Conjard Inès 2TSCIB Synthèse thème « Dans ma maison » La maison représente notr
Conjard Inès 2TSCIB Synthèse thème « Dans ma maison » La maison représente notre cocon, notre point de repère ; Elle est un lieu qui nous fait ressentir ces mots « Je suis chez moi », elle est notre foyer qui peut être un lieu convivial, chaleureux, de partage et de joie. L’ensemble des documents que nous allons étudier regroupent ce même thème « Dans ma maison ». Le premier document est une chanson écrite par Maxime Leforestier en 1970 intitulé « San Francisco ». Le second est un essai de Joana Duarte Bernardes écrit en 2010 « Habiter la mémoire à la frontière de l’oubli : la maison comme seuil ». Le troisième document est une illustration d’un tableau de P.Bonnard peint en 1913 appelé « La salle à manger à la campagne ». Nous pouvons nous poser maintes interrogations. La maison est-elle toujours un cocon agréable ? Nous répondrons à cette problématique en abordant en premier plan la mémoire de la maison ainsi que le besoin de sécurité que représente la maison. I) La mémoire de la maison Tout d’abord, la maison représente un lieu similaire à notre cerveau, elle est un endroit qui regroupe nos souvenirs qu’ils soient positifs ou négatifs. D’après Joana Duarte Bernardes dans « habiter la mémoire à la frontière de l’oubli », la maison possède une mémoire qui s’occupe de garder nos souvenirs. Parfois elle laissera s’évader ces quelques moments nostalgiques pour nous rappeler les moments que l’on a vécu dans les différentes pièces que la maison abrite. Ainsi, elle veille à nourrir ces souvenirs au travers nous. De plus la maison « permet le dialogue », elle est un lieu de partage et de convivialité comme le renvoie Maxime Leforestier dans « San Francisco ». La maison qu’il évoque dans sa musique, qui elle procure des émotions positives chez l’auditeur, renvoie la convivialité du lieu, un sentiment de communauté. L’auteur cite également que la maison nous raccroche à la mémoire, nous ramène à une nostalgie positive ou même parfois triste. Joana D.B nous ramène à la phrase « La maison est tantôt le coffre de nos souvenirs », cette phrase peut nous faire comprendre que la maison nous apporte bons et mauvais souvenirs car il y’en a certains que l’on souhaiterait laissés dans ce coffre. Cela me rappelle la mélodie quelque peu triste de Maxime Leforestier qui parles de ses souvenirs joyeux et quelque fois d’une manière mélancolique comme il cite « Attendez- moi » ou « San Francisco s’éffondre ». Il évoque une partie qui semble assez personnelle regroupant famille et amis dans un sentiment de douces retrouvailles. Il nous décrit parfaitement son cocon idéal de bien être dans cette maison bleue entre le partage, le bonheur et les rires. La maison doit être un lieu qui procure un sentiment de bien-être pour les habitants ou les personnes qui la visite. Par exemple, dans le tableau de P.Bonnard, on peut y voir des couleurs vives faites pour nous rendre positif et réveiller les sens du bonheur de la maison. Cette toile représente une maison avec les portes ouvertes offrant un cadre de vie agréable, une table nourrissante et une pièce lumineuse qui n’attend plus que les invités. Mais la maison n’est pas qu’un lieu a bons souvenirs. Certains peuvent être douloureux et il est mieux de les laisser dans ce « coffre » pour ne pas nous mettre dans un sentiment d’insécurité. II) Le besoin de sécurité La maison nous renvoie à un lieu où nous devons nous sentir en paix, comme notre petit coin de paradis individuel où nous nous retrouver nous-même. Elle renvoie à la définir comme notre havre de paix. En effet, d’après Maxime Leforestier dans sa musique « San Francisco », la maison est un endroit où « on y jeté la clé ». Cette parole signifie qu’une fois la porte traversée on y lâche prise et nos problèmes extérieurs restent sur le palier de la maison. C’est un besoin psychologique que l’homme a besoin d’avoir pour pallier son bien être mental, physique et stabiliser ses émotions. La maison nous sépare de l’extérieur, elle est un espace qui doit séparer ces deux mondes, dehors et l’intime. Cette clef doit être partagé avec ceux avec qui nous nous sentons bien, ce partage ne doit pas bousculer notre bien-être, l’Homme doit se sentir en sécurité chez lui. Comme Joana D.B le cite « la porte s’ouvre à l’ami bienvenue et se resserre face à l’ennemi », en effet la maison a un aspect de protection pour l’humain. Ce besoin est nécessaire à l’Homme. Les souvenirs que garde la maison dans ce coffre doivent également être choisis, c’est-à-dire qu’il est important de ne pas faire entrer n’importe qui dans notre maison afin de ne pas créer de mauvais souvenirs dans ce cocon pour ne pas perturber notre sécurité et notre mental. Cette porte est la limite entre soi et les autres. La distinction entre le monde extérieur et notre chez-soi est très importante. Dans le tableau de P.Bonnard on y voit de grandes fenêtres ouvertes qui visent à nous faire partager le plaisir de la vue extérieur dans un paisible chez-soi. Pour conclure, la maison possède un rôle de mémorisation capable de nous procurer plusieurs émotions passant des positives aux mélancoliques tout en les protégeant dans un coffre spirituel. La maison joue également un rôle de protection à notre âme et notre mental. Son lieu peut-être agréable comme parfois non, tout dépend de qui nous laissons passer cette porte. uploads/Religion/ synthese-dans-ma-maison.pdf
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Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Apv 15, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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