L’innovation et le comportement du L’innovation et le comportement du consommat
L’innovation et le comportement du L’innovation et le comportement du consommateur consommateur Réalisé par : SADIK Mourad Encadré par : Mme Rhizlane Benrezzouk 2 SOMMAIRE: INTRODUCTION : Section 1 : L’intérêt du sujet : Section 2 : Le positionnement épistémologique : Chapitre 1 : Cadre référentiel : (Revue de littérature sur la notion de l’innovation) Section 1: Conceptions de l’innovation: Section 2 : Conceptions du comportement du consommateur: CHAPITRE 2 : CADRE CONCEPTUEL : L’innovation et le comportement du consommateur Section 1 : Définitions de l’innovation Section 2 : Définitions du comportement de consommateur Section 3 : Le processus d’innovation Section 4 :Les Apports de l’innovation pour l’entreprise : Section 5 : Différentes natures d’innovations : Section 6 : Les types d’innovation : Section 7 :LE MODELE SYNTHETIQUE : CONCLUSION : BIBLIOGRAPHIE/ WEBOGRAPHIE : 3 INTRODUCTION1 : Dans le nouvel environnement global dominé par l’accélération des changements technologiques, les exigences accrues des clients, la réduction de la durée de vie des produits et une offre de biens et services plus étendue, l’innovation est vue comme un élément clé du maintien de la compétitivité des entreprises. L’étude de ce phénomène est donc tout à fait pertinente pour bien comprendre dans quel contexte une activité aussi risquée, puisqu’elle est synonyme de nouveauté et d’incertitude, peut se développer efficacement. Innover, c’est introduire des nouveautés, des changements, plus spécialement dans l’industrie et, plus généralement, dans les affaires. Aussi, faire du neuf à partir de l’existant accumulé, c’est-à-dire à partir de celui qui sert ou qui n’a pas encore servi. Mais, réaliser des nouvelles combinaisons productives pour créer ou alimenter le marché est un processus résiliaire, collectif. L’entrepreneur, l’entreprise, les institutions publiques... le sens de l’innovation est perceptible par les nouveaux projets économiquement rentables et par les moyens que les acteurs économiques et politiques consacrent et déploient pour parvenir à organiser l’acte élémentaire de production. Dans une autre main, la science du comportement est devenue une réelle préoccupation marketing. Elle se développe pour une raison très simple : s’il est vrai que nous ne consommons pas dans tous les secteurs, il est également vrai que nous consommons de toute façon. Et l’offre dépasse la demande depuis bien longtemps : nous n’avons pas encore terminé d’exploiter un nouveau produit que voilà déjà son successeur qui pointe le bout de son nez. Toujours plus gros ou plus petit, plus rapide ou plus puissant, plus facile ou plus développé, le nouveau service frappe à notre porte avant même que nous n’ayons eue le temps d’en manifester le besoin. Dans cet environnement surchargé de tentations, les entreprises ne peuvent plus se contenter d’anciennes recettes de réclame pour se faire entendre. Elles doivent développer une expertise incontournable : le ciblage. Car identifier, connaître, puis comprendre sa clientèle est la meilleure façon d’affiner l’offre, de communiquer avec pertinence, et d’oser prétendre fidéliser les consommateurs malgré le risque d’en augmenter le pouvoir de négociation. Donc l’innovation est née pour contrer ce dysfonctionnement de l’environnement surchargé, pour que l’entreprise soit toujours en amélioration continue, elle doit 1 Inspiré de Groff, Arnaud”, Manager l'innovation, AFNOR Ed 2009 4 innover. Ceci nous amène donc à poser la question suivante don’t on y répondera tout au long de ce rapport : Quel est l’impact de l’innovation sur le comportement du consommateur ? 5 Section 1 : L’intérêt du sujet : En tant que force motrice, elle tire vers le haut les entreprises vers des objectifs ambitieux et à long terme. Elle conduit également, au renouvellement des structures industrielles et est à l’origine de nouveaux secteurs d’activité économique. L’innovation c’est le renouvellement et l’élargissement de la gamme de produits et de services ainsi que des marchés associés. La mise en place de nouvelles méthodes de production, d’approvisionnement et de distribution. L’introduction de changement dans la gestion, dans l’organisation du travail ainsi que dans les conditions de travail et les qualifications des travailleurs. L’entreprise innovante présente donc, un certain nombre de caractéristique qui peuvent être regroupées en deux grandes catégories de compétences, à savoir Section 2 : Le positionnement épistémologique : Dans cette section nous essayerons de clarifier et mettre en œuvre l’ensemble des positionnements épistémologiques évoqués lors de notre projet. Le choix du positionnement épistémologique variera selon les hypothèses prises en considération dans notre modèle et la recherche de la connaissance, et de ce fait, nous aidera à mieux comprendre la fondation de notre projet. Pour cela, nous ferons appel à la Théorie suivante : Le constructivisme : Afin d'obtenir la compréhension la plus complète et la plus