Impact initiatique du phénomène OVNI. Écrit et illustré par Anne Duflot Dont un

Impact initiatique du phénomène OVNI. Écrit et illustré par Anne Duflot Dont une interview avec Vincent Michel, fils du regretté Aimé Michel[1]. Version de 2007 revue et augmentée. En cas de citation de passages de cet article, merci de veiller à ce qu’ils soient retranscrits fidèlement mot pour mot sans en omettre les notes de fin et la bibliographie, d’en préciser le titre, l’auteure et le site où il est publié, et de procéder de même pour ses copies intégrales ou celles de ses illustrations et les réponses de Vincent Michel . Depuis 1997, année où j'ai adhéré au G.E.R.U[2], j’assiste régulièrement à ses réunions ouvertes au public[3]. Lors de celles-ci, nos membres ont l’opportunité de communiquer leurs recherches sur un sujet de leur choix, exclusion faite des aspects confessionnels ou politiques qu’ils pourraient suggérer. En effet, notre association s'est fixé comme objectif d'étudier en priorité le phénomène ovni à partir de rapports d’observation et d’enquêtes, mais aussi des documents bibliographiques et audio-visuels. Mon adhésion au G.E.R.U avait été motivée par mon expérience de channeling que j’ai relatée dans un de mes articles publiés dans Info Sixième SENS [4] , bulletin interne de notre association amie: Sixième SENS [5] ; puis dans le magazine Parasciences & Transcommunications [6] publié par JMG-éditions et, plus récemment, sur ce site [7] . J’ai pu constater que les témoignages relatifs aux contactés par de supposés extraterrestres, désignés par le terme " abductés " en cas d’enlèvements[8] par ces mêmes entités, restaient un aspect de notre champ d’étude mal perçu par certains de nos adhérents. Afin de leur permettre, de même à nos enquêteurs, d’accueillir et d’étudier avec le plus d’objectivité possible ce type très particulier de cas, je décidai donc de les aborder pendant notre séance publique du 9 décembre 2001. Lors d’un exposé précédant, Jean-Pierre D’Hondt, notre responsable des enquêtes, avait évoqué l’hypothèse initiatique du phénomène ovni. Cela m'inspirant d’aborder ce sujet, si vaste et controversé, en tant qu’impact initiatique du phénomène ovni, l’initiation signifiant: "L’action de donner à quelqu’un la connaissance de certaines choses qu’il ignorait." [9] Cette approche s'imposa d'autant plus à moi pendant mes recherches de documents. Ils me révélèrent en effet que le phénomène ovni activerait chez les " contactés "[10] non seulement une ouverture de conscience leur permettant d’accéder à d’autres connaissances ne correspondant pas à leurs centres d’intérêt habituels, mais aussi leurs facultés paranormales ou " psi ".[11] Certains d’entre eux, athées jusqu’à leur rencontre rapprochée, auraient même intégré par la suite une dimension religieuse ou spirituelle à leur existence. Puis, un de mes articles fut publié sous le même titre dans les numéros 61 à 67 de notre bulletin interne UFOVNI , ceci dans le but d’en partager le compte-rendu exhaustif à nos adhérents trop éloignés géographiquement pour nous rejoindre lors de nos rencontres mensuelles. En outre, il m'a permis d'en documenter d'autres relatifs à mon expérience de channeling. Celui-ci en est la dernière version revue et augmentée, certains lecteurs y trouveront donc des passages ne leur étant pas inconnus. L'année suivante, je proposai également ce thème de réflexion à la rédaction de France Bleu Nord qui m’invita à le développer sur leurs ondes avec Jean-Pierre D’Hondt. Ceci fut concrétisé le 11 juin 2002 lors d’une de leurs émissions animées par Agnès Delbarre dont nous pûmes apprécier la réelle ouverture d’esprit. Cette approche des cas de contacts rapprochés et d'abductions ne pouvant faire l'impasse sur des domaines tels que la parapsychologie, voire même l’ésotérisme, la métaphysique et la philosophie, je réalisais alors qu’elle s’avérait délicate et risquerait de choquer certains ufologues ayant opté pour une étude basée davantage sur des faits concrets, ou si vous préférez de type "tôles et boulons". Mon propos n’est pas de contrer cette option privilégiée notamment par notre groupement ufologique, mais simplement de proposer une recherche abordant davantage ces témoignages sous leur angle humain et socioculturel. Loin de moi l’intention de nourrir une polémique, la finalité de cet article étant plutôt de vous suggérer quelques pistes susceptibles de vous aider dans vos recherches. Je n’y prétends pas donner, encore moins imposer mes réponses à ce sujet abstrus, mais uniquement des éléments de réflexion basés sur des sources prioritairement bibliographiques, sans exclure des références émanant de sites Internet, et dont les listes figurent à la fin. Je tiens à m’excuser auprès des lecteurs pouvant trouver fastidieuses mes nombreuses annotations relatives à ces documents. Elles m’ont semblé incontournables, ne serait-ce que par honnêteté intellectuelle et pour aider ceux d’entre vous qui décideraient d’approfondir cette recherche. Je remercie tout particulièrement Vincent Michel, pour le temps