ΚΕΝΤΡΟΝ ΕΛΛΗΝΙΚΗΣ ΚΑΙ ΡΩΜΑΪΚΗΣ ΑΡΧΑΙΟΤΗΤΟΣ ΕΘΝΙΚΟΝ ΙΔΡΥΜΑ ΕΡΕΥΝΩΝ CENTRE DE REC

ΚΕΝΤΡΟΝ ΕΛΛΗΝΙΚΗΣ ΚΑΙ ΡΩΜΑΪΚΗΣ ΑΡΧΑΙΟΤΗΤΟΣ ΕΘΝΙΚΟΝ ΙΔΡΥΜΑ ΕΡΕΥΝΩΝ CENTRE DE RECHERCHES DE L'ANTIQUITE GRECQUE ET ROMAINE FONDATION NATIONALE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ΜΕΛΕΤΗΜΑΤΑ M. B. HATZOPOULOS CULTES ET RITES DE PASSAGE EN MACEDOINE PREFACE DE PIERRE VIDAL - NAQUET ATHENES 1994 DIFFUSION DE BOCCARD - 11, RUE DE MEDICIS, 75006 PARIS L. Gounaropoulou, M. B. Hatzopoulos, Les Milliaires de la Voie Egnatienne entre Héraclée des Lyncestes et Thessalonique (ΜΕΛΕΤΗΜΑΤΑ 1 ; Athènes 1985) Y. E. Meimaris, Sacred Names, Saints, Martyrs and Church Officials in the Greek Inscriptions and Papyri Pertaining to the Christian Church of Palestine (ΜΕΛΕΤΗΜΑΤΑ 2 ; Athènes 1986) M. Β. Hatzopoulos - L. D. Loukopoulou, Two Studies in Ancient Macedonian Topography (ΜΕΛΕΤΗΜΑΤΑ 3 ; Athènes 1987) Μ. Β. Sakellariou, The Polis-State (ΜΕΛΕΤΗΜΑΤΑ 4; Athènes 1989) M. Β. Hatzopoulos, Une donation du roi Lysimaque (ΜΕΛΕΤΗΜΑΤΑ 5 ; Athènes 1988) M. B. Hatzopoulos, Actes de vente de la Chalcidique centrale (ΜΕΛΕΤΗΜΑΤΑ 6 ; Athènes 1988) M. B. Hatzopoulos, L. D. Loukopoulou, Morrylos, cité de la Crestonie (ΜΕΛΕΤΗΜΑΤΑ 7 ; Athènes 1989) Argyro B. Tataki, Ancient Beroea : Prosopography and Society (ΜΕΛΕΤΗΜΑΤΑ 8 ; Athènes 1988) L. D. Loukopoulou, Contribution à l'étude de la Thrace propontique (ΜΕΛΕΤΗΜΑΤΑ 9 ; Athènes 1989) Poikila (recueil d'articles) (M. B. Sakellariou éd.) (ΜΕΛΕΤΗΜΑΤΑ 10; Athènes 1990) © Κέντρον Ελληνικής καί Ρωμαϊκής 'Αρχαιότητος τοϋ Έθνικοϋ Ιδρύματος Ερευνών Β. Κωνσταντίνου 48 - 116 35 'Αθήνα - τηλ. 7210351 Καλλιτεχνική επιμέλεια εξωφύλλου Ραχήλ Μισδραχή-Καπόν 'Ηλεκτρονική επεξεργασία - στοιχειοθεσία Ί. Τσοροτιώτης Εκτύπωση Γ. ΑΡΓΥΡΟΠΟΥΛΟΣ ΕΠΕ Κ. Παλαμά 25, Καματερό ISBN 960-7094-86-7 M. Β. HATZOPOULOS CULTES ET RITES DE PASSAGE EN MACEDOINE KENTPON ΕΛΛΗΝΙΚΗΣ KAI ΡΩΜΑΪΚΗΣ ΑΡΧΑΙΟΤΗΤΟΣ ΕΘΝΙΚΟΝ ΙΔΡΥΜΑ ΕΡΕΥΝΩΝ CENTRE DE RECHERCHES DE L'ANTIQUITE GRECQUE ET ROMAINE FONDATION NATIONALE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ΜΕΛΕΤΗΜΑΤΑ 19 DIFFUSION DE BOCCARD -11, RUE DE MEDICIS, 75006 PARIS Μ. Β. HATZOPOULOS CULTES ET RITES DE PASSAGE EN MACEDOINE PREFACE DE PIERRE VIDAL - NAQUET ATHENES 1994 Δημοσιεύεται με τήν ευγενή χορηγία τοϋ Ιδρύματος Λίλιαν Βουδούρη Publication généreusement financée parla Fondation Liliane Boudouri A zaga de tu huella Las jóvenes discurren al camino Al toque de centella, Al adobado vino, Emisiones de balsamo divino. ΘΥΓΑΤΡΙ ΕΠΙΘΑΛΑΜΙΟΝ PREFACE par Pierre Vidal-Naquet Puisque M. Miltiade Hatzopoulos m'a demandé de présenter son nouveau livre Cultes et rites de passage en Macédoine, je le fais très volontiers. Il ne s'agit pas, on s'en doute, de "présenter" M. Hatzopoulos. Celui-ci s'est fait connaître depuis un bon nombre d'années comme le meilleur spécialiste des institutions de la Macédoine pré-hellénistique et hellénistique, domaine où les sources susceptibles d'apporter du nouveau sont essentiellement épigraphiques. Apporter de nouvelles inscriptions, mieux lire celles que l'on connaissait déjà, M. Hatzopoulos est passé maître dans ces deux disciplines. Je n'évoquerai qu'un seul titre: le livre qu'il a publié en 1993 avec Philippe Gauthier dans cette même collection ΜΕΛΕΤΗΜΑΤΑ sur la "loi gymnasiarchique" de Béroia. J'ai