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HAL Id: tel-01739722 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01739722 Submitted on 21 Mar 2018 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Discours sur l’écriture comme révélateur de transformations identitaires : cas de rédaction du mémoire en formation d’ingénieurs au Cnam Edwige Bombaron To cite this version: Edwige Bombaron. Discours sur l’écriture comme révélateur de transformations identitaires : cas de rédaction du mémoire en formation d’ingénieurs au Cnam. Education. Conservatoire national des arts et metiers - CNAM, 2017. Français. NNT : 2017CNAM1158. tel-01739722 ÉCOLE DOCTORALE ABBÉ GRÉGOIRE CENTRE DE RECHERCHE SUR LA FORMATION THÈSE DE DOCTORAT présentée par : Edwige BOMBARON-SABBAGH soutenue le : 21 décembre 2017 pour obtenir le grade de : Docteur du Conservatoire National des Arts et Métiers Discipline/ Spécialité : Sciences de l’éducation - Formation des adultes DISCOURS SUR L’ÉCRITURE COMME RÉVÉLATEUR DE TRANSFORMATIONS IDENTITAIRES Cas de rédaction du mémoire en formation d’ingénieurs au Cnam THÈSE codirigée par : Mme CROS Françoise Professeur, INRP IFÉ M. LEMAITRE Denis Professeur, ENSTA Bretagne RAPPORTEURS : Mme BRÉANT, Françoise Professeur, U. Paris Nanterre M. GRELON André Directeur d’études, EHESS JURY : Mme GROSBOIS, Muriel Professeur, CNAM Président du jury Mme BRÉANT, Françoise Professeur, U. Paris Nanterre Mme CROS Françoise Professeur, INRP IFÉ M. GRELON André Directeur d’études, EHESS M. LEMAITRE Denis Professeur, ENSTA Bretagne 2 Nous souffrons mieux que vous, nous savons et c’est là souffrir plus. Il y a d’étroits rapports entre souffrir et savoir. Il faut constamment que j’agisse, que je fonctionne. Notez que ce n’est point le travail qui me manque. J’en suis comblé. Le soir, je suis fourbu. Eh bien, je ne puis pas céder. Il faut encore que je rumine quelque chose et il y a tant de choses aujourd’hui. Vous le savez, chaque jour développe ou ruine ce que nous croyons savoir. Je me demande parfois si cet accroissement prodigieux de faits et d’hypothèses n’est pas tout simplement la production réciproque d’une irritation croissante des esprits. Paul Valéry, l’Idée fixe ou deux hommes à la mer (1932) 3 Remerciements Le visage est à l’évidence qui rend possible l’évidence. Emmanuel Levinas, Totalité et Infini (1990, 224) Celui qui fait ce que je suis, celui qui fait que je suis, le visage de cet autre levinassien, a parcouru ce travail de thèse. Ces figures d’altérité ont contribué, à leur place et avec leur singularité, à la réalisation de cette thèse de doctorat. Je m’en vais ainsi les remercier. A mon directeur de thèse, le Professeur Denis Lemaître : il a accepté d’emblée, sans ambages et avec altruisme de reprendre le flambeau. Son acuité toujours emprunte de bienveillance, son écoute constructive et rassurante, ses conseils m’ont été précieux. Mes remerciements sont d’autant plus appuyés que j’ai senti poindre, par instants, des moments fugaces d’inquiétude quant à l’aboutissement de cette thèse finalisée dans des circonstances singulières. Denis a fait fi de ses craintes et a cru en moi, marque de son humanisme. A ma directrice de thèse, le Professeur Françoise Cros pour son énergie, son œil aiguisé, son goût jamais épuisé pour la recherche, notre maître taoïste : « Nous ne sommes jamais que des nains sur les épaules d’un géant » aime-t-elle à réaffirmer, car, selon elle, « la répétition fixant toujours la notion ». Enthousiaste, infatigable, elle nous a, à nous membres de l’Axe 3 du laboratoire du CRF, insufflé l’envie immodérée d’écrire, tout en restant modestes sur nos « traces ». Elle nous a donné le courage d’oser, de s’autoriser avec notre tout premier ouvrage collectif autour de l’écriture. Les autres, ceux sur le doctorat et la thèse, ont suivi… Mes profonds remerciements aux professeurs Françoise Bréant, André Grelon et Muriel Grosbois qui ont bien voulu prendre connaissance de cette recherche et ont accepté d’être membres du jury. A ceux de la genèse de cette recherche, les Professeurs Jean-Marie Barbier et Mokhtar Kaddouri : ils m’ont accueillie à un moment délicat de transition biographique, les prémices révélés dans un sinistre amphithéâtre de l’Est parisien comme un premier pas neuronal réjouissant pour la suite du voyage… A Rozenn Guibert, elle m’a ouvert ses placards et m’a confié tous ses « trésors » sur l’écriture. A mon premier directeur de thèse, le Professeur Richard Wittorski, empêché, contraint par une expérience personnelle douloureuse, pour sa présence discrète et apaisante. Au Professeur Anne Jorro, directrice du laboratoire du CRF : elle nous a dédié, à