qu'il a bien voulu consacrer aux réponses à mes questions; sans oublier Jean-Pierre D’Hondt, mon mari, pour son aide précieuse concernant la documentation de cet article. J’aborderai donc ce sujet au-delà de tous préjugés en m’inspirant du conseil de Feu Aimé Michel : "En ufologie il faut savoir tout envisager mais surtout ne rien croire. " et vous propose d’accueillir le fruit de mes réflexions avec la même démarche intellectuelle. Mais, auparavant, permettez-moi de me présenter et de vous soumettre mon point de vue sur l’ufologie. Mes activités au G.E.R.U. Au moment où j’écris ces lignes je suis membre bénévole actif en tant, entre autres, que responsable de communication et adjointe aux enquêtes, notamment lorsqu’elles concernent des témoignages associés à des phénomènes paranormaux. Dans ce cas il nous arrive de travailler en partenariat avec une association amie: Sixième SENS [12] dont je suis membre également. J’étais présente rencontres ufologiques européennes s’étant déroulées à Châlons-en-Champagne en octobre 2005, rencontres organisées par Gérard Lebat et Alain Blanchard. Je faisais partie de l’équipe chargée d’aider notre président Joël Duquesnoy pour la tenue de notre stand[13]. Mon point de vue sur l’ufologie. Je rejoins l’opinion d’Aimé Michel qui estimait que l’étude du phénomène ovni génère plus de questions que de réponses, qu’elle n’est pas encore une science, et suggérait que seul un travail en interdisciplinarité s’avèrerait efficace. Personnellement, je pense que l’ufologie est une science en cours de structuration. Il s’écoulera encore un certain temps avant qu’elle ne puisse se forger l’intégralité des outils lui étant nécessaires, d’autant, nous le verrons, qu’elle interfère avec des domaines aussi divers que la météorologie, l’astronomie, la chimie, la physique et notamment la physique quantique, la psychologie et la sociologie, la psychiatrie et les neurosciences, la parapsychologie, l’histoire, l’archéologie, la philosophie, voire même certains aspects de la spiritualité. La science actuelle, hormis sa méthodologie, ne semble pas, pour l’instant, en mesure de nous aider à cerner avec rigueur un des aspects les plus ardus de l’ufologie que je vais tenter de développer dans cet article. En attendant que les spécialistes des différents domaines scientifiques, consentent à élucider les énigmes générées par les manifestations d’ovnis, ceci dans le cadre d’un travail d’équipe effectué en complémentarité selon leurs aptitudes, celle-ci restera assimilée à ce que je nommerai de la "loufoquelogie", car trop souvent présentée au grand public par une approche se voulant sensationnelle. Des expressions telles que : "Les Petits Hommes Verts" ou "les Martiens existent-ils ?", usitées presque systématiquement lorsqu’on traite de ce sujet, ne font qu’ajouter à son discrédit. Certaines polémiques, ont contribué à parachever la désinformation dont elle est victime. Ce constat négatif ne doit pas nous inciter à négliger pour autant le travail des chercheurs honnêtes et sérieux, sans exclure ceux spécialisés ou non dans des domaines très divers. Cependant, nous verrons comment certains ont eu l’audace d'aborder l’ufologie au niveau de son impact sur le plan humain, ceci en instruisant le sujet sulfureux des abductés et des contactés; sulfureux, car pouvant remettre en cause nos acquis religieux et spirituels. Excitant notre curiosité, on peut considérer que l’ufologie nous entraîne dans un processus initiatique d’abord sur le plan intellectuel, puis spirituel, ceci en nous menant à effectuer une recherche autodidacte d’éléments de réponse parfois dans des domaines éloignés jusqu’alors de nos centres d’intérêt. Ma définition de l’ufologue. J’estime personnellement que pour être ufologue, il n’est pas nécessaire d’être titulaire d’un diplôme scientifique. Seuls devraient suffire un esprit ouvert, structuré, rigoureux autodidacte, et un goût prononcé pour la recherche éclectique autant de terrain que livresque. Dans un livre publié en 2001 aux Éditions Calmann-Lévy sous le titre : " La science à l’usage des non-scientifiques " [14] , Albert Jacquard, polytechnicien et généticien français, étaye sa conviction que la science n’est pas réservée à une élite, mais peut être accessible à tout esprit avide de connaissance. Son livre a pour but également d’initier les néophytes aux bases élémentaires de celle-ci. Je vous invite maintenant à explorer ensemble l’univers si étrange et déconcertant des "contactés" et "abductés". Impact initiatique du phénomène ovni Scénario-type d’une abduction Le témoin est seul ou accompagné, chez lui, dans un endroit isolé ou en ville. Il perçoit une lumière vive, le plus souvent des êtres de forme humanoïde. Soudain, l’abducté réalise avec stupéfaction qu’il se trouve très éloigné de l’endroit où il se trouvait auparavant. Il constate alors que des minutes, voire des heures, sinon des jours, se sont écoulés sans qu’il uploads/Science et Technologie/ impact-initiatique-du-phenomene-ovni.pdf

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