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Editeur responsable : Yves Rasir, avenue de la Jonction, 64-1190 Bruxelles (Belgique) -Depôt Bruxelles X - Agrégation P912705 - Ne paraît pas en août. par Jean-Philippe Brébion Dossier Revue internationale de santé globale PIERRE LEMBEYE « Le symptôme est un acte créatif » Interview Interview L’hyperhidrose Le cancer du pancréas La commotion cérébrale L’estomac Le cancer de la prostate LES 5 TIBÉTAINS par Emmanuel Duquoc n°36 Le sens des maux, les solutions bio DÉCODAGES THÉRAPIE La méthode T.R.E NATURO PRATIQUE Les bains dérivatifs LA MALADIE COMME VOIE DE GUÉRISON Mensuel - 3ème année - 5 € (Belgique) - 6 € (France + UE) - 8 CHF (Suisse) - 10 $ (Canada) juillet-août 2014 DOSSIER Par Jean-Philippe Brébion (avec Christine Loiseau) 6 www.neosante.eu D O S S I E R T out au long de mon cheminement, aussi bien personnel que pro- fessionnel, j’ai nourri la certitude que les événements de notre vie, et donc nos maladies, avaient non seulement un sens, mais qu’ils étaient l’expression physique de notre conscience. En d’autres termes, depuis toujours, ma conviction profonde est que toutes nos pathologies sont des messagères de notre âme. Dans cette optique, le symptôme - sorte d’interface avec la Conscience – est, comme nos maladies, au ser- vice de la révélation de notre Être. C’est ce que j’enseigne depuis des an- nées à travers mon concept, la Bioanalogie. Par son approche non dualiste, la Bioanalogie nous incite à mettre en conscience que ce qui s’exprime à l’extérieur est l’exact reflet de ce qui est à l’intérieur de nous. Mais comme, le plus souvent, nous ne savons pas le vivre en conscience, nous le vivons biologiquement sous forme de pa- thologie ou de tout autre événement personnel. Ainsi, mes travaux en Bioanalogie se sont peu à peu orientés, non plus vers l’étude du stress ou « conflit » à l’origine de nos pathologies, mais vers la révélation d’un Principe qui, sous forme de maladie ou de tout autre événement qui nous touche, s’exprime à travers la biologie et demande à être mis en conscience pour permettre à notre Être d’évoluer. En effet, comme je l’ai exposé dans l’Empreinte de l’âme(1), ainsi que plus récemment dans l’Evidence ou la Loi du Principe(2), il est possible de révé- ler le Principe – neutre - d’un événement et, ce faisant, de changer notre regard sur la vie en prenant conscience que tout ce qui nous arrive est au service de notre évolution. Cette approche n’invalide en rien le travail sur le conflit qui peut être par- faitement justifié en termes de lecture de la maladie, mais pour moi il conduit davantage à la réparation du symptôme qu’à la véritable « guéri- son de l’âme » qui est la libre circulation de notre créativité. Donc, à mon sens, le conflit divise l’humain tandis que ce que j’ai nommé le « Talent créatif » l’aide à réaliser son unité. À propos de « réparation », j’entends parfois des thérapeutes s’inspirant visiblement de la Bioanalogie qui parlent pourtant de « déprogramma- tion ». Je profite donc de cette présentation de mon travail pour préci- ser qu’en Bioanalogie, il n’est pas question de déprogrammer ou de répa- rer quoi que ce soit, pour la simple raison qu’il n’y a rien à déprogrammer ni à réparer. En effet, dans l’approche bioanalogique, l’axiome de base, si j’ose dire, est que tout ce que nous arrive, tout ce qui nous est arrivé jusqu’à aujourd’hui est à la perfection parce que la Loi est parfaite. C’est justement ce que nous avons à mettre en conscience car le seul choix qui nous ap- partienne est de reconnaître en conscience cette Loi exprimée dans l’incons- cient biologique. Il s’agit donc de cesser de chercher des réponses en donnant une valeur à ce qui s’est passé - afin de tenter de « réparer » un passé douloureux - pour se concentrer sur le présent tel qu’il est et assumer l’entière responsabili- té de son incarnation. Ce qui signifie prendre sa vie en charge en cessant d’entretenir l’illusion que la cause de la souffrance est à l’extérieur de soi. En ce qui me concerne, je ne travaille donc plus sur le conflit mais sur le Talent créatif qui s’inscrit dans l’Empreinte de naissance de chacun. LA MALADIE COMME VOIE DE GUÉRISON De plus en plus nombreux sont ceux qui admettent aujourd’hui que la maladie est la juste réponse -analogique- de notre cerveau biologique à un stress vécu comme ingérable. Mais à travers son concept, la Bioanalogie, Jean-Phi- lippe BREBION nous propose d’élargir encore notre regard. En effet, ayant