nous tous doctorants, un espace pour écrire, et a animé, avec énergie et volontarisme, l’atelier réservé à l’écriture de recherche. Elle nous a insufflé l’envie de la partager et a contribué à ce que nous nous autorisions à la communiquer et la discuter auprès de la communauté de chercheurs. Aux compagnons de recherche des Axes 1 et 3 et à ceux du séminaire doctoral : Annie, Elisabeth, Damien, Maude, Sylvain, Jean-Pierre et nos aventures adumiennes, Marianne et nos pauses épicuriennes, Fabienne et nos énoncés, Sylviane et nos chats, Marie-Jo et sa présence, Eliane et nos 4 discussions relatives au mauvais sujet. Mercis pour nos moments de partage et de voyage. Je pense ici aux compagnons lointains, Daniela, Jasmine, Martha, Sandra, Sephora, Vanessa. A celle, enfin, devenue une amie fidèle, une belle âme sensible, loyale, courageuse, vive et perspicace, guidée par un souci constant de l’autre, ma très chère Marie-Laure. A Aurélie Puybonnieux et Corinne Lespessailles du Centre de Documentation sur la Formation et le Travail, duo de choc et toujours disponible, Corinne tout particulièrement ces derniers mois, pour se rassurer sur nos références. Aux membres du département informatique du Cnam : sa responsable administrative, Hamma Lafane, ses enseignants-chercheurs, membres du laboratoire Cedric, Jacky Akoka, Eric Gressier-Soudan et Isabelle Wattiau. Chacun m’a permis de saisir toutes les subtilités organisationnelles et pédagogiques de l’EiCnam. Ils ont été des autruis passeurs. Ce fut aussi l’occasion de belles rencontres. Aux ingénieurs Cnamiens, Daniel, Emmanuel, Joseph, Paul et Messodie : ils ont accepté, vaille que vaille, au bout du bout, au gré de l’écriture de leur mémoire, de se livrer à la quête de vouloir comprendre ce qui se jouait pour eux dans leurs manières de s’énoncer et de se voir écrivant, à un moment bien singulier de leur passage à un autre soi professionnel. Une mention toute spéciale à mon ami Long, chercheur telle une seconde nature, souvenirs de nos promenades diurnes, parfois nocturnes, toutes kantiennes et husserliennes où nous laissions ainsi cheminer le monde qui nous advenait : il a déployé avec force énergie et usé de son temps si précieux à ne jamais rompre le fil, même quand il était si ténu, tendu, prêt à rompre. Alors plutôt qu’un fil, une chaîne, solide, s’est montée, celle de la pensée solidaire et celle de l’amitié tout court dans les moments difficiles. Pour tout cela, je l’en remercie ad vitae aeternam et lui adresse ma reconnaissance tout aussi éternelle. Le chemin s’ouvre à nous semble-t-il… Enfin, une pensée aux miens qui ont œuvré à ce que le monde advienne à moi. Sans doute, d’aucuns ont manqué leurs rêves, ceux-ci furent nombreux, tant ils étaient créatifs et si prompts à s’engager, à les réaliser en dépit d’époques troublées. Mais ils ont malgré tout réussi les miens. A mes parents, Jean et Lucienne, à ma grand-mère Juliette, à mes frères « passeurs » originels, Roger, Serge et Jocelyn. A mes filles : l’absente, et mes tendres présentes. Anna la toujours inquiète et authentique altruiste au risque de s’oublier. Ambre, la rebelle volontaire, secrète et joyeuse. A Simon, mon compagnon, celui de toute une vie, le soutien indéfectible. Les mots ne suffisent pas pour les remercier de ce qu’ils sont à mes côtés, à tous les instants et pour longtemps encore, je l’espère. 5 Résumé Cette recherche porte sur les effets de transformation identitaire de techniciens faisant fonction d’ingénieurs et candidats au diplôme d'ingénieur Hors Temps de Travail du Conservatoire national des arts et métiers. Au cours de ce cursus, le sujet est amené à rédiger un écrit dont la forme académique attendue s’associe sur le fond à un projet professionnel. L’analyse des liens pouvant être établis entre cet écrit et la transition professionnelle opérée par le sujet participe à mieux appréhender certains ressorts de la professionnalisation. Cette étude vise à comprendre en quoi le discours tenu, au cours du processus d’écriture, par les rédacteurs du mémoire de fin d’études d’ingénieur, permet de saisir les moments révélateurs de la transition identitaire professionnelle des sujets. La formulation de l’hypothèse a porté sur ces moments révélateurs qui procèdent d’une fertilisation réciproque entre discours tenu sur l’écriture et sur l’écrit lui- même. Le cadre théorique principal mobilisé est celui de la professionnalisation entendue ici comme développement uploads/Science et Technologie/ these-bomb-aron-ok.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jui 04, 2021
- Catégorie Science & technolo...
- Langue French
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