GUIDE CLINIQUE DANS LA MÊME COLLECTION... Articulateurs semi-adaptables : Comme

GUIDE CLINIQUE DANS LA MÊME COLLECTION... Articulateurs semi-adaptables : Comment ? Pourquoi ? Quand ? P.-H. Dupas Chirurgie exodontique au quotidien C. Martineau, P. Lesclous Chirurgie implantaire P. Missika, M. Bert, G. Bussac Comprendre I'articulateur au cabinet dentaire et au laboratoire de prothèse P-H. Dupas, B. Picart Contrôle du risque infectieux en odontologie D. Perrin, G. Pacaud, D, Pône De la gouttière occlusale à la prothèse fixée P.-H. Dupas Diagnostic et traitement des dysfunctions craniomandibulaires P.-H. Dupas Dyschromies dentaires : de l'éclaircissement aux facettes céramiques A.-J. Faucher, Ch. Pignoly G.-F. Koubi Empreintes en prothèse fixée Y. Petitjean, J. Schittly Esthétique et profil d'émergence en implantologie V. Bennani, C.-A. Baudoin Les implants Spline® : chirurgie et prothèse J. Schittly, P. Russe Manifestations buccales de l'infection à VIH J.-M, Opoka, P. Bravetti Odontologie gériatrique V. Pouyssegur, P. Mahler Odontologie pédiatrique au quotidien F. Courson, M.-M. Landru Pratique clinique des matériaux dentaires en prothèse fixée P. Behin, P.-H. Dupas Pratique clinique des orthèses mandibulaires : gouttières occlusales et autres dipositifs interocclusaux F. Unger Préparations pour céramiques et céramo-métalliques F. Liger, D. Estrade Prévenir le risque conflictuel au cabinet dentaire R. Nossintchouk Prothèse complète : clinique et laboratoire. Tome 1 M. Pompignoli, J.-Y. Doukhan, D. Raux Prothèse complète : clinique et laboratoire. Tome 2 M. Pompignoli, J.-Y. Doukhan, D. Raux Prothèse fixée et parodonte F. Unger, P. Lemaître, A. Hoornaert Prothèse fixée transitoire F. Graux, P.-H. Dupas Prothèse implantaire B. Picard, B. Tavernier, F. Hary, G. Bussac Prothèse partielle amovible au quotidien D. Buch, E. Batarec, M. Begin, P. Renault Reconstruction corono-radiculaire préprothétique des dents dépulpées M. Bolia, V Bennani Rééducation de la déglutition salivaire J.-P. Deffez, P. Fellus, C. Gérard Collection dirigée par le docteur Alain IRSA Parodontologie Le contrôle du facteur bactérien par le praticien et par le patient Paul MATTOUT, Catherine MATTOUT, Hessam NOWZARI Avec nos remerciements à Anna Pattison pour les photos sur modèles et à Mary Lu Ernaga ainsi qu'à Sandra Dottelonde pour leur aide. Editions CdP La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41 .d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (alinéa 1er de l'article 40). Toute représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. © Groupe Liaisons SA, 2003 ISSN 1242-899X « Guide clinique (Paris) » ISBN 2-84361-065-6 NT Ce travail a été réalisé dans le but de définir le rôle de l'hygiène bucco-dentaire, du détartrage, du curetage, du surfaçage et de la chirur- gie de debridement. Il s'adresse aux étudiants, aux omnipraticiens et aux praticiens ayant la charge de la motivation à l'hygiène, de la pré- vention et de la thérapeutique initiale des parodontopathies. L'ouvrage comporte cinq chapitres concernant le patient sain, le patient atteint de gingivite, le patient atteint de parodontite, le patient en phase de maintenance et, enfin, le patient implanté. Pour plus de clarté, le même plan est observé dans chacun de ces chapitres. Tous les renseignements sont donnés pour pouvoir être appliqués immédiatement au fauteuil mais, aussi, pour que les patients soient eux-mêmes suffisamment informés et motivés par leur prati- cien. i Parodonte non atteint Sujet sain La prévention permet d'éviter l'apparition et la progression d'un processus pathologique, à condition que les causes de ce dernier soient bien connues1111. En fonction de l'évolution de la maladie, on distingue trois types de préventions : primaire, secondaire et tertiaire[12] : — la prévention primaire intervient avant l'apparition des phénomènes pathologiques ; elle empêche l'apparition clinique de la maladie ; — la prévention secondaire désigne les méthodes diagnostiques et thé- rapeutiques qui évitent l'aggravation et la progression de la maladie ; pour être efficace, ce type de stratégie doit reposer sur le diagnostic et le traitement précoce d'une maladie débutante ; — la prévention tertiaire désigne la maintenance qui fait suite au trai- tement actif et s'oppose à la récidive ; on l'appelle aujourd'hui thé- rapeutique parodontale de soutien (TPS). Ces trois approches sont essentielles en parodontologie : ne sera abordée ici