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Albert L. CAILLET I. G. «^ «J* «1^ ai^ «L* *!• Af •!« •!• •!• MANUEL BIBLIOGRAPHIQUE des CIENCES PSYCHIQUES on OCCULTES Sciences des Mages. — Hermétique. — Astrologie Kabbale. — Franc-Maçonnerie Médecine ancienne. — Mesmérisme. — Sorcellerie Singularités. — Aberrations de tout ordre Curiosités Sources lîibliographiques et Documentaires sur ces sujets Etc. - TOME I — A.-D. « Qucerite et Invenietis. Matth. VII, 7. s^\jf'^'^>^\jf\jfs^>^f^\^*^sp>^'*i0 PARIS LUCIEN DORBON, libraire 6, Rue de Seine, 6 MANUEL BIBLIOGRAPHIQUE des SCIENCES PSYCHIQUES OCCULTES •j- "j- "5- i- "?-"?• AVANT- PROPOS Avant d'entrer en matière, il ne sera peril-ètre pas siipeillu J'ètaMir nutre su- jet par une définition précise. , Les SciENCHS Psychiques sont les Siii'iiccs dt' Li l'ic. c'est à tlire celles ijui étu- dient la conversion, ou Involution, de l'Hsprit en Pensée, en Force, puis en Matière, et inversement, le retour, ou EvoLuriON. de la Matière, en Force, en Pensée, puis en Esprit. De là vient c]ue l'on peiit commudémenl les diviser en trois sections : I —- L'HsPKir piu'. et sa piemière manitestation. la Vie. Il — La Ma i ihre pure. 111 — Le MÉLANGE, pour .ainsi dire. d'Esprit et de Matière. Ce sont la les Trois Mondes des 'lliéosophes et des anciens Mages : Monde Divin ; Matériel, ou Naturel, et Humain. Ou encore dan^ lem lang.ige archa'ique : I'Archétype, le Macrocosme, et le Microcosme. Ces Sciences, dans les premiers àa;es. ont constitué la MACilE. ou I'Art Royal et étaient l'apanage de quelques rares Initiés. ( )n les a nommées aussi « SCIENCES OCCULTES •> sans doute parceque leurs principes iond.unentaux. I'Esprit et la Force, sont à tout jamais inconnaissables au cerveau drs Flommes. et par consé- quent, « OiCllItfS «. Mais la Magic a été détournée — et combien 1 — de son rôle primitif; et les « Scieiiies Occ/J/c; ^> ont été brandies comme un épouvantail devant la Religion, à propos des Miracles et de la Sorcellerie, branches assez intimes, on [xiurrait pres- que dire négligeables, de la grande Science Unique. Nous avons donc pensé que le titre de « SClEN(é,HS PSV(;illQUHS « était ce- lui des noms un peu connus le moins mal adapte à cette Svnthèse des Connais- • sances Humaines, le plus haut point limite que puisse jamais espérer atteindre FEsprit Humain, science autrefois justement qualifiée du nom de Magie; la racine Hébraïque MA signifiant, d'.après Fabre d'OnvET « tout ce qui sert d'htsinimcnt a la Puissance Génératrice, et la manifeste à l'extérieur » (Grammaire Hébraïque, I-75) ou encore si l'on préfère, la racine celtique MAC caractérisant la pensée : « grande chef, ou supérieur » (Court de Cébelin, Monde primitif V-670). Le Savant Bibliothécaire de l'Arsenal, P. Christian, de son nom véritable Christian Pitois, donne dans le Préambule de son « Histoire de la r'Magir » les phis amples confirmations de cesétymologies, comme aussi de la grandeur passée de cette Science des Sciences. PRÉFACE Ce Manuel Bibliographique est la reunion de plusieurs bibliographies partiel- les et de catalogues, célèbres mais peu communs, fondus en un seul corps aussi homogène que possible. On y trouve tous les Ouvrages imprimes cites dans les trois grands Catalogues de Stanislas de Guaita, du comte Alexis Ouvaroff, de l'abbè Pierre Jacques Sepher {^Sciences Psychiques seules, naturellement), plus tous les ouvrages cités par A. Du- REAU dans ses ^v UH^oies bibliographiques sur le Maguétisine Animal ». et la plupart de ceux donnés par Yve-Plessis dans sa « Bibliographie de la Sorcellerie » ; le touj in extenso avec les Notices originales des divers Rédacteurs, soigneusement revues, corrigées et complétées, iiuand il y avait lieu. En outre, plusieurs centaines de Fascicules, soit de Ventes publiques (du /î/f^' Ecossais Philosophique (1863) et du Docteur Bourneville (i9io)entre autres), soit de Libraires spécialistes, comme MM. Dorbon, Vigot frères, Lucien Bodin, Dujols •et Thomas, (i) Chacornac, Nourry, et, paimi les étrangers, Rosenthal, de Miinich, ont été soigneusement collationnés pour tout ce qui concernait le sujet. Le tout a été mis à joru' jusqu'en 1910-1912. Incidemment, on a aussi mis à contribution ce qui a paru de la « Bibliographie (i) Monsieur Dujols — successeur actuel de MM. Dujols et Thomas qui m'avaient fort gracieusement accordé jadis la permission de reproduire les notices de leurs premiers catalogues, — m'a manifesté tout récemment le désir d'être spécialement mentionné com- me étant le rédacteur d'un certain nombre des notices les plus développées que je repro- duis plus loin et qui sont sans autre signature. Afin de ne pas multiplier indéfiniment les références, et comme M. Dujols ne m'avait pas exprimé ce désir aussi péremptoirement tout