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CORRIGÉS ET TRANSCRIPTIONS CORRIGÉS ET TRANSCRIPTIONS 95 96 DOSSIER 1 La vie au quotidien p. 4-5 1 Transcription JINGLE : Radio Expat ! JOURNALISTE : Chers auditeurs, bonjour ! Aujourd’hui la parole est donnée aux expatriés installés à Toronto et on reçoit Evelyne ! Évelyne, bonjour, vous êtes dessinatrice et créatrice d’un blog très suivi qui raconte vos péripéties à l’étranger. Merci à vous d’être venue témoigner de votre vie de dessinatrice expat ce matin dans notre émission. ÉVELYNE : Bonjour, c’est moi qui vous remercie de m’accueillir. JOURNALISTE : Alors, comment va la vie à Toronto ? ÉVELYNE : Ha ! Ha ! Ha ! Froidement. Ça me change de Singapour et de la Guinée équatoriale ! JOURNALISTE : Vous habitez dans nos contrées depuis combien de temps ? ÉVELYNE : Avec mon mari et ma fille, on s’est installés en mars 2014, à la fin d’un long et rude hiver... JOURNALISTE : Votre blog est très suivi, avec des illustrations très drôles sur les différences culturelles que vous réalisez vous- même. Comment vous est venue l’idée de le créer ? ÉVELYNE : Eh bien, avant de partir à l’étranger, on habitait à Paris. Je travaillais dans les études marketing. J’aimais beaucoup mon travail, mais la vie à Paris nous pesait. Avec mon mari, nous avons toujours adoré voyager, explorer le monde et nous avions envie de quitter la France. Alors quand mon mari m’a annoncé qu’on lui proposait un poste en Afrique pour construire un stade et qu’on pouvait aller vivre là-bas quelques mois, j’ai dit oui tout de suite ! Puis nous sommes partis pour Singapour et c’est là que je me suis rendu compte combien le fait d’avoir vécu en Guinée équatoriale avait été une expérience spéciale. J’ai eu envie de raconter cette vie quotidienne si différente. Et le dessin m’est venu assez naturellement parce que j’ai toujours aimé dessiner ! Et souvent avec un dessin on dit beaucoup de choses ! Et puis avec le bouche-à-oreille, mon blog est devenu populaire... JOURNALISTE : Vous avez donc vécu à Bata, en Guinée équatoriale. Pas banal ! C’est où exactement ? Comment s’est passée votre installation ? ÉVELYNE : La Guinée équato, c’est en Afrique centrale. Un tout petit pays. Notre installation ne s’est pas faite les doigts dans le nez. Je connaissais un peu l’Afrique mais la Guinée équato, c’est pas un pays facile. Il faut des papiers administratifs pour tout mais on n’arrive jamais à les obtenir. Et on nous donne toujours des informations contradictoires. Par exemple, pour sortir de la ville, il faut un laissez-passer. Mais personne ne sait ce qu’il faut écrire dessus ! Et au final, on ne le reçoit jamais à temps ! Alors, on se débrouille... Et puis, tout prend beaucoup de temps. Les gens sont méfiants, par exemple. Ils ont beaucoup souffert avec la dictature. Ils ont besoin de temps pour établir une relation amicale. JOURNALISTE : Effectivement, ce n’est pas évident. Et ensuite, vous êtes partie vivre à Singapour... Différent, non ? ÉVELYNE : Oui ! Franchement, même si on commençait à s’habituer, on était ravis ! Singapour, c’était l’autre extrême ! On arrivait d’une ville sans cinéma, sans activités culturelles où la moindre .../... .../... démarche était compliquée pour atterrir dans le pays de l’efficacité. Et quel dépaysement encore une fois ! JOURNALISTE : Qu’est-ce qui vous a le plus surpris ? ÉVELYNE : Plein de petites choses ! Les Singapouriens qui passent leur week-end dans les centres commerciaux, le côté un peu inflexible et un peu trop ordonné de la ville (nous, les Français, on est latins, on aime bien le bazar !), enlever ses chaussures, ou plutôt ses tongs, avant d’entrer chez quelqu’un, l’air conditionné très très froid un peu partout... C’est tous ces petits éléments du quotidien que j’ai eu envie de partager avec mes lecteurs. JOURNALISTE : Et maintenant à Toronto ? ÉVELYNE : Là, je ne mets plus de tongs ! Ha ! Ha ! Ha ! 1 1. Au Canada. Évelyne, dessinatrice, expatriée française à Toronto. 2. Son mari a obtenu un poste en Afrique. 3. Un blog avec des illustrations pour raconter ses aventures et ses expériences à l’étranger. 4. Non, cela n’a pas été facile. On n’obtient jamais des documents administratifs obligatoires. Il faut un laisser-passer pour sortir de la ville mais personne ne sait le faire. 5. À Bata, il n’y a pas de cinéma, pas d’activités culturelles, les démarches sont compliquées alors qu’à Singapour, c’est tout le contraire. 