Manuscrit non édité L’Être humain LA NAISSANCE DE L’HOMME Accepter ce que l’on

Manuscrit non édité L’Être humain LA NAISSANCE DE L’HOMME Accepter ce que l’on est L’homme refuse d’admettre que beaucoup de ses actions ne viennent pas de son libre arbitre, mais sont des automatismes inscrits génétiquement en lui. Il ne les maîtrisera consciemment qu’en acceptant sa part d’animalité, car accepter par l’esprit sa nature nous rend pur esprit, maîtrisant la matière, maîtrisant le corps. Sur la place de l’homme dans le règne animal Le seul fait de reconnaître son animalité en ayant la possibilité par l’esprit de s’extérioriser de nous-même pour se regarder avec distance, s’analyser et se comprendre s’appelle « la conscience d’être ». La conscience est donnée par le verbe, et c’est cela qui nous place à part du règne animal. Le fait d’être capable de penser et dire : « Je suis un animal avec des comportements imprimés en moi, et désormais grâce à cette connaissance je vais pouvoir les maîtriser pour maîtriser mon univers. » Qui refuse d’admettre son animalité ne s’élèvera jamais vers la divinité. Sur la part divine de l’homme Ce qui fait l’homme et le rapproche de Dieu c’est la conscience d’être, qui ne peut émerger que par l’apparition de la parole et des notions de temps et d’espace qu’elle véhicule. L’homme est un singe qui peut parler du passé et du futur, qui peut se parler à luimême et, ce étant, il peut enfin parler à Dieu. Au commencement était le verbe, étape fondamentale pour que naisse la conscience et se réveille Dieu. J’étudie les corps et les os depuis trente ans Ce sont mes recherches qui me poussent à certifier une évolution de l’homme. J’ai étudié l’orientation du deltoïde postérieur de l’homme et de la scapula, et tout confirme son évolution, avec une première fonction du deltoïde postérieur pour le déplacement quadrupède, ensuite une orientation progressive pour tirer le bras vers le bas dans sa fonction arboricole, avant que notre deltoïde postérieur tire le bras vers l’arrière, le centre et le haut, pour équilibrer les déplacements bipèdes et armer les tirs lors des projections. Tout cela, c’est une continuité évolutive, qui va à l’encontre des théories sans preuve des créationnistes fixistes. Personne ne peut prouver que mon travail est faux. Mon travail c’est ma sueur, je la verse pour l’humanité, et je hais le mensonge. Un Dieu logique Si Dieu a créé l’homme en tant qu’homme, et le singe en tant que singe, je ne vois pas pourquoi il a laissé à l’homme des restes inutiles d’opposants du gros orteil dans le pied. Soit Dieu est un farceur aimant se jouer des hommes en cachant de fausses preuves un peu partout, soit Dieu est une pure logique et il a généré les lois physiques mathématiques de ce monde et l’implacable sélection naturelle des gènes les mieux appropriés à la survie de l’espèce. Pour ma part, je préfère le Dieu logique d’un monde évoluant en permanence, que le Dieu farceur des créationnistes fixistes. Créationnistes et obscurantisme Tout, je dis bien tout, prouve l’évolution et la transformation morphologique et physiologique des espèces au cours du temps. Mes recherches personnelles le confirment, des recherches qui ne sont pas uniquement livresques, mes sources n’étant pas uniquement les écrits et les recherches des autres, mais avant tout ma confrontation au terrain par l’étude de l’anatomie humaine et de l’anatomie comparée. Ces recherches que je pratique depuis des décennies prouvent et confirment que notre anatomie est une restructuration, d’une anatomie de grimpeur quadrupède végétarien à celle d’un être bipède total omnivore. Toute notre structure le prouve, notre épaule et ses problèmes de conflit sous-acromial, ou de rupture du chef long du biceps, nos fréquentes pathologies de la zone sacro-lombaire, la présence vestigiale de notre appendice intestinal, ou nos muscles opposants vestigiaux du gros orteil sont des preuves indiscutables. Ceux qui affirment la création de l’homme dans sa structure actuelle sont soit des cons refusant de voir la réalité, soit des gens ayant été trompés par de faux enseignements, soit des menteurs et des escrocs vivant sur la crédulité des gens, ou prenant plaisir à égarer les hommes. Je refuse de croire en un Dieu menteur, dispersant des fausses preuves de l’évolution pour se moquer de sa création, mon Dieu est un Dieu d’amour dont les lois sont les lois physiques du monde, et dont l’évolution des espèces pour s’adapter au milieu toujours changeant est une des lois principales Comprendre la loi des mutations Tout organisme mute, une mutation est une modification de l’information génétique. Les mutations sont aléatoires et en général négatives pour l’individu ; celui-ci étant le plus souvent déjà parfaitement