Les innovations en islam (Définition et jugement) Sache que l’innovation (al-bi
Les innovations en islam (Définition et jugement) Sache que l’innovation (al-bid3ah) dans la langue est ce qui a été innové sans équivalent antérieur ; on dit par exemple : tu a fait une chose badi3, c'est-à-dire une chose nouvelle, étonnante qu’on ne connaissait pas avant cela. Selon la Loi de l’Islam, c’est ce qui a été innové sans que cela soit cité ni dans le Qour’an ni dans la Sounnah. Ibnou l-3Arabiyy a dit : « L’innovation (bid3ah) et la nouveauté (mouhdath) ne sont pas blâmables pour leur appellation d’innovation et de nouveauté, ni pour leur sens, mais ce qui est blâmable parmi ce qui relève de l’innovation, c’est ce qui contredit la tradition prophétique, et ce qui est blâmable parmi les nouveautés, c’est ce qui appelle à l’égarement ». Fin de citation. Les différentes sortes d’innovations : L’innovation se divise en deux sortes : L’innovation d’égarement : c’est la nouveauté qui contredit le Qour’an et la Sounnah. L’innovation de bonne guidée : c’est la nouveauté qui est en accord avec le Qour’an et la Sounnah. Cette classification, on la comprend du hadith de Al-Boukhariyy [1] et Mouslim [2] d’après 3A’ichah, que Allah l’agrée, qui a dit : « Le Messager de Allah a dit : } د ر و ه ف ه ن م س ي ا ل ا م ذ ا ه ن ر م ي أ ف ث حد أ ن م{ Ce qui signifie : « Celui qui innove dans notre religion une chose qui n’y est pas conforme, elle est rejetée ». Ce hadith a été rapporté par Mouslim [3] en d’autres terme, a savoir : } د ر و ه ا ف ن ر م أ ه ي ل ع س ي ! ل ل م ع ل م ع ن م{ Ce qui signifie : « Celui qui fait une œuvre qui n’est pas en accord avec notre religion, elle est rejetée ». Par sa parole : ((ما ليس منه )) ce qui signifie : « qui n’y est pas conforme », le Messager de Allah a expliqué que la nouveauté est rejetée si elle va à l’encontre de la Loi de l’Islam et que la nouveauté qui est en accord avec la Lois de l’Islam n’est pas rejetée. Cette classification est déduite également de ce qu’a rapporté Mouslim [4] dans son Sahih, du hadith de Jarir Ibnou 3Abdi l-Lah Al-Bajliyy, que Allah l’agrée, qui a dit : « Le Messager de Allah a dit : } ل م ع ن م ر ج أ ا و ه ر ج أ ه ل ! ف ة ن س ! ح 'ة ن س لم )س ى ال , ف ن س ن م ,ن س ن م / ، و ء ى ش م ه ور ج2 أ ن م ص4 ق ين ن أ ر ي غ ن م ه د ع ا ب ه ب ا ه ب ل م ع ن م ر ز و ا و ه ر ز و ه ي ل ع ان ! ك ة =ئ ي ! س 'ة ن لم س )س ى ال ف /ء ى ش م ه ار ز و أ ن م قص ين ن أ ر ي غ ن م ه د ع ب ن م{ Ce qui signifie : « Celui qui instaure dans l’Islam une bonne tradition (sounnah), il en aura la récompense et il aura une récompense chaque fois que quelqu’un la refait après lui sans que rien ne soit diminué de leurs récompenses. Celui qui instaure dans l’Islam une mauvaise tradition, il se chargera de son péché et il sera chargé d’un péché chaque fois que quelqu’un la refait après lui sans que rien ne soit diminué de leurs péchés ». Aussi, dans le recueil de Al-Boukhariyy [5] dans le livre la prière surérogatoire des nuits de Ramadan (at-tarawih), il est cité ce qui suit et qui signifie : Ibnou Chihab a dit : « Le Messager de Allah est mort et les gens se conduisaient ainsi ». Le Hafidh Ibnou Hajar [6] a dit : « C'est-à-dire qu’ils ne faisaient pas la prière surérogatoire des nuits de Ramadan en assemblée ». Puis Ibnou Chihab dans la suite de sa citation a dit : « Et il en était ainsi à l’époque du califat de Abou Bakr et pendant la première partie du califat de 3Oumar, que Allah l’agrée ». Il y est cité aussi [7], suite à cet évènement que 3Abdou r-Rahman Ibnou 3Abdin Al-Qari a dit ce qui signifie : « Je suis sorti avec 3Oumar Ibnou l-Khattab, que Allah l’agréé, en une nuit de Ramadan, à la mosquée, alors que les gens étaient en groupes isolés et séparés ; certains faisaient la prière individuellement, d’autres se