Variante 1 Anatomie d’un plat Avez-vous remarqué que votre tranche de saumon en

Variante 1 Anatomie d’un plat Avez-vous remarqué que votre tranche de saumon en super promo est souvent plus colorée qu’une tranche de saumon sauvage qui, elle, tend plutôt vers le rose pâle du fait des crustacés chargés naturellement de caroténoïdes que notre poisson mangeait auparavant ? Car les saumons d’élevage ont changé de régime et sont aujourd’hui gavés de protéines végétales de soja. Résultat : les saumons domestiques sont tout gris. Pour attirer les consommateurs il fallait donc ajouter un cocktail d’additifs chimiques comme l'astaxanthine, également utilisée dans les autobronzants ou l’alimentation des poules pour redonner le jaune d’œuf. Pire, le saumon norvégien, qui constitue 80% de notre consommation, est également plein de pesticides. Agglomérés dans leurs fermes piscicoles, ils sont envahis par les poux de mer, d’où la nécessité de les épouiller avec ces produits phytosanitaires intégrés dans leurs nourritures, mais susceptibles d’augmenter les risques de cancer s’ils sont ingérés par l’homme. D’après le Nouvel observateur Question 17 : Cet article traite A- Des pratiques en vigueur dans l’élevage de saumons B- Des exigences alimentaires des consommateurs de saumons C- De l’absence de contrôle sanitaire dans l’élevage des saumons D- Des nouvelles contraintes alimentaires des saumons sauvages Question18 : Les industriels A- Alignent leurs prix sur ceux du marché norvégien B- Vendent un poisson sans saveur mais sans toxines C- Colorent le poisson pour le rendre plus apetissant D- Nourrissent les poissons avec des protéines animales Question 19 : Les traitements administrés aux poissons servent à A- Les faire grossir plus rapidement B- Améliorer la qualité de leur chair C- Les débarrasser de leurs parasites D- Augmenter leur taux de reproduction Les hauts et les bas de la recherche L'année 2012 a été contrastée. D'un côté, les sciences ont défrayé la chronique. La découverte du boson de Higgs, l'envoi de la sonde Curiosity sur Mars, la mesure du dernier angle de mélange des neutrinos ont eu un grand espace médiatique et ont même fait la "une" des JT. Cela a fait entrer la science dans beaucoup de foyers, souvent avec une excellente qualité de vulgarisation. Hélas, après l'été nous attendait le revers de la médaille. L'automne a été maussade pour les budgets et pour l'avenir de la recherche, en France et surtout en Europe. Certes, le budget 2013 de la recherche est loin d'être mauvais, l'emploi sera préservé et la création de mille postes - en verra-t-on jamais la couleur ? - dans les universités a été annoncée. Mais les budgets des organismes sont à la peine et une dizaine d'universités sont à la limite du dépôt de bilan. Pour mon laboratoire, c'est une année très mauvaise pour le budget et même pour l'emploi, qui s'ajoute aux deux précédentes, qui ne l'étaient pas moins. Je discutais récemment avec un collègue qui, face à cette situation déprimante, me confiait son envie de fuir très loin pour... pouvoir continuer ses travaux. Quand on regarde au-delà des frontières, le tableau est désolant. Les salaires des chercheurs en Grèce et en Espagne ont été fortement réduits, parfois jusqu'à 30 %. Le budget de la recherche en Espagne a été diminué en quatre ans de 40 %. Partout en Europe, la recherche publique est maltraitée, un peu comme tous les services publics. Toutefois, la santé, la préservation de l'environnement, l'éducation et la recherche ne sont pas de simples gadgets que notre société peut réduire impunément. Il en va de la qualité de la vie de tous aujourd'hui et demain. Il est facile de prédire que prochainement le monde aura besoin d'encore plus de chercheurs, d'ingénieurs et de personnels techniques qualifiés. Pourquoi s'étonner du fait qu'une carrière scientifique ne soit pas plus prisée par les jeunes ? Ils savent qu'après la thèse les attendent des années d'emploi précaire. Les bac + 8 qui gagnent le gros lot d'une embauche au CNRS se retrouveront avec un salaire (1 750 euros par mois) qui est largement inférieur à celui d'un ingénieur dans le secteur privé. Le choix de l'austérité pour ces secteurs est suicidaire : le cupio dissolvi ("désir de mourir") d'une civilisation ? Alors que la science européenne atteint des niveaux mondialement reconnus, on choisit de la pénaliser. Derrière ces décisions, il doit y avoir un bug dans le logiciel... Une des raisons pour lesquelles l'information scientifique a la cote, c'est qu'elle permet de s'extraire de la grisaille du quotidien. Ainsi la découverte du boson de Higgs, c'est un peu l'équivalent européen du premier homme sur la Lune. Personne ne s'était aventuré jusque-là, et maintenant nous l'avons fait. A juste titre, nous pouvons avoir un petit sentiment de satisfaction. Quelles seront alors les découvertes en 2013 ? Le satellite Planck, qui