C’est bio la vie BIOprogression : en 2007, la Wallonie comptait 622 exploitatio

C’est bio la vie BIOprogression : en 2007, la Wallonie comptait 622 exploitations bio, soit près de 7 % de plus qu’en 2006. Contrairement au secteur agricole conventionnel, le nombre de producteurs bio ne cesse d’augmenter depuis plus de 20 ans. Quant à la superficie dédiée à l’agriculture biologique sur le territoire wallon, elle s’élève à 29.222 hectares. Un bond de 15 % par rapport à 2006, année qui avait déjà connu une avancée spectaculaire de 25 %. (Source : BIoForum) BIOsalon : l’édition 2008 du Salon Valériane se déroulera les 5, 6 et 7 septembre à Namur Expo. Cette 24ème foire du bio aura pour thème « de la poule à l’œuf, de l’œuf à la poule » : les différentes animations et conférences mettront donc en exergue les vertus de la basse-cour familiale par rapport aux élevages industriels. BIOarrêté : à l’initiative de Benoît Lutgen, Ministre wallon de l’Agriculture, le Gouvernement wallon a définitivement approuvé, le 28 février dernier, le projet d’arrêté relatif à la qualité de la production des produits biologiques. L ‘objectif de l’arrêté est avant tout d’accompagner les produc­ teurs bio dans leur démarche de diversification et de qualité. Le texte met également en place un système de contrôle uniforme et renforcé, notamment dans la détection d’ OGM. BIOsuprématie : l’Allemagne confirme son statut de paradis biologique : avec un chiffre d’affaires de 4,6 milliards d’euro en 2006, le bio teuton représente à lui seul un tiers du marché européen ! Suivent respectivement la Grande- Bretagne (2,8 milliards), l’Italie (1,9 milliard) et le France (1,7 milliard). (Source : Biofood) BIOfriandise : décidément, tout le monde se met à l’heure du bio. Coca-Cola vient de racheter le leader américain de thés biologiques, les magasins Hema proposent une nouvelle ligne de vêtements en coton bio, et le fabricant de friandi­ ses Haribo annonce une version bio de ses fameux bonbons multicolores. Moins colorés cependant, vu l’utilisation limitative de colorants naturels issus de fruits et de plantes. (Source : Biotheek) BIObilan : avec plus de 46.000 visiteurs professionnels issus de 116 pays différents, les salons Biofach (alimenta­ tion bio) et Vivaness (cosmétiques naturels) ont une nouvelle fois drainé la toute grande foule. C’est l’acteur Gérard Depardieu qui a prononcé le discours d’ouverture en plaidant pour « un retour au naturel et aux aliments non traités ». (Source : Biofach) En quoi consiste le label écogarantie ? Qu’est-ce qu’il apporte de nouveau ? Muriel Huybrechts : C’est un label écologi­ que. Mais par rapport à l’Eco-label européen qui existe déjà depuis plusieurs années, le label écogarantie est beaucoup plus strict, notamment parce qu’il interdit tous les produits issus de la pétrochimie et pratiquement tous les produits synthétisés chimiquement. Par catégorie, nous avons institué des listes positives. Ce nouveau label sélectionne en effet à la base les ingrédients qui peuvent être utilisés. Et ce sont des ingrédients qui, s’ils sont végétaux ou animaux, doivent être issus de l’agriculture biologique. C’est une des nouveautés de ce label, le fait que l’on essaie de promouvoir les ingré­ dients bio. Et dans le cas où les ingrédients sont minéraux, il sélectionne aussi sévère­ ment les ingrédients qui peuvent être employés. Il interdit par exemple tout ce qui est issu du pétrole et, dans le cas des produits de nettoyage, tous les dérivés du bore et du phosphore, comme les phosphates. Peut-on dire que c’est un peu le pendant, pour le non alimentaire, de l’appellation bio ? C’est un peu l’équivalent en effet, mais appliqué aux cosmétiques et aux produits de nettoyage. Ce qu’il y a aussi de neuf, c’est qu’il y a dans ces produits une part minérale qui est parfois très importante par rapport à l’alimentaire. Nous avons aussi introduit une liste positive pour les procédés physiques ou chimiques qui peuvent être employés. Sont interdits par exemple tous les procédés avec éthoxylation, ou ceux qui utilisent du chlore, et de façon plus générale tous les procédés dont on soupçonne le caractère nocif pour la santé ou l’environnement. Pour l’instant, ce label est uniquement belge ? Non, et c’est un peu la surprise que nous avons eue. Au départ, écogarantie n’était effectivement destiné qu’au marché belge. Mais très vite, des éCOGARANTIE : le label belge que l’Europe nous envie Connaissez-vous écogarantie ? Développé par Biogarantie, ce nouveau label donne aux consommateurs l’assurance que les produits qu’ils achètent répondent aux critères les plus stricts en termes de qualité, d’écologie et de développement durable. Un label qui est sans doute en passe de devenir une référence européenne, comme le confirme Muriel Huybrechts, spécialiste de la législation bio chez Probila-Unitrab. compagnies allemandes s’y sont intéressées