6. Les gens passent le week-end dans les centres commerciaux, tout est très strict, très ordonné, on enlève ses chaussures en arrivant chez quelqu’un, l’air conditionné est partout et très froid. 2 1. Ève fait à la fois référence à la bible et est le prénom raccourci d’Évelyne. Le jardin renvoie aussi à la bible. Un jardin est un espace coloré, où l’on trouve un peu de tout, des fleurs, des légumes, des arbres et sur le blog d’Évelyne, c’est la même chose. Il y a un côté enfantin avec le sous-titre. 2. Nom : Évelyne ; nationalité : française ; profession : dessinatrice ; origine : alsacienne ; travail à Paris dans les études marketing ; part habiter à Bata en Guinée Équatoriale avec son mari et sa fille ; puis à Singapour et à Toronto. 3. Évelyne est une jeune femme d’une trentaine d’années, mince, petite, brune, maman d’une petit fille ; elle semble avoir une per- sonnalité vive et rigolote, elle a de l’humour et le sens de la dérision. 4. L’objectif du blog est de partager ses expériences interculturelles à travers le dessin et de faire la promotion de ses talents. 5. Le ton est à la fois léger, drôle, enfantin, caustique, parfois sarcastique : « en vrai... », formule utilisée par les enfants ; la phrase « évidemment, ça change » pour illustrer la distance du voyage de Singapour à Toronto dénote l’humour de la dessinatrice en jouant sur l’objectivité de la réflexion. 3 À Singapour, on s’habille légèrement pace qu’il fait très chaud et donc habiller les enfants se fait rapidement. À Toronto, le climat nécessite plusieurs couches de vêtements, cela prend plus de temps. À Singapour, une femme a le choix pour choisir une paire de chaussures. À Toronto, c’est plus limité. Cela signifie qu’à Toronto, pour Évelyne, il faut oublier l’élégance et privilégier le confort (avoir chaud aux pieds). À Singapour, on enlève ses chaussures avant d’entrer dans un appartement ou une maison (d’où le nombre important de chaussures à l’entrée). À Toronto, on enlève son bonnet ! 4 Proposition de production : J’étais à New York avec une amie espagnole. On était au supermarché et elle me dit, en anglais : « I need Corrigés 97 sower cream » (il me faut de la crème amère). Je l’emmène au rayon frais et je lui dis : « Choisis ! » Elle me regarde avec de grands yeux. « No, I need sower cream ! » Je lui montre tout le choix qu’il y a ! Et elle commence à mimer « se laver les cheveux et le corps » comme sous la douche. Et, là, je comprends : avec son accent, le « ch » de « shower » était devenu « s » de « sower ». On a bien ri ! Des mots et des formes p. 6-7-8 1 M’avait-il dit / dire plus-que- parfait Fait accompli dans le passé antérieur à l’action de « arriver » J’avais / avoir imparfait Habitude dans le passé Nous parlions / parler imparfait Habitude dans le passé J’ai commencé / commencer passé composé Événement ponctuel dans le passé Était / être imparfait Description Je ne l’ai rencontré / rencontrer passé composé Action ponctuelle dans le passé Je ne le connaissais pas / connaître imparfait Circonstance dans le passé / description Je n’ai entendu / entendre passé composé Action ponctuelle dans le passé Il avait été / être imparfait description J’ai lu / lire passé composé Action ponctuelle dans le passé J’ai trouvé / trouver passé composé Action dans le passé J’aimais imparfait État dans le passé Je pouvais imparfait Description Ça m’était imparfait Description Rayonnait imparfait Description 2 Proposition de corrigé : Anne Hidalgo est née le 19 juin 1959 à San Fernando en Espagne. Ses parents se sont installés à Lyon en 1961. Toute la famille a acquis la nationalité française en 1973. Titulaire d’un DEA de droit social, Anne Hidalgo s’est installée à Paris en 1984 où elle a exercé en tant qu’inspectrice du travail. En 1993, elle est arrivée au ministère du Travail. Elle a adhéré au parti socialiste en 1994. Elle a été nommée conseillère au ministère de l’Emploi et de la Solidarité en 1997 ; l’année suivante, elle a été affectée au secrétariat d’État aux droits des femmes et à la formation professionnelle. En 2001, elle est désignée première adjointe du maire de Paris, Bertrand Delanoë. En 2003, elle a acquis la double nationalité française et uploads/Sante/ ae4-ca-corriges-transcriptions 1 .pdf

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  • Publié le Mai 31, 2022
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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