BILAN DE L’IMPACT DU PROTOCOLE SANITAIRE SUR LA SANTE DES ENFANTS /1 http://www

BILAN DE L’IMPACT DU PROTOCOLE SANITAIRE SUR LA SANTE DES ENFANTS /1 http://www.enfance-libertes.fr BILAN DE L’IMPACT DU PROTOCOLE SANITAIRE SUR LA SANTE DES ENFANTS I - Des enfants peu vecteurs du virus Le protocole sanitaire en milieu scolaire a été décidé par le gouvernement sur la base d’un principe de précaution, conduisant les enfants dès 6 ans à porter le masque. Pour autant, les données scientifiques montrent que le rôle des enfants est insignifiant dans la transmission du virus. En effet, en tenant compte de la situation épidémiologique et selon les données scientifiques actuelles, les enfants sont très peu contaminants et très peu contaminés, données mise à jour et toujours valables en janvier 2021. Précisons que celles-ci sont celles utilisées par le gouvernement pour accompagner leur décision. Au mois d’avril 2020, 20 présidents de sociétés savantes de pédiatrie réclamaient le retour des enfants à l'école. Dès le 26 avril 2020, la Société Française de Pédiatrie (SFP) et les différentes sociétés de spécialités pédiatriques prenaient fermement position pour un retour des enfants dans leurs établissements scolaires, y compris pour les enfants porteurs d’une maladie chronique. Dans une tribune cosignée par les responsables de sociétés de spécialités pédiatriques, le Pr Christophe Delacourt, président de la SFP, regrettait certaines mesures de protection excessives liées à « des craintes souvent non basées sur des faits » et plaidait pour « une réouverture pragmatique » des écoles primaires et maternelles, précisant : « il est urgent de maîtriser nos peurs et d'aller de l’avant pour le bien des enfants. » [1]. Il expliquait : « les enfants payent aujourd’hui un lourd tribut à l’hypothèse initiale selon laquelle ils étaient le vecteur principal de la circulation du virus Covid-19, par analogie à d’autres virus. Nous savons aujourd’hui que ce n’est pas le cas, et que la quasi-totalité des enfants qui ont été infectés par le Covid-19 l’ont été au contact d’adultes. Retrouver ses camarades de jeux ne doit pas être considéré comme les exposant à des risques particuliers. Il est urgent de rappeler que des collectivités d’enfants, crèches ou classes, ont continué à exister pendant le confinement, notamment pour les enfants des personnels soignants. Aucune épidémie n’a été relevée dans ces groupes d’enfants, alors que la circulation virale était forte parmi les adultes. Ouvrir les écoles est possible, car nous savons aujourd’hui qu’un enfant infecté par le Covid-19 développe très rarement des symptômes sévères. En France, les cas pédiatriques (0-14 ans) représentent 1 % de l’ensemble des cas symptomatiques hospitalisés. » Et précisait : « Ouvrir les écoles est possible si les adultes accompagnent cette rentrée de manière positive. L’exemplarité doit être sans faute, à commencer par les mesures BILAN DE L’IMPACT DU PROTOCOLE SANITAIRE SUR LA SANTE DES ENFANTS /2 http://www.enfance-libertes.fr d’hygiène et les gestes barrières. Ce sont les adultes qui doivent protéger les enfants d’une possible contamination, tout en préservant des interactions de qualité entre adultes et enfants ainsi qu’entre les enfants eux-mêmes. Le retour en collectivité doit être organisé en mettant en avant gestes barrières et précautions d’usage, qui seront aussi très utiles à utiliser au quotidien pour prévenir la transmission des virus hivernaux comme ceux de la grippe, de la bronchiolite ou de la gastro-entérite. Ces mesures barrières reposent pour les enfants essentiellement sur le lavage des mains à l’eau et au savon. Le port d’un masque dans les crèches, les écoles maternelles et primaires pour les enfants n’est ni nécessaire, ni souhaitable, ni raisonnable. » Enfin il a été rappelé que : - « Les mesures de distanciation excessive (comme la suppression des espaces de jeux, l’interdiction aux enfants de jouer entre eux, ou le refus de consoler un enfant) sont inutiles voire préjudiciables. Dans la pratique, elles sont manifestement inapplicables et seraient susceptibles d'entraîner une anxiété particulièrement néfaste au développement des enfants et générateurs de troubles du comportement potentiellement majeurs. Ces mesures excessives font également perdre sens et engagement au métier exercé auprès des enfants par les assistantes maternelles, les professionnels des crèches et des écoles. » - « L’enjeu du retour en collectivité est d’abord d’apprendre à vivre ensemble sans peur excessive de l’autre, de s’ouvrir au monde par le jeu et les apprentissages, au contact d’autres enfants et d’adultes professionnels bienveillants et responsables. » La SFP, dans son rapport « The Conversation : En pleine rentrée, où en est-on des recherches sur l’impact du SARS-CoV-2 sur les enfants ? » affirme : « nous avons recueilli et analysé de nombreuses données, non seulement françaises mais aussi internationales, sur les aspects pédiatriques