et il est en train de devenir un label à portée internationale, car ces entreprises allemandes exportent vers les Etats-Unis, la Chine, le Japon. Lors de BioFach, nous sommes d’ailleurs entrés en contact avec leurs vendeurs qui nous ont dit vouloir percer sur ces marchés grâce à ce label. Ce qui les intéresse, c’est que écogarantie offre un cahier des charges et que celui-ci soit contrôlé par des organismes indépendants, les mêmes qui sont actifs dans le bio en Belgique, à savoir Certisys et Integra. On pourrait donc voir à terme écogarantie devenir un label officiel au niveau européen par exemple ? C’est ce qu’on souhaite et pour cette raison, nous travaillons aussi au niveau international avec d’autres organisations professionnelles fran­ çaises, anglaises, allemandes, italiennes, pour tenter d’élaborer un texte et un label communs à tous ces pays, voire à toute l’Union européenne. Ce qui fait la force d’écogarantie, c’est que notre cahier des charges est une synthèse d’autres cahiers des charges similaires. Nous avons en quelque sorte repris tous les points positifs de diffé­ rents labels, ce qui devrait faciliter une harmonisation au niveau européen. Ce succès n’ouvre-t-il pas la voie à une extension de ce label à d’autres produits non alimentaires, comme les peintures naturelles par exemple ? Cela pourrait se faire le jour où nous aurons une demande de la part d’une entreprise ou d’un secteur pour développer un cahier des charges. Pour l’instant, écogarantie concerne les cosméti­ ques, les produits d’entretien, le sel marin, et nous souhaitons dans le futur développer des normes pour les eaux minérales. Nous avons beaucoup d’ambition, mais il ne faut pas perdre de vue que nous travaillons sur base de fonds privés. Ce qu’il faut savoir aussi, c’est que le label est utilisable par les points de vente, les magasins, et qu’il peut être apposé par les commerçants sur les rayonna­ ges des produits que nous reconnaissons, c’est- à-dire sur les produits qui bénéficient d’un label équivalent : BDIH en Allemagne, Cosmébio en France, Soil Association en Grande-Bretagne. Interview : Didier Dillen www.ecogarantie.com L’équivalent d’un label bio pour les cosmé­ tiques et les produits d’entretien 1 Biofocus écoconso Ecologiques, biologiques, équita­ bles, durables… De nos jours, les consommateurs sont envahis par toutes sortes de labels. Des labels fiables, d’autres moins sérieux, et certains carrément fantaisistes. Cette situation peu claire décourage de nombreuses personnes, qui risquent par conséquent de se détourner de la démarche. Développé par des associations telles que Test-Achats, le CRIOC ou le Réseau Eco-Consommation, le site internet infolabel (www.infolabel. be) arrive donc à point nommé pour débroussailler la jungle des logos. (Source : info-durable.be) Ville verte Nouvelle formule pour le journal « Ma ville notre planète », édité par l’Ins­ titut Bruxellois pour la Gestion de l’Environnement. Outre un format style magazine et un graphisme plus attrayant, cette mine d’infos vertes a également adopté un rythme mensuel, en laissant plus de place aux interviews et reportages. On peut s’abonner gratuitement à la version électronique ou à la version papier (www.bruxellesenvironnemnt.be) Vrai scandale A l’occasion du carême, l’ONG catholique Entraide et Fraternité a lancé une collecte de fonds sous le slogan « Devenez scandaleuse­ ment solidaires ». Un pied de nez à la publicité idiote de la loterie européenne, et une manière d’affirmer que les paysans du tiers-monde ne demandent pas la charité, mais bien le droit de nourrir eux-mêmes les populations locales. (www.scandaleusementsolidaires.be) Led’s go ! Les diodes électroluminescen­ tes (LED) pourraient-elles bientôt détrôner les systèmes d’éclairage classiques ? C’est ce que laisse penser la technologie dite des « couches minces », qui permet d’assembler de nombreuses diodes sur une petite surface. Déjà connues pour consommer 10 fois moins d’énergie et durer 100 fois plus longtemps que les ampoules à incandescence, les LED ont donc un avenir radieux devant elles. (Source : Science & Vie) Cargos à voile La revanche de la voile ! Développé par une firme allemande, un cargo de 132 mètres de long vient d’être équipé d’un « cerf-volant » de 160 m2 qui, propulsé à 100 mètres d’al­ titude, permet d’économiser 10 à 35 % de combustible pour la propulsion du navire. (Source : Univers Nature) Fallait le dire Trois choses ne s’obtiennent pas grâce aux trois autres : la richesse grâce au désir, la jeunesse grâce au fard, la santé grâce aux médicaments Proverbe persan Cybercampagne En novembre dernier, le Netwerk vlaanderen rendait publique une uploads/Sante/ bioinfo-78 1 .pdf

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  • Publié le Oct 11, 2021
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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