approfondie possible de l’innovation, La position interprétativiste sera complétée par le constructivisme social. Car cela nous permettra de mieux évaluer le concept de l’innovation et les arguments entourant son utilisation. Dans notre Cas l’innovation ne peut pas être un concept standard et générique qui peut être appliquée dans n’importe quel domaine et n’importe quelle entreprise. L’innovation est un concept qui varie d’une entreprise à une autre, certes, Mais ses finalités restent les mêmes 6 Chapitre 1 : Cadre référentiel : (Revue de littérature sur la notion de l’innovation) Section 1: Conceptions de l’innovation: Théorie de « Joseph Schumpeter » : Plusieurs auteurs de différents courants ont essayé de traiter le concept de l’innovation, mais tout le monde s’est mis d’accord que le père fondateur de la théorie de l’innovation, reste le fameux Joseph Schumpeter2, selon cet économiste autrichien, il y a une distinction nette entre invention et innovation : La réalisation d’une invention et la mise en pratique de l’innovation correspondante sont, économiquement et sociologiquement, deux choses entièrement différentes (Schumpeter, 1939). Pour lui, l’innovation correspond au premier usage commercial d’un produit, un procédé ou un service, qui n’avait jamais été exploité auparavant. Il définit donc l’innovation comme le résultat de la mise en valeur économique et l’acceptation sociale d’une invention. Il a fait introduire le concept de l’entrepreneur qui lui a appelé « l’entrepreneur innovateur », en précisant le rôle majeur des innovations dans l’impulsion, et la mise en mouvement de l’économie sous l’action de l’entrepreneur. C’est par la fabrication de produits, l’adoption de procédés et de techniques inédits, l’utilisation de nouvelles matières premières ou l’ouverture de nouveaux débouchés que les structures finissent par changer. 2 1883 -1950 Schumpeter est un économiste autrichien du XXe siècle, connu pour ses théories sur les fluctuations économiques, la destruction créatrice et l'innovation 7 Théorie de la diffusion des innovations3 de « E. Rogers » : Everett Rogers 4 définit l’innovation comme « le processus par lequel une innovation est communiquée, à travers certains canaux, dans la durée, parmi les membres d’un système social » (voir Rogers 1995). Le modèle de la diffusion des innovations, à la fois souvent critiqué et souvent utilisé, définit les éléments qui agissent sur la rapidité avec laquelle une innovation est adoptée dans un groupe social. On ne s’intéresse pas ici aux conditions de la création d’une innovation (pour ce niveau voir les modèles de l’Acteur-réseau, de la Vision organisante, de l’Open innovation, du Lead-user, des Écosystèmes, ou des Modèles d’affaires) : ici l’innovation est achevée et on explique comment elle peut alors se diffuser de manière linéaire auprès des utilisateurs, un peu comme une épidémie. 3 Rogers E. (1995) Diffusion of innovations, The Free Press, New York 4 Everett Rogers est un sociologue et statisticien américain célèbre pour sa théorie de la diffusion des innovations, développée dans son livre Diffusion of Innovations, dont la première édition remonte à 1962 et qui en était en 2003 à sa 5ᵉ édition. 8 Les quatre phases de l’adoption par les utilisateurs ;5 Au niveau des individus, le déroulement de l’adoption dans le temps est ici décomposé en quatre phases : La CONNAISSANCE : l’individu est exposé à l’innovation, il réagit en fonction son profil personnel et du système social dans lequel il évolue; La PERSUASION : c’est l’étape cruciale du modèle de E. Rogers, celle où l’individu amorce une prise de position au sujet de l’innovation, il réagit ici en fonction de cinq grandes caractéristiques de l’innovation (voir plus bas) ; La DECISION : l’individu s’engage dans des activités d’utilisation/évaluation, lui permettant d’adopter ou de rejeter l’innovation ; La CONFIRMATION : l’individu tente d’obtenir des informations venant, a posteriori, renforcer son choix. Le modèle met surtout l’emphase sur la phase cruciale de la PERSUASION, au cours de laquelle cinq principaux attributs définissent les caractéristiques perçues d’une innovation : 5 E. Rogers (2002), Diffusion of preventive innovations, Conference Addictions 2002, Eindhoven 9 son avantage relatif en terme économique et social; sa compatibilité avec les valeurs du groupe d’appartenance; sa complexité; la possibilité de la tester; et sa visibilité pour montrer les résultats aux autres. Le grand succès de ce modèle (voir Valente et Rogers 1995) tient bien sûr à la facilité avec laquelle on peut alors faire des recommandations, notamment pour chacune des cinq caractéristiques entrainant la persuasion : voir par exemple, Rogers (2002) sur la diffusion des innovations en matière de prévention contre les addictions. La courbe en « S » uploads/Science et Technologie/ l-x27-innovation-et-le-comportement-du-consommateur-pdf.pdf
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- Publié le Fev 17, 2022
- Catégorie Science & technolo...
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