TEXTE 1/10 CENTRE TCHAN DE LIMOGES – NOUVEL ENSEIGNEMENT TCHAN - année 1985 1/3
TEXTE 1/10 CENTRE TCHAN DE LIMOGES – NOUVEL ENSEIGNEMENT TCHAN - année 1985 1/31 L E N O U V E L E N S E I G N E M E N T T C H A N N° 1 TEXTE 1/10 CENTRE TCHAN DE LIMOGES – NOUVEL ENSEIGNEMENT TCHAN - année 1985 2/31 NOUS VOUS PRIONS DE NOTER CECI : - si vous nous écrivez indépendamment de l'envoi de questionnaire, n'attendez pas de réponse immédiate, SAUF si votre lettre se rapporte aux exercices DE VOIE DIRECTE en cours. Et, normalement, il n'y a aucune raison pour que vous demandiez des précisions à propos d'exercices présentés de façon à pouvoir être compris par tous. En exécutant les exercices tels qu'ils sont décrits, vous êtes certain(e) de ne pas commettre d'erreur. Si un détail vous semble omis, c'est qu'il est sans importance pour la bonne exécution de l'exercice. - il ne sera pas répondu aux lettres demandant une modification d'une " action psychique " en cours. Il vous faudra attendre, pour avoir une réponse, la réception du texte et du programme suivants. Nous vous prions de bien vouloir nous excuser de devoir agir ainsi mais nous recevons tant de lettres à ce propos qu'une réponse immédiate exigerait l'embauche de personnel bien au-delà des possibilités financières du Centre. - d'une façon générale, il serait souhaitable que vous ne demandiez pas trop souvent au F.S.H.M. de changer la direction de ses travaux - du moins, en dehors de l'envoi de questionnaire et de l'établissement d'un nouveau programme. Rien n'est plus susceptible d'échec qu'une " action psychique " à laquelle on fait, brusquement, prendre une autre direction... - le Nouvel Enseignement Tchan est uniquement diffusé par correspondance... Ne jamais " faire travailler en direct " qui que ce soit, est un engagement pris par nos instructeurs au moment où ils acceptèrent d'assumer la diffusion de cet enseignement. Par conséquent, et bien qu'avec regret, ils ne peuvent recevoir personnellement aucun correspondant... C'est, du reste, pour cette raison que nous indiquons, pour toute adresse, celle de notre " trésorier et secrétaire "... Merci de votre attention .... TEXTE 1/10 CENTRE TCHAN DE LIMOGES – NOUVEL ENSEIGNEMENT TCHAN - année 1985 3/31 I LE BUT DU TCHAN : Il est simple : transformer l’être humain en ce qu'il devrait être : un " tchen jen ’’ ou " humain véritable ". Nous n'allons pas tenter de décrire ce qu'est l'humain véritable. Pas encore. Rien, à proprement parler, n'est indescriptible. Mais, pour qu'une personne à qui une chose est décrite reconnaisse cette chose dans la description qui lui est faite, il faut, nécessairement, qu'elle ait déjà quelque idée de ce que peut être la chose en question. Le meilleur exemple de la difficulté éprouvée lorsque l'intéressé se voit (dans le cas particulier : s'entend ) décrire ce qu'il ne peut comprendre faute d'expérience personnelle restant celui des couleurs décrites à un aveugle de naissance. Afin de vous amener à comprendre, progressivement, ce qu'est cet " humain véritable " que vous serez un jour, nous dirons simplement, pour le moment : L'être humain, tel qu’il se présente à quelques milliards d'exemplaires sur la planète Terre, est une créature placée en porte-à-faux dans l’existence. Intellectuellement supérieur à tout autre vivant, il n'a pas la spontanéité de l'animal, ni son acceptation naturelle du destin. D'autre part, son adaptation au réel est insuffisante et il vit dans un monde subjectif, jouet d'événements bons ou mauvais, selon son optique. Les mauvais l’emportant toujours sur les bons puisque toute vie se termine par la mort, considérée, du fait du conditionnement humain, comme l’événement mauvais par excellence... Le but du Tchan est donc de former des humains véritables, libérés des conditionnements négatifs; de faire disparaître la déformation qui empêche l'humain d'être ce qu’il est vraiment. L'humain véritable apparait lorsque " l'adepte " par une autodiscipline de caractère psychologique, atteint l'état de conscience dit " tseu jan ", terme d'origine taoïste signifiant : parfait détachement ou encore : lâcher prise. Les mots : buddhi (expression buddhiste qui veut dire " éveil ") mosca, samadhi, etc.. sont des équivalents de " tseu jan ". Il en est de même de nirvana ou nibbana. Ces mots désignant un état de conscience et rien d'autre - bien que certains Occidentaux imaginent encore que le nirvana est un lieu... Les premiers " maîtres " du Tchan furent, d’une part Siddarta Gautama, dit le Buddha (l'Eveillé) et, d'autre part, les " pères du système taoïste " : Lao tseu, Tchouang