ATTI DEL ir CONGRESSO INTERNAZIONALE ni ARCHEOLOGIA CRISTIANA rENUTO IX ROMA NE

ATTI DEL ir CONGRESSO INTERNAZIONALE ni ARCHEOLOGIA CRISTIANA rENUTO IX ROMA NELL'APRILE 1900 DISSERTAZIONI LETTE O PRESENTATE E RESOCONTO DI TUTTE LE SEDUTE ±JUL o o o o . o o o A\ R O M A LIBRERIA SPITHÒVER 1902 RÉYISION DU TEXTE COPTE DES •• LETTRES DE PIERRE MONGE ET D'ACAl I, ET DE LA « VII-: DE JEAN DE PHANIDJOIT » ' La pièce intdtulée » Lettres de Pierre Mongeel '1 Icace», déjà traduite par M' Révil- lout ciana un aiti, le sur le premier schisino de Constantino] ons histo- riques, l v 77. t. 22, p. 83 sqq.) a été publiée in-extenso, texte el traduction, par M' Amé- tìoeau dans les '/ ' la Mission archéologique fran C re, année 1885 t. IV. Notre bui n'est poinl Lei de décider la questura de l'authenticité de ces Ii'ttros, autbenticité admise par .M' Révillout, mai- qne il 1 Amélineau n'est point seni à rejeter. dna modeste; le voici: M r Révillout a donne su traduction sur L'originai méme du Vatican -'. Moina heureux, M Amélineau n'a pu transcrire que la copie de Tnki, conservéo au Musée Borgia. Celle-ci, faitu un peu a la hàte, se trouve souvent fautive, et il nous a pani qu'il pouvait §tre utile de signaler Les divergences entre les deux testo.--. Lorsqne la divergence est notable, nous avons pris soin de donuer les denx traductions en nnte. Parfois aussi, malgré la con formité des deux textes, nona avons crii pouvoir nous permettre de proposer une légère variante de traduction. Avant do donner nos corrections, il nous reste encore à faire quelques remarques. En effet, puisque M r Amélineau suit Tuki, c'est ce dernier qui d'ordinaire porte la asabilité des erreurs, et, en corrigeant l'un, nous corrigeons l'antre. Cependant, parfois, M Amélineau a cru devoir s'écarter du texte de Tuki. et alors nous distiu- guerons trois cas : 1° Parfois le texte de Tuki est fautif, et M r Amélineau en le corrigeant a ren- contré heureusement le texte du manuscrit originai. Dans ce cas nous n' avons rien à signaler, puisque uos deui termes de comparaison, le manuscrit originai, et le texte de .M amélineau sont à l'unisson. 2° Parfois encore, eu corrigeant Tuki. M r Lmélineau corrige, et heureusement, imble, le manuscrit. Dans ce cas, en transcrivant les deux Lecons, nous les avons marquées d'un astérisque, quand nous u'avons pas cru devoir insister davantage. Un troisième de corrections, qui nous paraìt moins heureux. c'est le rétablissement systématiqne, fait par M r Amélineau. au coura de la publication des Lettres d'Acace, et Piene Monge, de la forme grecque dans les mots que le copte a empruntés à cette langue. Dans lea a du Grec, notre manuscrit simplifie toujours diphtongues; .il écrit uiCTAftoiff, £,epecic, orthographe conforme probablement ii la prononciation que les Coptes, et peut-étre les Greca d'Egypte, donnaient à ces mots dès cette epoque. De méme certains noms grecs y revétent une forme Copte: <m<<\ki. M Amélineau rétablit partout L'ortographe grecque: il dcrit JueTA.rtoeirt, £<Mpecic, A.KÀKIOC. Il