travaillé pendant plus de quarante ans sur ce qu’exprime la maladie, il lui est apparu de plus en plus clai- rement que nos pathologies sont la révélation concrétisée de ce qui n’est pas – pas encore - mis en lumière dans notre Conscience : elles révèlent notre Être profond. Ainsi, la Bioanalogie se présente comme une approche d’uni- fication dans laquelle nos « mal-être » comme nos maladies deviennent de précieux indicateurs nous permettant d’accéder à notre « Talent » personnel, créateur de vie. Cette vision fait des émules et nombre de thérapeutes axés jusqu’ici sur l’étude du « conflit » pour la lecture des maladies s’ouvrent à l’idée de la non-dualité énoncée par la Bioanalogie. Dans ce dossier, Jean- Philippe BREBION nous expose pour- quoi il considère la maladie comme un « maître », un guide révélant une créa- tivité non exprimée et, en cela, comme une véritable Voie de guérison. www.neosante.eu 7 D O S S I E R Il est important de préciser que le Principe d’un événement ou d’une ma- ladie - et donc le Talent créatif qui en découle- fait référence à l’incons- cient collectif tandis que les conflits font référence à l’inconscient indivi- duel. Cela explique pourquoi on trouve souvent un Talent similaire pour plusieurs pathologies apparemment différentes - mais qui ont une tona- lité spécifique -, de même que le fait que les conflits sont plus nombreux que les Talents. Deux exemples basiques de Principes : (Sur) poids : le Principe est « peser lourd » (neutre). Ce qui exprime que je ne sais pas que ce que je suis est important. En effet, quel que soit le regard des autres, ce que je suis a du poids. Rhume (nez bouché) : Le Principe est « ne pas ressentir ». Donc je n’ai pas à ressentir, ce qui signifie que je n’ai pas à tenir compte de ce que sentent les autres, à me soucier de leur ressenti me concernant. Il est important de comprendre que tout ceci n’est pas un rapport de cause à effet : l’expression biologique et notre conscience sont l’ex- pression d’une seule et même réalité ayant en commun un Principe neutre. Tout se lit hors de toute chronologie, hors du temps et de l’es- pace. Nous sommes dans l’ère quantique : l’ère de la conscience. C’est tout le propos de la Bioanalogie. Mais, même si je pratique cette lecture depuis plusieurs dizaines d’an- nées, je dois reconnaître qu’il manque encore un vocabulaire qui ne ferait aucune référence au conflit. Le vocabulaire « classique » me semble par- fois inadapté, mais les mots « nouveaux » concernant ce concept n’ont pas encore réellement émergé. Pour terminer cette présentation, je tiens à préciser que cette approche ne donne aucun pouvoir thérapeutique, ce n’est pas un outil de guérison. Elle permet simplement d’accompagner chaque personne dans le res- pect de son énergie et de sa vérité. D’ailleurs, le Principe ne devient « vé- rité » que si les mots résonnent en la personne concernée. Le cas échéant, c’est elle qui guérit, mais dans tous les cas je considère que la guérison n’appartient pas au thérapeute. Ce que je mets à la disposition des personnes présentes à mes séminaires les fait accéder à des prises de conscience qui, le plus souvent, changent radicalement leur regard sur ce qui leur arrive. Ayant découvert le Prin- cipe des pathologies ou des événements qui les concernent, elles ont le choix entre continuer à vivre ce qu’elles vivent ou de décider d’écouter ce qui s’exprime ainsi comme un message de leur Être essentiel. Mais je ne me permets en aucun cas de les guider dans ces choix, ni d’intervenir dans leur traitement médical. Mon rôle d’accompagnant se résume donc à être présent dans ce que je suis, à l’écoute de l’autre. C’est ce qui m’anime - ce qui me met en-vie - et correspond à ce que je me sens être profondément. Expression biologique et Voie de guérison /Talent créatif Avant d’aller plus loin, notons que dans une pathologie, la problématique psychologique est le transposé inverse de la manifestation biologique. Prenons par exemple le cas d’une femme ayant une hypertrophie de la glande mammaire (mastose, tumeur ou autre) : sa problématique psy- chologique est je n’ai pas pu ou je ne nourris pas suffisamment mon en- fant (ou le mari qu’elle materne, l’association qu’elle considère comme sa création, tout ce qui peut être de la uploads/Sante/ brebion-dossier-maladie-pdf.pdf
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- Publié le Mar 02, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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