adapté au milieu dans lequel il évolue, une mutation viendra le plus souvent perturber l’ordre établi et limiter voire annihiler ses possibilités reproductives. Mais si pour diverses raisons un changement de milieu se produit, l’espèce tout entière se trouvera alors dangereusement désadaptée, et les mutations aléatoires qui se produiront à ce moment précis pourront entraîner chez certains individus des restructurations du schéma de construction de l’organisme débouchant sur une meilleure adaptation au nouveau milieu et de plus grandes chances de survivre, pour ainsi transmettre ces gènes et sauver l’espèce tout entière. Les mutations sont donc des réservoirs d’adaptations à des futurs possibles. Quand le milieu change, les organismes sont soumis à des stress qui entraînent des réactions physiologiques pouvant générer une accélération des mutations… Ces mutations étant le plus souvent négatives pour l’individu, elles n’en augmentent pas moins les chances de l’espèce de trouver la bonne mutation lui permettant de survivre au nouveau milieu. Les mutations, comme le chaos, sont donc des systèmes aléatoires de restructuration entre deux ordres. Les lois de la génétique sont les lois des affaires La nature du monde est faite de telle façon que toute duplication des êtres vivants est accompagnée de modifications de ces êtres que l’on nomme mutations. Ces modifications sont le plus souvent négatives et nuisent plus ou moins à la bonne capacité de survie et de transmission de la vie des êtres vivants, et elles seraient négatives pour les espèces et la vie en général si exceptionnellement une mutation ne donnait la possibilité à un être d’être encore plus performant dans sa capacité de duplication et de colonisation du milieu, permettant par là à toute l’espèce de repartir vigoureusement à la conquête du monde. Il en va de même en affaires où les hommes qui réussissent sont les hommes qui tentent de nouvelles choses, de nouvelles façons de penser, de concevoir, de produire ou de vendre. Le plus souvent, ces tentatives sont des échecs, mais celui qui essaie peut avoir la chance de voir réussir une de ses tentatives innovantes, réussite qui parfois remboursera au centuple les pertes réalisées lors des tentatives précédentes. Il en va de même des accélérations évolutives des espèces qui, sous l’effet du stress générant des réactions organiques altérant le génome, voient le nombre des mutations augmenter, mutations éliminant, par leur négativité générale, beaucoup d’individus, mais permettant à l’espèce de survivre et de prospérer de nouveau si une mutation portée par un individu s’avère adaptée à ce changement de milieu. Le même principe se retrouve dans les affaires où lors d’un changement de milieu, d’une crise économique, les hommes cherchant à s’adapter et à survivre tentent tout et n’importe quoi. Ces tentatives se terminent le plus souvent par des échecs, mais c’est dans ces moments de chaos que certains individus innovent et réalisent les plus grandes réussites, ce qui n’est pas sans rappeler les grandes crises évolutives de la vie dues à des changements de milieu, où la vie après avoir subi de gros dégâts repart de plus belle quand les bonnes mutations ont été réalisées et sélectionnées. Les lois de la génétique sont les lois des affaires, le business n’étant qu’une tentative organique de survie d’un individu et d’un groupe subissant la pression du milieu. Tout est lié, et Dieu est tout. Le frugivorisme, la base de notre intelligence Le frugivorisme (le fait de manger des fruits) a prédisposé nos ancêtres à devenir des hommes. Beaucoup de petits singes se contentent de manger le feuillage qui se trouve autour d’eux, c’est une activité qui prend du temps. Les feuilles étant peu caloriques, peu digestes, mais très abondantes, il faut en manger longtemps et beaucoup pour être rassasié. Ils restent donc, en général, sur le même territoire pour épuiser tous les feuillages comestibles et ont une vie assez monotone. Au cours de l’évolution, beaucoup d’arbres ont sélectionné un système de colonisation de l’espace basé sur la symbiose avec les animaux. Les fruits sont ainsi des bombes caloriques, des offrandes pour attirer et nourrir les animaux. Mais comme rien n’est jamais réellement gratuit, cette dépense calorique de l’arbre dans la création d’un fruit riche en sucres, extrêmement énergétique, est en réalité un échange basé sur un subterfuge, une manipulation de l’arbre sur les animaux. Ceux qui se rassasieront de fruits iront rejeter un peu partout par leurs excréments les graines qu’ils auront avalées, permettant ainsi à ces arbres de coloniser la forêt en restant uploads/Science et Technologie/ l-x27-eveil-des-consciences 1 .pdf

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