mot Ap^ieniCKOnoc où le manuscrit a Ap^HeniCKOnoc. Une tato stampato coi tipi della Tipografia del Cay. V. Salvinoci. s Fonda copte a" 22 P. I)K I.ARM1NAT deui après, en publiant la vi.' de Jean de Phanidjolt, il a lui méme aban- donné .''iti' pratique, et nous pensom qu'il a mieux fait. Si un A.nglais on un Allentano 1 publiait dans quelques annéea l'Hi Cantù dane la langne originale anrait-il l'idée de remplacer paltoni . Parigi, Londra, Marsiglia*, par - Paris, London, Marseill De méme aous ne royona pas la raison qui a porte" M' Amélinean .1 rétablir le préfixe a forme pleine là où, corame p. ex. apri terminés pai une Vovelle, notre manuscrit mettait la forme abrégée, a écrire p. er. - nuuc 2ìg 6KepTo?\JU<Mf - où le manuscrit porte: -nuuc à.e KepTo?\JuiA.rf - . Mais cette simple remarque nous paraìt sullire et uous n'avons pas signalé ce genre d9 correctio notre travail. Si nos souvenir* uè unii-; tronapent pas, lors du congrès, uous avions annoncé l'in- tention do continner ce travail sur d'autres textes édités dans dos conditimi- analognes. C'est ce que nous avons fait pour la - Vie de Jean de Phanidjo'it *. Ce document, qui se trouve daus le manuscrit 69 du Vatican (et non 59) présente un intérél Bpécial au point de vne historique, parce qu'il nous présente un épisode do la domination arabe. Le toxte eu est quelque peu barbare et le méme mot s'y trouve parfois écrit de dill'é- rentes facons. Jiion que n'ayant pas publié nous-mémes ces textes, nous nous croyons perrais de faire suivre ce travail d'une petite liste des mots rares d'origine copte, qui nous ont le plus frappé, ainsi que de quelques uns des mots grecs les moins usuels. M' Amé- lineau n'a point fait ce recueil et uous espérons qu'il ne sera pas tout à fait inutile a la science. Qu'il nous soit permis, en terminant cette introduction, d'adresser nos remerciementa bien sincères à notre eber et illustre maitre, le professeur Guidi, dont les encouragements et les précieux conseils nous ont solitemi et éclairé dans ce travail de débutant. P. De Larminat. LRTTRB8 I>K PIERRE MONGB ET lì ACACE 339 LETTRES DK ÌMKIIUK MONGE ET D'ACACE KÉVISION hi TBXTB. 196 *i 197 IO l'.-8 1 » 3 » 5 10!' 3 n 10 n 12 200 :; n 7 ani 1 n G » 7 V 8 n 10 202 1 n 3 B 4 11 2 I Texte de M* Arnelineau. niSMrfMCOrtlTHC NrÌAXI?\ICKOC neju eYTV5C' Ar, ' crrHC <t>ert nirfW^H enA^iAKuurt rtT^c k«m eKepeecijpem ka.ta. xo?\q e&o?\ OYOYHp E/OTOY c-poi rtTAtyuuni rrre+eKK^HciA CAAlOfTI I1TOTC nAliUlKA^,- fflAnOCTO^OC nigicort 3 £>HlAl TEitifEAl guucre nuce^AYeiX 67 Unirti n<Mtto&i * rtAK^KIOC. GTAKOYOpnOY gAft 69 r 70 r. n 70 v. "I v. 72 Mimuscrit < '< . j.f .- \";«1 ii . n" l'.'J ni2s.i<Mcoft riTHi rt&«^ci?\iKoc rtexi rfievTHX'^M'CTHC *>ert nmv?\u)rt A.qcJ>A.<bq JunA.5k.iAK<jurt .... rfTAK KeicepeApiff rtATXO?\q e&oTs <WOYHp EXOXOY epoi £,m<JUtTÀcyujni en<MJUKÀg GTE '|-eKK?SHC!A TE eAJUorti rtTOT en<MJLtK«vp, niAnocTo^soc n^v?\oc nigvcorr 1 TertrtH&i £ujc 2s.e nKe^^viTv. 67 rfAK Unirò n^itoftì * NAKAKl. rtlC^JAI ETAKO- vopnov gAff 1 A.YOYHp osi probablemeni faatif. - Le texte a: » prendre pour moi cette doulenr » et non " prendre d'elle». 