deux raisons de mentionner ce titre. La première est toute personnelle: il se trouve que j'ai consacré plusieurs séminaires à commenter avec mes étudiants de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, ce texte dans la présentation que lui a été donnée par Ph. Gauthier et M. Hatzopoulos et que cette étude n'a fait que confirmer l'excellence de leur édition et de leur commentaire, même si, pour tel détail infime, mon interprétation pouvait très légèrement se moduler par rapport à la leur. La seconde raison est que le livre sur l'inscription de Béroia, première tentative, réussie, pour explorer l'univers des classes d'âge dans la Macédoine hellénistique est un quelque sorte l'étude préalable que le lecteur fera bien d'avoir présente à l'esprit en ouvrant le présent volume. Mais si la grande inscription de Béroia jette une singulière lumière sur les institutions à travers lesquelles se formait la jeunesse macédonienne, institutions caractérisées par un mélange étonnant d'archaïsme et de rationalité, reste que ce que l'on voyait dans ce texte et dans quelques autres, c'est essentiellement l'aspect militaire, ou, si l'on veut, prémilitaire de ces institutions juvéniles. Et bien entendu, il ne s'agissait là que de l'éducation des jeunes garçons, seuls appelés à un entraînement militaire. 10 CULTES ET RITES DE PASSAGE EN MACEDOINE L'objet de ce livre est tout autre. Il concerne assurément la Macédoine, mais montre bien comment celle-ci était solidaire de l'ensemble grec, puisque c'est de Thessalie que M. Hatzopoulos est parti pour éclairer de façon décisive les pratiques macédoniennes. L'initiation des jeunes filles occupe dans ce livre une place aussi importante que celle des garçons. Un des apports substantiels de M. Hatzopoulos est d'avoir prouvé l'existence d'un verbe, νεβεύω, qui est en quelque sorte la contre­ partie féminine du verbe έφηβεύω. Il y avait bien en Macédoine des initiations féminines qui, en pleine époque hellénistique, avaient gardé toute leur vigeur et qui se caractérisaient notamment par la pratique de la course. Atalante a dans la vie institutionnelle ses imitatrices en Macédoine et ailleurs. Mais on me permettra maintenant de donner un tour un peu plus personnel à cette préface. En 1968 j'ai publié un article, "Le chasseur noir et l'origine de l'éphébie athénienne" qui s'efforçait, sur cette question difficile et controversée, de jouer à la fois sur le plan des institutions, bien analysées, en ce qui concerne Athènes par M. Ch. Pélékidis dans le livre de 1962 que cite M. Hatzopoulos, et sur le plan des mythes d'origine comme, par exemple, celui de la fête des Apatouries, avec le singulier combat de Mélanthos et de Xanthos. Il s'agissait aussi d'expliquer pourquoi l'éphébie était à la fois une préparation à la vie hoplitique et, par l'emploi des valeurs de la ruse, le contraire de cette vie. Depuis lors je n'ai pas cessé de revenir de mon mieux sur ce problème, notamment sur la liaison entre les pratiques de chasse et les activités juvéniles. J'ai émis l'hypothèse qu'il y avait eu une institution "grecque commune" de l'éphébie dont les diverses cités ont joué en la transformant profondément, et j'ai même abordé, à propos d'Alexandre et de la Macédoine, un domaine qui est celui de M. Hatzopoulos. Il est le