obligation 129 – Exposé général 131 – Une difficulté 136 – Le texte de Pie IX sur le magistère ordinaire 139 – Un texte de Léon XIII, et un de Pie XII 139 – Définition ex cathedra et obligation 141 – Illustration 145 * ANNEXE III : Un éclaircissement de Pie IX 147 * * * NOTE BIBLIOGRAPHIQUE 151 INDEX DES NOMS CITÉS 157 – III – {III} SIGLES UTILISÉS Col : Épître de saint Paul aux Colossiens D. : Enchiridion Symbolorum, Definitionum et Declarationum de Rebus Fidei et Morum, par Henricus Denzinger ; éd. Herder. (Recueil le plus classique de documents du magistère. Nombreuses éditions.) Les éditions récentes ont été revues par Schönmetzer. Les textes sont classés avec des numéros ; les références renvoient donc à ces numéros, et non aux pages. D.S. : Même recueil que ci-dessus, pour les éditions récentes revues par Schönmetzer. D.S. comporte une nouvelle numérotation, mais donne également les numéros de D. D. 1683 : Référence du texte de Pie IX sur le magistère ordinaire ; nous le citons p. 39 et p. 49. D. 1792 : Référence du texte de Vatican I sur le magistère ordinaire et universel. Nous le citons p. 14. D. 1839 : Référence du texte de Vatican I définissant l’infaillibilité pontificale. Nous le citons p. 120. DDB : Desclée De Brouwer (éditions). E.P.S. : Enseignements Pontificaux, réunis et traduits par des Moines de Solesmes. – E.P.S. E. désigne les deux volumes consacrés à l’Église. – E.P.S. N.D. désigne le volume consacré à Notre-Dame. Les nombres renvoient aux numéros des textes, non aux pages. Eph : Épître de saint Paul aux Éphésiens. E.T. : Études Théologiques sur les Constitutions du Concile du Vatican. La Constitution Dei Filius, par Vacant, T. II, 1895. Jo : Évangile selon saint Jean. {IV} Lc : Évangile selon saint Luc. M. : Amplissima Collectio Conciliorum, commencée par Mansi, continuée par L. Petit et J.B. Martin. 53 tomes en 59 volumes. H. Welter Éditeur, Arnhem (Pays-Bas). Les tomes 49 à 53 concernent le concile Vatican I. Ce sont les colonnes (2 par page) qui sont numérotées. Chaque colonne est en outre divisée en quatre parties A, B, C, D. Un nombre supplémentaire peut indiquer la ligne. Ainsi : M. 53, 330 A3 - B8 signifie : tome 53 de Mansi, colonne 330, de la ligne 3 de la partie A à la ligne 8 de la partie B. Mt : Évangile selon saint Matthieu. Quod. : Questions quodlibétiques de saint Thomas. R.S.P.T. : Revue des Sciences Philosophiques et Théologiques (Dominicains du Saulchoir). S.C. : La Science Catholique; publie en 1887 les articles de Vacant sur le magistère. S. Th. II-II : Somme Théologique de saint Thomas, deuxième partie de la deuxième partie. Des nombres ultérieurs peuvent indiquer la question et l’article. Quand il n’y a pas risque de confusion, on omet souvent l’indication « S. Th. » dans les références. La Somme comprend les parties : I, I-II, II-II, III et un Supplément. – IV – {V} LIMINAIRE Le présent opuscule traite d’un sujet volontairement restreint. Il s’agit de rappeler, par les textes, l’enseignement de l’Église sur un point particulier de la doctrine de l’infaillibilité : l’existence d’un exercice quotidien infaillible du magistère ecclésiastique. Cet ouvrage se rattache à un ensemble de travaux d’ordre épistémologique sur le concile Vatican II. Dans cette perspective, il expose l’état de la question indépendamment de ce que cette assemblée a dit sur le sujet. Cette étude constitue ainsi l’un des éléments doctrinaux qui permettent d’apprécier l’autorité propre de Vatican II... Les deux parties qui constituent l’essentiel de l’ouvrage se complètent. La première, qui retiendra davantage l’attention, expose l’enseignement de l’Église sur le magistère ordinaire et universel à partir de sa source la plus solennelle : le concile Vatican I. Nous ne donnons que les explications requises pour qu’un lecteur ni théologien, ni historien puisse comprendre les textes. Mais nous ne cherchons pas à approfondir théologiquement le donné fourni par l’enseignement ecclésial. La théologie du magistère et de l’infaillibilité reste à élaborer. Ce n’est pas l’objet de ce travail de la construire. Tout au plus, pourrait-on y voir une pierre d’attente pour l’édifice à venir. Comme on le verra, nous nous efforçons au maximum, dans notre première partie, de laisser parler les textes. Notre but est simple : que chacun puisse répondre en connaissance de cause à la question : que dit l’Église là-dessus ? La deuxième partie réunit les témoignages d’une cinquantaine de théologiens ou d’auteurs ecclésiastiques. La complémentarité des deux parties doit se comprendre ainsi : le témoignage concordant de tous ces théologiens donne une certitude exceptionnelle sur la question, puisque nous pouvons observer, grâce à la première partie, que cet accord s’appuie directement sur les sources du magistère. Réciproquement, le lecteur peut s’assurer que {VI} notre présentation des textes, dans la première partie, ne fausse pas leur véritable sens, puisque tant d’auteurs, cités dans la seconde partie, témoignent que les choses sont bien ainsi. Nous espérons qu’ainsi chacun pourra se faire une conviction fondée sur cette question de l’infaillibilité du magistère ordinaire et universel. Les deux premières annexes apportent quelques éclaircissements, toujours dans le même esprit de référence stricte à l’enseignement de l’Église, sur des questions concernant l’infaillibilité en général. Elles étaient nécessaires pour que le lecteur puisse apprécier pleinement la portée de la doctrine sur l’infaillibilité du magistère ordinaire et universel. La troisième annexe aide à mieux comprendre une distinction essentielle en ces matières : l’aspect ontologique et l’aspect critériologique. Le 8 décembre 1983 En la Fête de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie. – 1 – {1} PRÉSENTATION ________ « L’ANTIQUE ET CONSTANTE DOCTRINE DE L’ÉGLISE » – 2 – {2} – 3 – {3} Dans l’encyclique Satis cognitum, qui traite de l’unité de l’Église, Léon XIII donne un enseignement assez détaillé sur le « magistère ecclésiastique ». Après en avoir exposé l’institution et le rôle, le pape tire une première conclusion : « Il est donc évident, d’après tout ce qui vient d’être dit, que Jésus-Christ a institué dans l’Église un magistère vivant, authentique et, de plus, perpétuel, qu’il a investi de sa propre autorité, uploads/Religion/ lucien-bernard-linfaillibilite-du-magist.pdf

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  • Publié le Sep 14, 2022
  • Catégorie Religion
  • Langue French
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