rassemblaient en petit groupe et faisaient la prière en assemblée, alors 3Oumar a dit : Je vois que si je rassemble ces gens pour qu’ils soient dirigés par un seul homme récitant le Qour’an, ce serait mieux. Puis il s’est décidé et les a rassemblés derrière ‘Oubayy Ibnou Ka3b. Une autre nuit, je suis sorti avec lui alors que les gens faisaient la prière derrière celui qui récitait le Qour’an, 3Oumar a dit : quelle bonne innovation que voici (ni3ma l-bid3ah hadhih) ». Fin de citation. Dans Al-Mouwatta’ [8] figure le terme : « Quelle bonne innovation que celle-ci (ni3mati l-bid3ah hadhih) ». Le Hafidh Ibnou Hajar [9] a dit ce qui signifie : « A propos de sa parole : « 3Oumar a dit : quelle bonne innovation que voici (ni3ma l-bid3ah hadhih) » et en d’autres versions « quelle bonne innovation que celle-ci (ni3mati l-bid3ah hadhih) », et à l’origine, l’innovation c’est ce qui a été innové sans équivalent antérieur, et est employé dans la Loi de l’Islam en opposition à la tradition prophétique (sounnah) et dans ce cas elle est blâmable. La précision du sens de l’innovation est que si elle rentre dans la catégories des choses approuvées dans la Loi de l’Islam, alors elle est approuvée ; si elle rentre dans la catégories des choses désapprouvée dans la Loi, alors elle est désapprouvée ; sinon elle est dans la catégories des choses permises. Il se peut aussi qu’elle soit classée dans une des cinq sortes de jugement ». Fin de citation. Par les cinq sortes de jugement, il veut dire : le devoir, l’acte recommandé, l’acte indifférent, l’acte déconseillé et l’illicite. Al-Boukhariyy [10] a cité dans son Sahih ce qui signifie : « Rifa3ah Ibnou Rafi3 Az-Zarqiyy a dit : nous étions un jour en train de faire la prière dirigés par le Prophète ; quand il a levé sa tête de l’inclination, il a dit : ((IهKدMمK حPنKمM لI اKعMمKس)) (sami3a l-Lahou liman hamidah) ce qui signifie : « Allah accepte les louanges de celui qui le loue ». Un homme derrière lui a dit : (Rabbana wa laka l-hamd, hamdan kathiran, tayyiban moubarakan fih). Quand il a fini la prière et qu’il s’apprêtait à partir, le Prophète a dit : ((IمWلKكKتIن المKم)) ce qui signifie : « Qui a parlé ? ». Il a dit : « C’est moi ». Le Prophète a dit : },ل و ا أ ه ب4 ت ك ي م ?ه ي ا أ ه و ن ر د ت ب !ا ي ك ل م ين لث ث ! و ة ع ض ب4ت ي أ ر{ Ce qui signifie : « J’ai vu plus de trente anges qui se précipitaient à qui d’entre eux l’écrirait le premier ». Ibnou Hajar a dit [11] dans Al-Fat-h dans le commentaire de ce hadith : « On a pris ce hadith pour preuve qu’il est permis d’innover dans la prière une évocation qui n’a pas été rapportée du Prophète si elle ne contredit pas ce qui est rapporté du Prophète . » Fin de citation Abou Dawoud [12] a rapporté que 3Abdou l-Lah Ibnou 3Oumar ajoutait lors du tachahhoud : « wahdahou la charika lah » ce qui signifie : « Lui seul, Il n’a pas d’associé » et disait : « C’est moi qui l’ai ajouté ». Fin de citation. An-Nawawiyy a dit dans son livre Tahdhibou l-‘Asma’i wa l-Loughat [13] textuellement ce qui signifie : « l’innovation (al-bid3ah) dans la Loi de l’Islam, c’est innover ce qui n’existait pas à l’époque du Messager , elle se divise en bonne et en mauvaise innovation. L’Imam, le Chaykh, à propos duquel il y a unanimité sur le fait qu’il est un guide, sur sa grandeur, sur sa maîtrise de nombreuses sortes de sciences et sur le fait qu’il y excellait, Abou Mouhammad 3Abdou l-3Aziz Ibnou 3Abdi s-Salam, que Allah lui fasse miséricorde et que Allah l’agrée, a dit à la fin de son livre Al-Qawa3id ce qui uploads/Science et Technologie/ la-definition-de-l-x27-innovation-bid3ah-et-le-jugement-du-mawlid.pdf
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- Publié le Sep 30, 2022
- Catégorie Science & technolo...
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