premier, je le dis avec reconnaissance, à avoir pris au sérieux mon texte intitulé "Alexandre et les chasseurs noirs", à l'avoir pris comme ce qu'il voulait être: un fragment d'histoire aussi directe qu'il est possible de l'écrire sur un sujet où nos sources écrites sont séparées des faits par plusieurs siècles. Depuis 1968 le problème des initiations juvéniles, de la place de la chasse dans ces institutions, toutes questions qui avaient été étudiées bien avant moi par Henri Jeanmaire et Angelo Brelich, n'a cessé de susciter des études nouvelles. C'est ce qu'il m'arrive parfois d'appeler, dans mes moments d'orgueil, la génération des petits enfants du "chasseur noir". Les études ont concerné le monde des représentations, l'histoire, la PREFACE 11 tragédie, la comédie, les images. Des travaux aujourd'hui fondamentaux comme ceux de François Hartog dans Le Miroir d'Hérodote, d'Alain Schnapp dont la thèse intitulée La duplicité du chasseur a été soutenue en 1987, ou comme les livres et articles de François Lissarrague, John Winkler et tant d'autres ont exploré le monde de l'historiographie, de théâtre et celui de l'image. Tout récemment, le 25 juin 1994, j'avais l'honneur de présider la soutenance de la thèse de M. Charalambos Orfanos, un compatriote de Miltiade Hatzopoulos, sur la place qu'occupent les classes d'âge dans trois comédies d'Aristophane, les Acharniens, les Cavaliers et les Oiseaux. Reste que deux démonstrations restaient à administrer dans le détail: celle que les initiations juvéniles avaient bien un caractère panhellénique, celle que le monde des institutions et celui des représentations parlaient bien, en dernière analyse, de la même chose. C'est ce que M. Hatzopoulos me paraît avoir montré de façon triomphale, notamment dans son chapitre VII, "La guerre et la chasse" dont on comprendra facilement en le lisant pourquoi il m'a donné tant de joie, et tout particulièrement dans l'analyse qu'il a donnée de la grande fresque de Vergina avec ses glissements de la nudité à la vêture et qui me paraît absolument décisive. La "réalité", en l'occurrence une institution comme les βασιλικοί παίδες, les pages royaux, et la fiction, le mythe du "chasseur noir", loin de s'opposer comme on le croit souvent, se recoupent. Cela ne signifie pas qu'elles se confondent, et entre les "chasseurs sombres" d'une institution de la Macédoine royale, ces veneurs royaux liés au culte d'Héraclès, et des personnages mythiques comme Mélanion, l'époux d'Atalante, il y a toutes les distances que l'on voudra, reste que, entre l'anthropologie historique qui fut la première passion de M. Hatzopoulos, et que, à la suite de J.-P. Vernant, je m'efforce de pratiquer, et l'histoire des institutions, aussi rigoureuse qu'on le voudra, il y a des passerelles à établir. Pour ma part je n'en doutais pas, mais je remercie chaleureusement M. Hatzopoulos d'avoir construit, avec tant d'efficacité, une de ces passerelles. Sangri, Naxos, 1-8-1994. REMERCIEMENTS Comme presque tous mes travaux, ce mémoire doit sa conception à Charles Edson. C'est grâce à ses notes et à ses estampages que je pris pour la première fois connaissance de l'existence des inscriptions de Létè relatives aux uploads/Science et Technologie/ a01-019-0.pdf

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