d'abord, ie n'avais signé de son nom (et de celui de son associé), que quelques une,< de ces notices (N"" 249, 5272, etc.). Dès que sa réclamation m'est parvenue, encours d'impression, j'ai aussitôt multiplié ces indications, principalement dans le Tome III, qui était alors encore sous presse. Mais il reste bien entendu que je n'entends nullement me donner personnellement comme le rédacteur de la totalité des quelques 10 à 12.000 notices du présent recueil. Je n'ai pas voulu, non plus, les démarquer en les citant, ce qui eût été si facile, et ce, afin de permettre au lecteur éclairé de pouvoir rendre sans aucune difliculté, à chacun ce qui lui est du. Cette Note était prête pour l'impression quand M. Dujols a cru devoir se livrer con- tre moi et mon ouvrage à des allusions qui, pour un autre, eussent pu être blessantes (voir la couverture intérieure de son Catalogue N° 2,Juini9i2). Nous avons, dès lors, rompu tout rapport avec lui. IV Générale des Sciences Occultes » de M. Bosc, !;i « Bibliographie des Sciences Reli- gieuses », de M. Edmond Peneau, et une foule de documents moinsetendus, ou un peu vieillis, comme le Catalogue des Auteurs Hermétiques du Tome 111 de 1' « His- toire de la Philosophie Hennéfique y> de Lengi.et-Dufresnoy. les Dictionnaires de l'abbé MiGNE, etc. Dans ce travail d'assimilation, on a pu vérifier sur le vif combien l'ordre alpha- bétique était préférable à l'ordre par sujets traités, au point de vue de la rapidité des recherches : on Ta donc adopté. Néanmoins, nous donnons aussi, comme une sorte de Table des Matières, une Classification numérique de presque tous les Ouvrages décrits, laquelle Table est ensuite résumée en un seul Tableau Synoptique, servant d'index Général. On pense avoir ainsi combiné la rapidité de recherches de l'ordre Alpliabétii.|ue et le secours documentaire de l'ordre par sujets traités. On a omis presque partout les mentions : « 'I^are », « Très rare », « Introu- vable », etc., qui sont assez vagues, les neuf dixièmes des livres anciens cités étant de cette classe. 11 a semblé plus intéressant pour le Travailleur de donner, quand cela est possible, une notion du Prix auquel se vend le plus généralement l'Ouvrage en question. Ce Prix indiqué .a chaque N"ouàpeu prés, a toutefois une allure assez souvent étrange, dépendant de la fantaisie antagoniste de l'Amateur et du Vendeur. On eh a cependant exclu les variantes extrêmes, que rien ne justifie — sinon l'ignorance, ou les circonstances fortuites — 1 1 on s'est efforcé d'indieiuer une valeur normale et équitable. C'est une simple indication, un jalon, et "^icn de plus. Depuis 1S50 jusqu'ci nos jours le prix ne se trouve gucre mentionné que dans les cas exceptionnels (ouvrages très recherchés, ornés de planches, etc.) ; on peut suppléer assez exactement à cette omission volontaire en remarquant qu'un volume in-12 (in-i6 ou in-i8) de cette classe vaut à peu près 5 fr. 50 neuf et la moitié d'occasion, ou s'il est in-8°, 5 à 6 fr. neuf, avec dépréciation de moitié toujours s'il est d'occasion. Dans la mesure du possible, on s'est attaché adonner pour le plus grand nom- bre des ouvrages leur Cof^ à la Bibliothèque Nationale, et les mentions dont ils font Fobjet dans les divers Catalogues, Bibliographies, Dictionnaires, etc. afin de faciliter les vérifications de toute nature. La plupart des Auteurs le moins du monde connus, font le sujet do quelques notes Biographiques succinctes, définissant brièvement leur personnalité. Enfin on a donné un grand nombre de Renvois, tant aux Sources originales ex- térieures qu'aux divers passages du Manuel même ayant trait au même sujet ou à un sujet très analogue, afin de faciliter d'autant la besogne des travailleurs. Règles de Glasseioient. adoptées 11 ne sera pas inutile, pour éviter des pertes de temps, de rappeler briève- ment les Règles que nous nous sommes efforce de suivre dans le classement alpha- bétique; bien que ce procédé semble échapper à toute équivoque, et ne demander aucune explication. Chaque compilateur suit des errements qm' lui sont propres, à ce sujet, et certains, comme Larousse, par e.xcmple, paraissent s'abandonner à l'inspiration du moment, et suivre tantôt ime règle, tantôt une autre. De sorte que l'art de savoir chercher un renseignement e-~t loin d'être aussi vain qu'il apparaît au premier abord. Bien plus, il nous a été démontré à l'essai qu'il est pour ainsi dire impratica- ble de s'en tenir à des règles rigides, sans admettre d'exceptions : uploads/Science et Technologie/ caillet-albert-louis-manuel-bibliographique-des-sciences-psychiques-ou-occultes-tome-1.pdf
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- Publié le Fev 25, 2021
- Catégorie Science & technolo...
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