3 Bonne eorrectìon cai mor en grec ne signifie rien; au contraire l'oo»- quelquefois prnnonce \aov (Sophoelea) veut dire «copi'-n. 340 P. DE I..WCMINAT I 20! 201 20' 210 :: 10 8 I L3, 1 l » 6 JJ 11 » 13 •_>,,> 1 209 - 10 juka?, exeff ?,<Mf juka^, neTAKTA?\UJOY EXEft ta.\J/yx« CTOUJ IteJUl JUKA£ IfgHT ' if<viepA.£iuurfi^ece<M 2 JuniATcJxjjpx niujouifi eTAqcyuuni JUÌnequjAi eTATeTerfxo?\q eRo?\ <!>+ eTAitxo?\q efto?\ AKtyArt^- n£Art neTguuoY riTcyefiiuj ngArt neT- gUOOY OYOg NTGiay- eurf - rfgArt neerfAffGY rtTtye&iuu rtArt rtgArt neTg,a>OY eTc|>ujpx .... efio?\ c|>y- cic ertovi" eixuu UnAgAn rtcepKAOAipem fttoY xe eKcyeopTep rtTAftAAOY ft-f-ffAOYAg, TOT Hni^-Aco epot an icxert ^TCOY ItTAXeJU gHOY oYog ceria epoYO) ' rtxe ni£>A6Y i 7;'. r 7 1 v. 76 r. 76 v. 77 r. il. V. 62. JUKA^, II^HT EXGff gAII JUKA£ neTAKTA?\UUOY CXGIt TAVJ/VJCH 6TOcy MGJUIKA^, H^HT 1 rfAiepAruum^ecee - *jtniAT4>opxq nityuuni vAp eTAqcyujm JuineqcyqAi GTAxertxo?sq efto?s c|>i" cJ>h ETAifxo?\q efio?s AKcyArcf cyeftiuj hak rtgArf neTguuoY rrruje- Rjuu rtgAJi nex^tooY OYOg, rrreicujejurt" tye- fiiuu riAri rtgAft neTfta- rteY rtTiyeftitu rtgAff neTguuoY eTcJxjupx . . . e&o?\ e 4>y- C1G CNOY'f" eepKAeepm ^frtoY Xe ort KcyeopTep ttxertAioY rtffAOYAg TOT Hni^-Aco epoi gutA icxert "f-rtoY rtTAxeA* gHOY oYog certApAOYu) J rtxe ni£>AeY 1 Le sens est le mème mais GTOcy ff£JUKAH semble plus réguliei qne GTOty fteJUl JUKAg. -' <:'; uiri'coHttl lutici-. 3 epOYCO voudrait sans donte dire u finir n bien que I'eyron, art. OYCO, /?»«, ne di pas cetti rme; pAOYLU dit sealement « arriver, contingerei et ainsi il n'y a paa de pléonaame. l.ETTRES DE PIERRE MONQE ET 1> ACACE 341 p. L n 9 21] 1 n 8 n 9 219 B 7 •• | i 11 Ji:: •_> 1 6 » li Jii 1 n 15 215 13 ?I6 1 J» 3 n 11 13 0AJLIO kata n<w?\oc itniAnoc- TO?\OC ' girtA ort «TAepujcJ>Hp rtOYpo rteJUKjUTen - rfioYA^ertTirtiArtoc * "frtOY KCUVTEJU 6K6pjLt6TA.nOtA rteui enievxtiA riTeq toyIìe ewtoY ecJ>y- cic crtovf 3 mgJuoT xic|>i- ujhh 4 e&o?\ <£>ert 5 EKglOYI fi HTeKecux ngHT Aiorujpn 2s.e nAicjux mak Ac6uupn rtHi elio?\ xe 7 rtrfA.pA.KO-f" jmeTovpo * .7 v. 7- r. lì 78 v. 79 r. n 79 v. n 80 r. I» 80 v. 81 r. 81 v. » 82 r. Ti M. V. 62. OY JUETXUjpi OAJUIO kata ncA?ri JuniAno- CTO^OC ' id. '- rfioYA^ErtTiArtoc * -frtoY OYit cojtejui EKEpJUETArtOIII neniOYJUiiA. rtTe qTOY&E OHffOY Efio?\ gA -f"£EpEcic ETcoq rtTe -f cJ>ycjc crtoY-f" ! id. « 6K0?\ £ITOTK AIXOKC efi.o?s *>Ert s ertgioYi fi rtTEKeu>T rtngHT AioYuupn 2^.6 rtAK id. ^ rtApAKO-f" UtETOYHfi. * (sic) 1 La fante est bizarre, mais sans importanoe, car le texte est bien de Si Paul. * II semble inciact de traduirc: " Si je ne ra'associe au service royal avec uploads/Religion/ p-de-larminat-revision-du-texte-copte-des-lettres-de-pierre-monge-et-acace-et-de-vie-de-jean-de-phanidioit.pdf

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  • Publié le Nov 09, 2021
  • Catégorie Religion
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