tseu, etc... Depuis, bien d'autres ‘‘ maîtres " purement tchan se manifestèrent... (Notons, en passant, que le mot " buddha ", bien que désignant un état de conscience, sert, habituellement, à désigner l'inventeur de ce mot : Siddarta Gautama, le Buddha. Mais cela ne signifie pas, bien entendu, qui l'état " buddhi " soit quelque chose d'unique : Robespierre n'est pas le seul incor- ruptible que le monde ait connu, ni Jeanne d'Arc la seule Pucelle...). TEXTE 1/10 CENTRE TCHAN DE LIMOGES – NOUVEL ENSEIGNEMENT TCHAN - année 1985 4/31 Il nous faut insister sur deux points : 1 ° l'enseignement Tchan n'a AUCUN rapport, proche ou lointain, avec une religion, quelle qu'elle soit. Le Tchan est une science de l'homme, et une science ne saurait tenir compte d'aucun a priori religieux. Le Buddha, pour ne citer que lui, est, à l'heure actuelle, considéré, par des millions d’humains comme un maître religieux - quoi qu'il ait pu dire ce son vivant. Fidèle à la pensée du "maître’’, le Tchan tient Siddarta Gautama pour le créateur d'une psychologie totalement libératrice. A l'égard des " pères du Taoïsme " son attitude est la même : ce n’est pas la faute de Lao-Tseu si, au cours des siècles, des maniaques l'ont transformé en une sorte de divinité. 2° Découlant de ce que vous venez de lire, le Tchan s’exprime, chaque fois que la chose est possible, dans une langue simple, accessible à tous et dénuée de références à de quelconques données mythiques ou théologiques. Pour ces deux raisons, on compte, parmi les adeptes du Tchan, des personnes de toutes les croyances et de toutes les religions, ainsi que des athées. Notre voie de libération ne tient compte que d’expériences PERSONNELLES, que chacun peut faire sans recourir à une Foi dont nous ne contestons nullement la valeur, mais qui n'a que faire dans un contexte qui est et doit être strictement expérimental. Nous nous référons en ceci au Buddha lui-même : " Sois ton propre flambeau et ton propre refuge. Ne mets aucune tête au-dessus de la tienne. N’accepte pour vrai que ce que tu as vérifié PERSONNELLEMENT. . . " Ainsi parlait le premier (en date) de tous les éveillés... Il va de soi que le Tchan rejette le concept du " gourou ’’, du maître dont la parole fait loi : Tartuffe ne se présentait-il pas comme une sorte do gourou ? Pour le Tchan, tout être humain est l’égal de tout autre. Un " humain véritable " ne se tient pas pour supérieur à l'humain " ordinaire: ". Le fait que le premier rejette ce qui enchaîne le second n’est pas une supériorité en soi. C'est un acquis. Plus précisément : le résultat d'une découverte qui est à la portée de toute femme et de tout homme de bonne volonté. De même la souffrance ressentie par l'humain " ordinaire " n’est pas une infériorité mais bien un malheur. LES " GRANDES VOIES " Il existe deux grandes traditions, deux " grandes voies " extrêmes orientales, concernant la recherche de ce qui, en l'homme, est plus que l'homme tel que le conçoit ordinairement le plus ou moins mythique " homme de la rue "... Nous les nommerons, par commodité, voie rationnelle et voie de l'évolutionnisme spirituel (dite aussi : voie " magique "). Examinons d'abord ce qu’est la voie rationnelle... La voie rationnelle est strictement psychologique; bien que non intellectuelle au sens occidental du terme. Qui la pratique ne vise qu'un but : atteindre le degré de conscience (éveil ou libération) d’où il percevra le fait que rien ne sépare son individualité du monde " extérieur "; que le Cosmos et lui ne forment qu’une seule et même entité. En un mot, il recherche sa libération sans étape intermédiaire entre l'individu conditionné qu'il est et le libéré qu'il sera. Au-delà, TEXTE 1/10 CENTRE TCHAN DE LIMOGES – NOUVEL ENSEIGNEMENT TCHAN - année 1985 5/31 un seul but ultérieur subsiste : aider autrui à se libérer à son tour. Le spiritualiste évolutionniste, l'homme de la voie " magique " estime, lui, que l'éveil, la libération, constitue le sommet et le couronnement d'une progression constante, marquée par des étapes intermédiaires dont chacune apporte à l'adepte au moins certains éléments de facultés supranormales de plus en plus prestigieuses, correspondant au développement spirituel de l’intéressé. Disons tout de suite que, presque toujours, les partisans de ces deux traditions, de ces deux ‘‘ voies ’’, s’opposent... Examinons leurs points de vue. - Comment, disent les partisans de uploads/Religion/ net-t1.pdf
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- Publié le Jan 20, 2022
- Catégorie Religion
- Langue French
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