La communion de Dieu le Père avec le Christ Jésus est un modèle par excellence
La communion de Dieu le Père avec le Christ Jésus est un modèle par excellence de l’esprit d’unité qui doit régner parmi les disciples de Jésus. En sa dernière prière qui est comme son testament, Jésus nous manifeste son immense souci et sa grande sollicitude pour le “monde”. Il est venu le sauver. Il prie alors pour ses disciples afin qu’ils soient unis entre eux et avec le Père et Lui-même, tellement unis à eux « pour que le monde croie qu’Il est bien le Fils de Dieu envoyé pour sauver ce monde ». Voilà pourquoi toute forme de discrimination sociale chez les disciples de Jésus que nous sommes est un véritable scandale, et toute forme de division entre les chrétiens, une abomination. Jésus nous fait comprendre que c’est par notre unité que le monde pourra croire en lui et être sauvé: « Je ne prie pas pour eux seulement, mais aussi pour ceux qui grâce à leur parole, croiront en moi, afin que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’eux aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jn 17, 20-21). Peut-être que tu es de près ou de loin victime ou cause de la division dans ta famille, ta paroisse, ton entreprise, ton université, etc. Que fais-tu pour semer l’unité, l’entente et l’amour dans ton milieu de vie (famille, école, université, lieu de service, paroisse, mouvement, communauté…) ? Que le Seigneur, fasse de toi un instrument de paix, d’unité et d’amour dans ton milieu de vie. 29.05.2020 M'aimes-tu ? Pais mes brebis et mes agneaux en donnant témoignage de moi. L'évangile de ce jour nous relate le merveilleux dialogue entre Jésus ressuscité et Simon-Pierre sur les bords du lac de Tibériade. Jn 21,15-19 Par trois fois le Seigneur demande à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » (v. 15) et par trois fois il lui répond de façon affirmative. Souvenons-nous qu’il y a quelques semaines, lors de la passion, le même Pierre avait renié Jésus trois fois. Mais Jésus veut redonner à Pierre la confiance en le ramenant à l’essentiel : « M’aimes tu ? ». Jésus ne l’interroge pas sur ses compétences, ni sa culture, ni ses capacités nécessaires pour bien gouverner l’Église. Pierre est interrogé sur l’amour. En effet, en faisant attention à la nuance qui apparaît entre les termes dans l’original grec, on traduirait plutôt : « M’aimes-tu plus que les autres ? » ; puis simplement : « M’aimes-tu d’un amour de charité ? » ; et enfin : « M’aimes-tu d’un amour d’amitié ? ». Dans les deux premières questions de Jésus à Pierre, le verbe grec utilisé est celui de agapein, cela signifie un amour d’agapè ou de charité de Jésus pour Simon-Pierre, c’est-à-dire un amour qui donne sa vie pour Pierre. Dans les trois réponses de Pierre à Jésus, le verbe grec utilisé est celui de philein, il s’agit simplement d’un amour d’amitié, d’un amour de bienveillance, mais qui est loin de l’amour d’agapè. Dans la troisième demande, Jésus se place au niveau de Pierre ; le verbe utilisé en grec est celui de philein : Il dit à Simon-Pierre « m’aimes-tu » d’amour d’amitié ou de bienveillance ? Nous pouvons observer que l’intensité dans le questionnement de Jésus va décroissant. C’est étonnant car nous nous serions plutôt attendus à ce que Jésus invite d’abord Simon Pierre à l’aimer d’un amour naturel d’amitié et ensuite d’un amour surnaturel de charité ! Face à l’enchaînement de ces demandes, on devine aisément le désarroi de Pierre qui, par son triple reniement, a fait l’expérience de son impuissance à aimer Jésus d’un amour d’agapè (agapein). Ne voulant pas mentir à nouveau, il répond par un humble aveu : « Seigneur, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime » (v. 17). En d’autres termes Pierre avoue à Jésus : « Oui, Seigneur, je t’aime, mais d’un simple amour humain : je ne suis pas capable de mieux, tu le sais ! ». À chacun de ces aveux d’impuissance mais qui sont autant de déclarations de son désir d’aimer en vérité Jésus répond en confiant à Pierre le soin de ses brebis : « Sois le berger de mes brebis ». On comprend alors que par les trois questions qu’il lui adresse, Jésus n’a pas l’intention d’accuser Pierre en référence à sa triple négation. Jésus ne veut enfermer personne dans son péché mais au contraire l’en libérer. Notre Seigneur met Pierre devant son désir de l’aimer de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force, mais également devant son incapacité à le réaliser par ses propres forces. C’est à chacun de nous de se demander : Est-ce que j’aime vraiment le Christ ? Est-ce que j’aime vraiment mes frères et sœurs ? Mon amour est-il vrai ? 