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Brochure express du Lys Noir Seconde édition Lettre à un général qui n’existe p

Brochure express du Lys Noir Seconde édition Lettre à un général qui n’existe plus ...où l’on parle de l’attentat de Nice et du coup d’Etat en T urquie et du martyre du père Jacques 4 Une prière pour le père Jacques Hamel Cercle des gens de peu Lettre à un général qui n’existe plus ...où l’on parle de l’attentat de Nice et du coup d’Etat en T urquie et du martyr du père Jacques à Grégoire, sympathisant inconnu du Lys Noir à Toulouse. C’est une conversation téléphonique avec cet étudiant en partance pour la Russie qui nous suggéra le sujet de ce roman performatif, c’est à dire un roman dont on doit tout faire ensemble pour qu’il advienne... “Il faut se méﬁer de la gaité que montre souvent le Français dans ses plus grands maux ; elle prouve seulement que, croyant sa mauvaise fortune inévitable, il cherche à s’en distraire en n’y pensant point, et non qu’il ne la sent pas. Ouvrez à cet homme une issue qui puisse le conduire hors de cette misère dont il semble peu souffrir, il se portera aus- sitôt de ce côté avec tant de violence qu’il vous passera sur le corps sans vous voir, si vous êtes sur son chemin...” Alexis de Tocqueville L’Ancien régime et la Révolution Idées Gallimard - Page 222. Avant-propos Nous sommes le 26 juillet 2016. Ce matin, un vieux prêtre catholique a été égorgé, avec un ﬁdèle, dans son église de Saint-Etienne du Rouvray. Les Mutants ont frappé le catholi- cisme là où il est le plus faible, dans une commune ouvrière à municipalité com- muniste et forts réseaux djihadistes. A la messe du matin, autour du père Jacques Hamel, il y avait seulement deux soeurs et trois paroissiens, les derniers. Tous avaient plus de 70 ans. Les terroristes ont ainsi déchiré un vide affreux qui nous émeut d’autant. 9 Il y a deux jours nous nous protégions encore des conséquences éventuelles de nos propos à travers la forme de ce texte présenté comme un roman. Aujourd’hui, nous publions cette se- conde version plus franche. Oui devant l’incompétence de la dor- sale sécuritaire maçonnique qui a échoué en plaçant des terroristes sous simple bracelet électronique ou en les empê- chant de se rendre en Syrie où il aurait été plus facile de les éliminer, nous appe- lons le général Pierre de Villiers à enta- mer au plus vite le processus de désaisissement des autorités civiles. 10 1 Général, Vous êtes le frère cadet du politicien souverainiste Philippe de Villiers auquel personne ne peut contester ni le talent ni la permanence dans son combat devenu solitaire au ﬁl du temps. Vous êtes le ﬁls de Jacques de Villiers qui fut emprisonné à la maison d’arrêt de Rouen pour sa participation au com- bat de l’OAS dont il fut un membre actif dans le réseau dirigé par Horace Savelli. Fils d’un ofﬁcier décoré de la Croix de guerre 1939-1945, Croix du combattant volontaire, Médaille des évadés et la Mé- daille de la Résistance, vous êtes aussi le petit-ﬁls de Louis Le Jolis de Villiers, ca- 11 Lettre à un général qui n’existe plus pitaine « mort pour la France » le 10 sep- tembre 1914, en chargeant à la tête de ses hommes comme beaucoup de jeunes aristocrates de cette époque le ﬁrent au service d’une république qui se frisait les moustaches à l’arrière... Au caractère, ne disposant pas d’un charisme de grande gueule “para” à la Benoît Puga, vous défendez l’idée d’un commandement fondé sur la conﬁance et l’adhésion. Vous en appelez ainsi à ce que vous déﬁnissez comme «L’obéis- sance d’amitié.» Pour vous, un bon chef serait celui qui s’intéresse aux autres et comprend ses subordonnés. Le dialogue précédant l’efﬁcacité, le chef serait inévi- tablement payé en retour, comme chez les scouts... Pourquoi pas... Epoux ﬁdèle, père de six enfants, cinq ﬁlles, un garçon, vous êtes évidem- ment un ofﬁcier de cavalerie catholique et, pour cette raison, probablement pas franc-maçon. Vous êtes surtout le chef d’état-major 12 général des Armées et vous partirez pro- chainement à la retraite après quelques éclats, comme votre menace de démis- sion lors de l’affaire dite du livre blanc quand François Hollande et son ministre de la défense voulaient abaisser les cré- dits de l’Armée pour satisfaire aux in- jonctions budgétaires de Bruxelles. Comme nous, vous avez observé qu’une certaine farce du destin avait fait se télescoper l’attentat de Nice avec le coup d’état en Turquie. Comme nous, vous avez immédiate- ment étudié les conditions de ce coup d’état manqué ; un coup d’état subal- terne trop occupé à capturer