Les petites et moyennes entreprises face ` a la mondialisation Marjorie Lecerf
Les petites et moyennes entreprises face ` a la mondialisation Marjorie Lecerf To cite this version: Marjorie Lecerf. Les petites et moyennes entreprises face ` a la mondialisation. Economies et finances. Universit´ e Panth´ eon-Sorbonne - Paris I, 2006. Fran¸ cais. <tel-00136530> HAL Id: tel-00136530 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00136530 Submitted on 14 Mar 2007 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destin´ ee au d´ epˆ ot et ` a la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publi´ es ou non, ´ emanant des ´ etablissements d’enseignement et de recherche fran¸ cais ou ´ etrangers, des laboratoires publics ou priv´ es. UNIVERSITE DE PARIS I – PANTHEON – SORBONNE U. F. R D’ECONOMIE NUMERO ATTRIBUE PAR LA BIBLIOTHEQUE Année 2006 THESE Pour obtenir le grade de D DO OC CT TE EU UR R D DE E L L’ ’U UN NI IV VE ER RS SI IT TE E D DE E P PA AR RI IS S I I Discipline : Sciences Economiques Présentée et soutenue publiquement par : Marjorie Lecerf Janvier 2006 L LE ES S P PE ET TI IT TE ES S E ET T M MO OY YE EN NN NE ES S E EN NT TR RE EP PR RI IS SE ES S F FA AC CE E A A L LA A M MO ON ND DI IA AL LI IS SA AT TI IO ON N Directeur de thèse : Monsieur Roland Lantner, Professeur à l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne Jury : M. Xavier Greffe, Professeur à l’Université de Paris I M. Jean-Pierre Chamoux, Professeur à l’Université de Paris V M. A Hamdouch, Maître de Conférence à l’Université de Lille 1 A tous ceux qui me sont chers, 2 L’université Paris 1 Panthéon Sorbonne n’entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans les thèses ; ces opinions doivent être considérées comme propres à leurs auteurs. 3 Remerciements L’essentiel de ces travaux a été mené grâce au soutien de l’ENSR (European Network for SME Research) et de l’Agence Française pour le Développement International des Entreprises, au sein d’un laboratoire de recherche de la Maison des Sciences Economiques à Paris. Mes premiers remerciements iront à mon directeur de thèse, Monsieur Roland Lantner, Professeur à L’UNIVERSITE DE PARIS I, PANTHEON SORBONNE qui a accepté d’encadrer cette thèse et qui m’a témoigné son soutien et sa confiance. Je lui exprime ma profonde gratitude pour m’avoir fait bénéficier de son expérience et de ses compétences. Les études concernant les PME ont été réalisées par l’ ENSR et encadrées notamment par Monsieur Van der Horst, Bruxelles. Je le remercie vivement de m’avoir fourni de manière désintéressée tous les documents de travail nécessaires à mes recherches. Je remercie également Madame Jeanin et Monsieur Berchtikou de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris ainsi que Madame Launey d’UBIFRANCE Paris, pour leur collaboration et leur aide dans ma collecte d’informations pertinentes sur les PME. J'ai apprécié l'aide que m'a apporté Monsieur Yannick Châtelain, Docteur, Enseignant à GRENOBLE ECOLE DE MANAGEMENT, sur l’analyse des Technologies de l’Information et de la Communication. Je le remercie aussi pour le soutien et la sympathie qu'il m'a témoigné. Mes remerciements ne sauraient oublier le Professeur Docteur Woywode, Directeur du laboratoire de Management International à l’Université RWTH, qui a bien voulu m’apporter son soutien quant au développement de l’analyse concernant l’observation stratégique des PME. Je remercie Monsieur Karoubi, étudiant à la Maison des Sciences Economiques, pour son aide concernant les développements empiriques des recherches. Que Monsieur Andreas Nel, Sybaweb Afrique du Sud, Dirigeant de PME et Monsieur Peter Salvage, Sybaweb Afrique du Sud, Co-Dirigeant de PME reçoivent ma sincère amitié ainsi que mes vifs remerciements pour leur collaboration. Toute ma reconnaissance ira aussi à Madame Annick Morin, merci pour son soutien administratif. S SO OM MM MA AI IR RE E Introduction générale PREMIERE PARTIE : La mondialisation et le commerce international Chapitre I- La mondialisation : de quoi s’agit-il ? Quelle position pour la PME ? Chapitre II- Eléments du commerce international et conséquences sur les PME Conclusion : La petite et moyenne entreprise en situation de faiblesse DEUXIEME PARTIE : Les PME face à la mondialisation Chapitre III- Facteurs clés d’interaction entre PME et internationalisation Chapitre IV- Les obstacles à l’internationalisation des PME et les moyens de les surmonter (enquête et analyse de données sur l’internationalisation de la PME) Conclusion : Difficultés et chances de la PME dans la mondialisation TROISIEME PARTIE : Possibilités stratégiques des PME dans le cadre de la mondialisation Chapitre V- L’analyse de la position stratégique de la