de cette infection. Elles nous ont permis de beaucoup progresser dans la compréhension de l’épidémiologie et du rôle des enfants dans la chaîne de transmission. En revanche, les travaux pour comprendre le mécanisme d’action du virus sont encore en cours. Ce qui est rassurant, c’est que tout converge vers la même conclusion : la Covid-19 n’est définitivement pas une maladie pédiatrique ». Par ailleurs, dans son plaidoyer du 25 janvier 2021 pour le maintien de l’ouverture des établissements scolaire, elle précise : « Dès les premiers mois de la pandémie, anticipant les conséquences éducationnelles, psychologiques, sanitaires et sociales, l’ensemble des pédiatres français s’est mobilisé pour le maintien de l’ouverture des écoles et des crèches. Ce combat fut difficile car, sur le modèle de la grippe, persistait l’idée que les enfants pouvaient jouer un rôle important dans la dynamique de cette épidémie. Depuis, d’innombrables études publiées dans des revues scientifiques de haut niveau, dans tous les pays et sur tous les continents, ont confirmé que les enfants de moins de 11 ans, non seulement présentaient beaucoup moins de formes graves, mais étaient aussi moins contaminés et beaucoup moins contaminants. L’immense majorité des enfants s’infecte au sein des cellules familiales et non pas dans les écoles et/ou les crèches. » BILAN DE L’IMPACT DU PROTOCOLE SANITAIRE SUR LA SANTE DES ENFANTS /3 http://www.enfance-libertes.fr « Quels sont les enseignements disponibles depuis la rentrée de septembre 2020 ? En Suède où les crèches et les écoles sont restées ouvertes sans port du masque, on observe que les enseignants d'enfants âgés de 7 à 16 ans avaient deux fois moins de risque de contracter le COVID 19 que les adultes exerçant d'autres métiers (0,43 intervalle de confiance à 95% : 0,28 à 0,68). Les données rapportées depuis Israël sont également concordantes : l’ouverture des écoles ne semble pas avoir de rôle majeur ni dans la résurgence de l’épidémie ni dans l’augmentation des hospitalisations ou décès, contrairement à ce qui est observé lors de réouvertures de rassemblement d’adultes. Les données du Ministère français de l’Éducation nationale confirment la très faible contamination des enseignants (0,09 à 0,18%) et le très faible nombre de classes ou écoles fermées depuis la rentrée scolaire de septembre 2020 (respectivement 0,06- 0,2% et 0,14-0,04%) » [2] Pour en savoir plus sur la contagiosité des enfants, nous vous invitons à consulter les points [4] et [5]. BILAN DE L’IMPACT DU PROTOCOLE SANITAIRE SUR LA SANTE DES ENFANTS /4 http://www.enfance-libertes.fr II - Les enfants et le nouveau virus L’apparition du nouveau variant anglais a suscité de nouvelles craintes, suite à la parution d’articles de journaux anglais. Cependant une étude anglaise du 2 janvier 2021 confirme qu’ils ne sont pas plus contaminés par le nouveau variant, cette dernière ayant éclairci les points infondés diffusés via les médias [6]. [7] En effet, les pédiatres ont déclaré qu'ils ne voyaient pas de pression significative du coronavirus sur les services pour enfants alors qu'ils cherchaient à rassurer les parents inquiets, à la suite des informations faisant état d'une augmentation des admissions chez les jeunes. La conclusion importante à retenir est celle-ci : Le Dr Mike Tildesley, membre du Groupe consultatif scientifique pour les urgences (Sage), a déclaré à la BBC que la preuve était « que nous n'obtenons pas une augmentation significative des cas dans une école primaire malgré cette nouvelle variante ». De même, le Royal College of Paediatrics répond sur son site aux rumeurs circulant dans les médias concernant l'admission massive d'enfants dans les hôpitaux pour des cas de Covid-19. [8], [9] SYNTHESE Les enfants sont peu contaminants et peu contaminés, les enseignants contrairement aux autres professionnels sont largement moins atteint de la COVID 19, ce qui confirme le rôle insignifiant des enfants dans la transmission du virus. Pour autant ils sont victimes d’un protocole sanitaire préjudiciable à leur santé. La SFP cite clairement dans son dernier rapport « La santé mentale et sociale ne doit pas être sacrifiée en contexte pandémique mais rester une priorité sanitaire au regard des enjeux pour les années à venir. Nous avons le devoir de protéger la santé globale des plus jeunes » Pourquoi leurs recommandations ne sont-elles pas considérées ? BILAN DE L’IMPACT DU PROTOCOLE SANITAIRE SUR LA SANTE DES ENFANTS /5 http://www.enfance-libertes.fr III - Le protocole sanitaire et ses effets délétères sur la santé des enfants De nombreux professionnels de santé et de l’enfance en France comme à l’étranger, ont alerté sur les répercussions des mesures sanitaires sur l’état de santé de la jeunesse. Ils uploads/Sante/ bilan-impact-protocole-sanitaire-sur-la-sante-des-enfants.pdf

  • 30
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Mar 27, 2021
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.4548MB