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UE7 - SSH Lille 2016-2017 SupMédical – 180 avenue Eugène Avinée 59120 LOOS – Té

UE7 - SSH Lille 2016-2017 SupMédical – 180 avenue Eugène Avinée 59120 LOOS – Tél : 03 20 60 22 07 1 P.A.C.E.S Concours blanc n°4 UE 7 : SSH CORRIGÉ UE7 - SSH Lille 2016-2017 SupMédical – 180 avenue Eugène Avinée 59120 LOOS – Tél : 03 20 60 22 07 2 QUESTION (Pr A.DRIZENKO) : Pour quelle raison les médecins lillois voyaient-ils le docteur Dehenne comme un charlatan ? Quel nom portait son remède ? A travers les époques, les médecins fondant leur pratique médicale sur les connaissances actualisées de la science ont lutté contre les tenants de pratiques parallèles. Quels reproches leur ont-ils adressé ? Pourquoi sont- ils restés sans effet ? Les médecins lillois reprochaient à Dehenne sa thérapeutique universelle, un sirop pour toutes les maladies : l’Esculape, simplifiant les choses au maximum. Pour les médecins officiels, les médecines parallèles négligent la science contemporaine et utilisent des concepts non définissables opérationnellement, sans justification empirique, aucune expérience ne peut en montrer l’existence. Leur système d’explication n’est pas intégré aux autres connaissances : ils vivent dans un monde cloisonné et étanche, sans communication avec la science. En outre, aucune prévision précise ni expérimentations ne sont possibles avec les critères scientifiques reconnus. Les rares expériences réalisées ont des résultats comparables à l’effet placebo. Pour autant ces remarques sont restées sans effets car reprocher aux tenants des médecines parallèles de caricaturer le réel les laisse indifférents. Ils cherchent à se rassurer dans un monde complexe et inquiétant avec une explication unique simple et claire qui soigne tout. Aussi, dire à un thérapeute traditionnel qu’il doit intégrer sa pratique à l’ensemble des connaissances contemporaines ne les convainc pas : il rejette passionnellement la science qu’il voit comme responsable de nuisances. Enfin, dire que la pratique des médecines traditionnelles est fondée sur la crédulité et l’ignorance, la leur et celle de leur patient, est une erreur. Si c’était le cas le débat serait clos. Le succès des prises en charge non scientifiques repose sur l’effet placebo : effet thérapeutique réel produit par une substance n’ayant aucun pouvoir thérapeutique. UE7 - SSH Lille 2016-2017 SupMédical – 180 avenue Eugène Avinée 59120 LOOS – Tél : 03 20 60 22 07 3 Plan détaillé proposé pour la réponse (au brouillon) I. Transgression de Dehenne Dehenne utilisait un remède comme thérapeutique universelle : un sirop pour toutes les maladies II. Nom du remède de Dehenne L’Esculape III. Reproches adressés par les médecins officiels aux médecines parallèles ‒ Reproche de vouloir simplifier les choses au maximum ‒ Premier reproche • La science contemporaine est négligée • Et les concepts utilisés ne sont pas définissables opérationnellement. Ils n’ont pas de justification empirique Aucune expérience ne peut en montrer l’existence ‒ Deuxième reproche • Le système d’explication n’est pas intégré aux autres connaissances Ils vivent dans un monde cloisonné et étanche, avec aucune communication possible avec la science. Troisième reproche • Aucune prévision précise n’est possible • Et aucune expérimentation n’est réalisée avec les critères scientifiques reconnus par la communauté scientifique. • Les rares réalisées ont des résultats comparables à l’effet placebo. IV. Reproches qui sont restés sans effet ‒ Première explication : Simplifier c’est caricaturer le réel laisse indifférent les tenants des médecines traditionnelles. • Ils cherchent à se rassurer dans un monde complexe et inquiétant • Avec une explication unique simple et claire qui soigne tout ‒ Deuxième explication : Rejet en bloc de la science moderne • Dire à un thérapeute traditionnel qu’il doit intégrer sa pratique dans l’ensemble des connaissances contemporaines ne le convainc pas • Puisqu’il rejette passionnellement la science contemporaine • Il voit la science comme responsable de nuisances ‒ Troisième explication : Dire que la pratique est fondée sur la crédulité et l’ignorance, la leur et celle de leur patient, est une erreur • Si c’était le cas, le débat serait clos depuis longtemps • Une bonne part des prises en charge non scientifiques a un