PME Chapitre VI- Les stratégies d’internationalisation adaptées aux PME Chapitre VII- La PME et l’acquisition des compétences d’internationalisation Conclusion : Proposition de solutions Conclusion générale et perspectives Bibliographie Table des matières Annexes 4 Introduction I In nt tr ro od du uc ct ti io on n g gé én né ér ra al le e 5 Introduction L’une des problématiques majeures pour les entreprises au cours des dernières décennies consiste en un accroissement permanent de la maîtrise de leur environnement. Le phénomène de mondialisation joue donc un rôle majeur sur l’activité des firmes. Le commerce, les technologies, la vie sociale et culturelle ainsi que le fonctionnement des structures politiques dans les différentes parties du monde sont aussi affectés et soumis à ce mécanisme de transformation. La scène économique mondiale et européenne a donc subit un grand nombre de modifications importantes. Aujourd’hui, les PME à vocation exportatrices sont évidemment touchées par ces transformations environnementales, mais aussi les PME qui n’avaient à l’origine qu’une vocation nationale. P Pr ro ob bl lé ém ma at ti iq qu ue e La mondialisation met-elle en danger l’activité des PME? Doit-on craindre une disparition progressive de la petite ou moyenne entreprise au profit d’un développement massif des grandes entreprises multinationales ? La réponse classique à cette question bascule de plus en plus fréquemment en faveur d’une vision alarmiste liée aux mouvements de concentration présents dans un nombre croissant de secteurs. Le déploiement massif des stratégies de coûts et la tendance ‘Big is beautiful’ qui débuta dans les années 1980 à l’échelle mondiale ont engendré le développement de géants internationaux contre lesquels la PME a vu ses parts de marché réduites progressivement à la peau de chagrin allant bien souvent jusqu’à sa disparition. Aussi au cœur d’une telle analyse retrouve-t-on la notion du jeu à somme nulle où l’un gagne ce que l’autre perd ; dés le XVIe siècle, Jean Bodin1 affirmait que « La grandeur d’un prince, à en bien parler, n’est autre chose que la ruine, ou diminution de ses voisins ; et sa force n’est rien que la faiblesse d’autrui.» Cette vision archaïque mais néanmoins toujours d’actualité dans certaines analyses mène la débat vers un constat inquiétant qui souligne la supériorité du plus fort (la grande entreprise) conduisant à une diminution permanente et définitive du plus faible (la PME). Cette vision présente cependant un caractère restrictif fatal à sa pertinence ; le succès de la PME ne dépend pas de la faillite des multinationales. Les petites et moyennes entreprises souffrent de carences en terme de capacités d’internationalisation et de ce fait accumulent un retard majeur sur les marchés mondiaux. La faiblesse d’une entreprise n’est pas un fait immuable, il est possible d’y remédier afin d’en assurer sa survie. Par ailleurs, certaines caractéristiques des PME leur confèrent des forces non négligeables en ce qui concerne l’acquisition d’une position concurrentielle meilleure2. Bien que nettement plus importantes 1 JEAN BODIN, Les six livres de la République de J.B., Paris, 1576 2 TORRES G., Les PME, Paris, Flammarion, 1999 6 Introduction en terme de taille, la France ou encore l’Allemagne sont loin de mettre en péril les économies Suisse ou encore Hollandaise. Dotées de facteurs clés de succès différents et d’un dynamisme précieux, les ‘petits’ acteurs peuvent, s’ils réalisent les bons choix stratégiques, rejoindre les plus grands. Les conséquences des relations entre les grandes entreprises et les plus petites ne peuvent donc pas être prévues longtemps à l’avance. La globalisation et l’apparition des firmes multinationales en grand nombre ont remis en question le positionnement de la PME. Pour cette dernière, les enjeux sont vitaux, il y va de sa pérennisation ou de sa disparition. Afin de mieux comprendre les relations complexes existantes entre mondialisation et PME, observons le cas des entreprises européennes qui doivent s’adapter à des élargissements fréquents de leurs marchés liés à l’Union Européenne en plus de la globalisation générale des économies. L’analyse d’une enquête, menée par l’ENSR3 (The European Network for SME Research), en 2003, concernant l’internationalisation des PME dans les 18 pays partenaires de l’époque plus la Suisse, permet de faire le point sur quelques indicateurs clés. Les entretiens passés avec les chefs d’entreprises de plus de sept uploads/Science et Technologie/ lecerf-marjorie-these.pdf
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- Publié le Fev 19, 2021
- Catégorie Science & technolo...
- Langue French
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