étudie le rayonnement fossile de l'Univers, dévoilera ses résultats très attendus. J'entends parler d'une possible mesure de la masse des neutrinos. Sans doute cette moisson de mesures nous révélera la nature de l'Univers avec une précision inégalée. On peut aussi imaginer des résultats inattendus dans les expériences LHC : les analyses continueront en effet pendant le long arrêt jusqu'à la fin 2014. La sagesse est comme la chouette, elle prend son envol à la tombée de la nuit. Cet article souligne A- La situation précaire dans laquelle évolue la science B- Les contradictions qui animent les débats scientifiques. C- Le détournement des résultats scientifiques par les médias. D- La mainmise de la finance sur les programmes de recherche. Pour l’auteur, la science est A- Médiatisée de façon anarchique. B- Popularisée de manière médiocre. C- Perçue comme un vulgaire divertissement. D- vue comme une échappatoire à la morosité. L’auteur met en regard A- Les prouesses de la science et la défiance des citoyens à son égard. B- Les sommes consacrées à la recherche et l’intérêt du public pour celle-ci C- La renommée des universités françaises et l’employabilité des scientifiques. D- La qualité de la recherche scientifique et son éloignement des besoins réels. Selon l’auteur, l’avenir de la recherche est pénalisé par A- Des coupes budgétaires inconséquentes. B- Un manque flagrant de moyens technologiques. C- Une course aux investissements peu structurée. D- Une politique d’attribution des fonds inégalitaire. L’accordéon de la philanthropie globale AVEC la prolifération des initiatives dites « humanitaires », généreuses, solidaires, s’installe une certaine confusion. Solidarité, aide, charité, urgence humanitaire : de quoi parle-t-on ? Derrière un chantage permanent à l’indifférence à l’égard du malheur d’autrui, ne voit-on pas se dessiner et se développer une vaste entreprise de formatage moral et global? Parce que ces débats se présentent comme éthiques, la critique est suspecte. Pourtant, le contenu du devoir de solidarité mérite d’être interrogé. Au XXe siècle, l’Etat dit « providence » met en œuvre des politiques visant à améliorer la vie des citoyens. La pauvreté est alors vue comme un obstacle à l’accès à ce bien-être destiné à être partagé solidairement dans une République sociale. A l’inverse, l’action humanitaire se penche relativement peu sur la condition sociale des victimes. Elle s’intéresse au risque vital qui les guette, au danger absolu : la mort, en particulier celle provoquée par la famine, risque emblématique qui déclenche les alertes — fondées ou erronées. En France, la visibilité médiatique des Restos du cœur est supérieure à celle des aides publiques alimentaires, qu’on pourrait croire disparues tant l’emphase est mise sur la générosité individuelle. Cette privatisation de l’aide sociale comme complément nécessaire de l’action publique ne poserait pas question si elle n’apparaissait pas dans l’opinion comme une solution de rechange ou une substitution qui ne dit pas son nom à l’Etat. Un tel phénomène s’interprète dans un cadre idéologique global. Au-delà de la marginalisation de la figure socialisante de l’Etat, qui résulte de l’implosion du communisme soviétique autant que des assauts du néolibéralisme, apparaît l’objectif central des politiques d’aujourd’hui : une gestion des risques de plus en plus confiée à la responsabilité individuelle. L’auteur aborde dans le texte : A- Promeut une nouvelle politique sociale au niveau de l’Etat. B- Rend compte des aides humanitaires effectives en France. C- Retrace l’évolution de l’altruisme et des pratiques humanitaires. D- Traite de la socialisation et de la générosité de l’homme aujourd’hui. L’auteur déplore A- L’excès d’individualisme freinant le progrès social global. B- La polémique à caractère moral sur l’utilité de l’aide sociale. C- La difficulté d’aborder objectivement la question de la solidarité. D- L’inefficacité des systèmes régissant les plans d’action humanitaires. Aujourd’hui, les médias se donnent comme objectif de A- Mettre en avant les alternatives à l’aide publique. B- Renforcer l’engagement citoyen à grande échelle. C- Donner davantage la parole aux personnes en détresse. D- Révéler les causes économiques des disparités sociales. Selon l’article, A- Les obligations publiques sont assurées par la sphère privée. B- L’échec de l’Etat providence modifie les valeurs de solidarité. C- L’Etat finance des associations idéologiquement proches de lui. D- La distribution des aides publiques nécessite des opérateurs privés. La campagne française se peuple de « rurbains » Les citadins sont de plus en plus nombreux à découvrir les charmes de la vie à la campagne en France où ils s'installent définitivement au point de renverser uploads/Science et Technologie/ ce-organise-par-variante.pdf

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