succès grâce à l’effet placebo. Effet thérapeutique réel produit par une substance qui n’a en elle-même aucun pouvoir thérapeutique. UE7 - SSH Lille 2016-2017 SupMédical – 180 avenue Eugène Avinée 59120 LOOS – Tél : 03 20 60 22 07 4 QUESTION (Pr D.GOSSET) : Vous recevez en consultation un homme et une femme d’une trentaine d’années, mariés depuis 4 ans, ayant un projet parental. L’un d’eux est séropositif au VIH. En quoi remplissent-ils les conditions d’accès à une Assistance médicale à la procréation (AMP) ? Quel protocole devez-vous impérativement respecter préalablement à toute procédure médicale ? Les prélèvements ont été réalisés, les embryons conçus mais pas encore implantés. Le mari décède. Quel est l’impact sur la procédure d’AMP en cours ? Citez les trois issues possibles pour les embryons du couple. Le couple est formé d’un homme et d’une femme, vivants, est stable car mariés depuis 4 ans. Ils ont la trentaine donc sont en âge de procréer. Ce n’est pas une AMP de convenance : l’un des membres est atteint du SIDA, il y a un risque de transmission à l’enfant ou à l’autre membre du couple de cette maladie grave, condition de recours à l’AMP d’après la loi. Enfin, il faudra recueillir au préalable le consentement écrit pour que les conditions soient complètement remplies. La mise en œuvre d’une AMP se fait selon des conditions précises avec nécessité d’entretiens particuliers pluridisciplinaires du couple demandeur avec l’équipe médicale clinique et biologique, éventuellement le service social. Il faut aussi vérifier leur motivation. D’abord, on informe le couple sur les possibilités d’adoption, les techniques qui vont être utilisées, les chances de succès, les risques d’échecs, à court et à plus long termes, la pénibilité, les contraintes. Puis on remet au couple un dossier guide avec la description des techniques, un rappel sur la possibilité d’adoption et les adresses des associations qu’ils peuvent contacter. Après le dernier entretien, il y a un délai d’un mois de réflexion à l’issu duquel les deux membres du couple confirment par écrit leur demande. D’autre part, dans le cas où le conjoint décède durant la procédure, l’AMP devient interdite. Le projet parental est donc éteint. Les embryons peuvent être accueillis par un autre couple, donnés à la recherche, ou leur conservation arrêtée en les décongelant et donc en les détruisant. UE7 - SSH Lille 2016-2017 SupMédical – 180 avenue Eugène Avinée 59120 LOOS – Tél : 03 20 60 22 07 5 Plan détaillé proposé pour la réponse (au brouillon) I. Conditions de réalisation de l’AMP remplies ? Conditions de fond : o Le couple est formé d’un homme et d’une femme, et il est stable (marié depuis 4 ans) et sont vivants. o Les membres du couple sont en âge de procréer (la trentaine) o Ce n’est pas une AMP de convenance : l’un des membres est atteint du SIDA, il y a un risque de transmission o A l’enfant ou à l’autre membre du couple => l’AMP a pour but d’éviter la transmission de cette maladie grave. o Il faudra recueillir au préalable le consentement écrit pour que les conditions soient complètement remplies II. Protocole à respecter impérativement avant tout procédure médicale Dimension pluridisciplinaire o La mise en œuvre d’une AMP se fait selon des conditions précises avec nécessité d’entretiens particuliers o Du couple demandeur avec l’équipe médicale clinique et biologique, éventuellement le service social Vérification de la motivation o Informer le couple sur les possibilités d’adoption, les techniques qui vont être utilisées, les chances de succès, o les risques d’échecs, à court terme, à plus long terme, la pénibilité, les contraintes. o Remettre au couple un dossier guide avec la description des techniques, un rappel sur la possibilité d’adoption o et les adresses des associations auxquelles ils peuvent s’adresser. o Après le dernier entretien, délai d’un mois de réflexion à l’issu duquel les deux membres du couple confirment par écrit leur demande. III. Impact sur la procédure de l’AMP Le mari est décédé, l’AMP est interdite Le projet parental est donc éteint IV. Trois issues possibles pour les embryons du couple Accueil des embryons par un autre couple Utilisation des embryons pour la recherche Arrêt de leur conservation : décongélation et donc destruction uploads/Sante/ 2016-2017-lille-supmedical-ue7-ssh-cb-n04-corrige.pdf