30.05.2020 C'est à cause de l'espérance que nous acceptons de porter les chaînes. Si c'est l'Esprit Saint qui est à l'œuvre en nous rien ni personne ne peut nous empêcher de proclamer l'évangile du Christ et d'espérer en Lui malgré les chaînes. C'est ce que les textes soumis à notre méditation nous font comprendre. (Ac 28,16-20.30-31; Ps 10; Jn 21, 20-26) Paul qui évangélise Rome dans les chaînes, est convaincu que la difficulté qu’il vit (la prison) est une occasion favorable pour annoncer le Christ. Comment interprètes-tu les difficultés donc tu traverses ? Il faut vraiment être conduit par l’Esprit Saint pour voir Dieu à l’œuvre là où tout le monde ne voit que l’échec et la souffrance. Paul avec la force que lui donne l’Esprit Saint, il est capable d’aller au-delà de sa condition de prisonnier pour collaborer avec Dieu. Les interlocuteurs de Paul pouvaient bien lui demander : comment est-ce que tu peux nous annoncer un Dieu tellement puissant, qui est ressuscité d’entre les morts alors que tu restes dans les chaînes? Sûrement beaucoup de juifs qui n’ont pas accueilli son message, se sont posés la même question et ils ont aussitôt conclu que Paul n’était pas crédible. Combien des personnes se posent la même question devant les difficultés donc tu traverses ? Paul pour sa part sait que le Seigneur qui lui avait dit une nuit, « Courage! De même que tu as rendu témoignage de moi à Jérusalem, ainsi faut-il encore que tu témoignes à Rome » (Ac 23,11), est avec lui et que dans sa faiblesse la puissance de Dieu est à l’œuvre (Cf. 2Co 12, 9). Dans ta faiblesse la puissance de Dieu ne tardera pas à se manifester. Crois à ses promesses, elles se réaliseront tôt ou tard. 01.06.2020 Voilà ta mère. Après avoir célébré hier la solennité de la Pentecôte, une fête qui est considéré comme le début de l'Église, aujourd'hui notre mère l'Église nous invite à célébrer la Bienheureuse Vierge Marie mère de l'Église. Oui elle est la mère de l'Église, elle a toujours été présenté depuis l'annonciation jusqu'à la venue de l'Esprit Saint. (Le 1, 26-38; Ac 1,14) Durant sa vie terrestre, elle a réalisé la figure parfaite du disciple du Christ, miroir de toutes les vertus, et elle a incarné les béatitudes évangéliques proclamées par le Christ. Disait le bienheureux Pape Paul VI que en Marie toute l’Église, dans son incomparable variété de vie et d’œuvres, atteint la plus authentique forme de l’imitation parfaite du Christ. Elle est la mère du Christ, la mère de Dieu, la mère de l'Église et ta mère, parce que cet ainsi que Dieu l'a voulu. Avoir Marie comme Mère, cela prouve encore une fois le débordement de l'amour que le Seigneur a pour nous. C'est comme si Il disait que ça n'a pas été suffisant de m'incarner, devenir humain comme toi, de souffrir la passion et la mort, de rester dans un morceau de pain, etc, mais encore un cadeau pour toi, ce cadeau est précieux, et je te le donne : Voilà ta mère. Marie comme Mère ne cesse d'intercéder pour nous, elle est là pour nous accompagner à la suite de son Fils, lui qui a été la première disciple, la première personne dans le nouveau testament qui avait cru (Lc 1,45), une femme de foi, de douleur, et de persévérance (Lc 2,35). Elle est là près de tes crois de chaque jour, comme elle a près de celle de son Fils, car le Christ te l'avait donné comme Mère. (Jn 19,25-27) Elle intercède pour nous et elle prie ensemble avec nous comme au cénacle. (Ac 1,14) N'hésitons jamais de demander son intercession et d'imiter la façon dont elle a vécu sa vie à la suite de son Fils. 02.06.2020 La longue patience de notre Seigneur, c’est notre salut. Notre foi en Christ Jésus n'est pas seulement pour cette vie, parce que nous croyons à un Christ mort et ressuscité qui est à la droite de Dieu le Père, et Il nous avez promis de revenir. Voilà pourquoi Paul nous dira dans sa première lettre aux uploads/Religion/ meditations-et-exhortations.pdf
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- Publié le Sep 25, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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