d’abord le chef d’Etat major général, un coup d’état qui n’a pas su alors se saisir du ministre de l’Intérieur, ni du premier-ministre, ni du président Erdogan aﬁn de les liquider d’entrée de jeu aﬁn d’empêcher par sidé- ration “la légalité” et ses foules de s’ac- crocher à quelque chose... Un coup d’état qui a aussi manqué de 13 chance lorsque le général Ümit Dündar , commandant de la Première armée, contacta Erdogan une heure avant le début du coup d’Etat, pour l’informer que des putschistes se dirigeaient vers l’hotel où il séjournait à Marmaris, lais- sant le temps au président de s’échapper avant que les rebelles ne prennent d’as- saut son lieu de villégiature avec trois hé- licoptères des forces spéciales déployant leurs cordes au-dessus d’un hotel aban- donné en catastrophe... Comme nous, vous avez certainement imaginé un instant ce qu’un tel coup d’Etat aurait donné en France, dans les conditions qui sont les nôtres après l’at- tentat de Nice. Comme nous, vous savez qu’il aurait réussi parce que même si François Hol- lande avait eu recours, comme Erdogan, à l’application Facetime de son smart- phone pour intervenir sur une chaîne de télévision privée, il n’y aurait pas eu plus 14 de quatre personnes à venir offrir leur corps pour défendre l’accès au Pont de la Concorde, pas plus de deux Français à venir se coucher devant la porte de l’Ely- sée... Au contraire, les terrasses de cafés pa- risiens auraient applaudi les équipages de chars ; elles auraient peut-être même placé des ﬂeurs au bout des fusils de l’in- fanterie, tant l’armée est appréciée des Français (88% d’opinions favorables), tant la classe politique se trouve décon- sidérée (85% d’opinions négatives). Les antifas ? Ils sont 250 dans tout Paris et cette milice prosystème n’est pas armée. A supposer qu’elle eut manifesté une certaine hostilité de fêtards, rien n’aurait été plus facile que de la mitrail- ler à bon compte, c’eut été encore mieux qu’un tir de sommation, cela aurait fait réel, cela aurait surtout fait de vrais morts comme il en faut toujours un peu pour instruire les vivants... Les islamo-racailles des banlieues ? A 15 supposer qu’ils “descendent” à plusieurs milliers, même partiellement armés, on ne peut imaginer chez eux qu’une straté- gie de l’aubaine, proﬁtant du chaos pas- sager pour faire main basse sur les richesses contenues dans les vitrines du centre-ville... Là encore, leur “interven- tion” serait même à espérer tant elle dé- tournerait immédiatement, à chaud, l’attention vers une nouvelle menace, mille fois plus antipathique que celle d’un renversement de gouvernement épuisé... Osons même dire que l’arrivée des islamo-racailles sur le théâtre d’opé- ration d’un putsch serait probablement la meilleure nouvelle à attendre pour consolider en un instant la cohésion de l’Armée autour d’une mission immédia- tement nouvelle et donc “divertissante” dans tous les sens du mot. Quant à la soi-disant présence incapa- citante de musulmans dans les rangs de l’Armée Française elle-même... Signalons 16 que les soldats musulmans majoritaire- ment employés à des tâches de soutien sont encore plutôt rares dans les unités d’élite ou de première ligne dans les- quels ce que l’on prend pour des “bou- gnoules ” ne sont en réalité que des Wallisiens, Polynésiens ou Réunionnais qui, eux, sont, vous le savez bien, ce que nous avons de plus ﬁable contre la ra- caille islamisée, puisqu’une foule de faits divers ne manquent pas d’être rassurants à ce sujet, à Brives ou ailleurs... En tout cas, si ce coup d’Etat turc a manqué, il a au moins été tenté en dé- montrant au passage la vigueur anthro- pologique d’une centaine d’insurgés encore capables de mourir pour une cer- taine idée de leur pays. Et s’il a échoué, nous pouvons convenir ensemble que c’est par mésestimation du soutien des ci- vils au gouvernement islamo-nationaliste de Récip Erdogan, un soutien qui n’exis- terait naturellement pas si c’est François 17 Hollande qui venait à appeler l’opinion à son secours. 18 2 Général, En France, tout le monde est d’accord pour penser qu’il n’y aura plus jamais de coup d’état militaire, que c’est impossi- ble, compte tenu des caractéristiques mêmes du corps des ofﬁciers savamment sélectionnés et conditionnés au respect des institutions républicaines. Notoire- ment, depuis 1961, nos ofﬁciers auraient été politiquement castrés. Il y a dix ans, les mêmes pronostiqueurs étaient égale- ment certains, et dans les mêmes propor- tions unanimistes, qu’il n’y aurait jamais en uploads/Religion/ lys-noir-brochure-4-putsch-turc-seconde-edition.pdf