que la prévention primaire, les préventions secondaire et tertiaire étant traitées dans les chapitres suivants. PRÉVENTION DES MALADIES PARODONTALES : HYGIÈNE ET DÉTARTRAGE-SURFAÇAGE CHEZ LE PATIENT SAIN Chaque patient sain doit être considéré comme un sujet pouvant développer à un moment de son existence une inflammation gingivale 3 suivie ou non d'une lésion osseuse, soit parce que la composition de sa plaque bactérienne sera modifiée, soit parce que ses réactions de défense ne seront plus aussi efficaces'131. Cependant, malgré les nom- breux tests actuellement sur le marché, nous ne pouvons aujourd'hui prévoir l'apparition de la maladie parodontale1141. C'est pourquoi nous devons dépister la présence de plaque et de tartre chez nos patients et rester vigilants quant à l'aspect de leurs tissus parodontaux. PRÉVENTION PRIMAIRE On sait aujourd'hui que la maladie parodontale destructrice résulte d'une interaction entre les bactéries, les facteurs de l'hôte et l'environ- nement. Des mesures préventives efficaces reconnaissent puis élimi- nent ou minimisent les facteurs de risque. Comme la présence des bactéries est une condition sine qua non à l'apparition et à l'évolution des maladies parodontales, la prévention repose sur le contrôle de ces dépôts microbiens. Pour maintenir la denture naturelle, des niveaux d'attache stables ainsi que des profondeurs de poche et une inflammation gingivale minimales, il faut, par un contrôle de plaque efficace, maintenir un taux de bactéries pathogènes et une activité enzymatique réduits au minimum1151. La prévention primaire désigne donc la prévention de la gingivite chez le patient dont le parodonte est sain. Afin de déterminer le type de prévention (primaire ou secondaire) à mettre en œuvre, la phase de diagnostic est un préalable indispensable à établir. Elle repose sur l'examen clinique, le sondage et la radiogra- phie. La phase thérapeutique est celle du contrôle des bactéries. Le patient et le praticien sont ici impliqués à parts égales. La prévention de l'inflammation gingivale et des pertes d'attache précoces repose sur le niveau d'hygiène buccale mais aussi sur la réduc- tion professionnelle de la quantité de plaque supragingivale. PATIENT Après une anamnèse puis un examen clinique, le patient est instruit par son praticien du rôle de la plaque dentaire (appelée aussi biofilm) 4 PARODONTE NON ATTEINT dans l'étiologie des maladies parodontales et, donc, de la nécessité de l'éliminer quotidiennement. Après un bref questionnaire sur les habitudes d'hygiène bucco-den- taire (type de brosse, sens et fréquence du brossage, connaissance des instruments de nettoyage interdentaire), le patient sera informé des techniques de brossage et recevra une ordonnance lui permettant de se procurer les instruments appropriés. Ordonnance type — Révélateur de plaque dentaire. — Brosse souple. — Fil dentaire ciré. — Fil Super Floss. — Dentifrice. La prescription est réalisée ainsi : Mademoiselle X î. Une brosse à dents Inava (20/100). 2. Fil de soie dentaire Dento-Fil + fil Super Floss. 3. Révélateur de plaque bactérienne Inava Dento-Plaque. 4. Miroir dentaire Inava Dento-Glass. 5. Bâtonnets interdentaires Stim-U-Dent. 6. Arthrodont. Tous les soirs : — deux gouttes de révélateur sous la langue ; — brosser les dents du bas puis du haut, par deux, faces exter- nes et internes, par un mouvement de la gencive vers les dents ; — nettoyage interdentaire : fil de soie, bâtonnet ; — brossage avec Total (Colgate). Matin et midi : brosse + Total. S • Révélateur de plaque dentaire La solution liquide est d'une utilisation plus aisée que les compri- més. C'est un liquide à base d'éosine qui colore sélectivement la plaque dentaire. Employé avant le brossage, il permet d'insister sur les faces dentaires et gingivales colorées par ce révélateur. • Brosse souple La brosse à dents idéale a une petite tête (fig. 1-1) pour passer par- tout, des poils souples pour masser la gencive tout en nettoyant les dents. Elle doit être changée souvent (au maximum tous les 3 mois) dès que ses poils s'écartent. Fig. 1.1 Brosse à dents à poils synthétiques souples. • Fil dentaire ciré Tendu entre les deux index et guidé par les pouces dans l'espace interdentaire, ce fil franchit le point de contact de deux dents adjacen- tes. Il est rincé ou changé avant d'être introduit dans un nouvel espace. • Fil Super Floss Ce fil dentaire a la particularité de présenter une éponge dans sa par- tie centrale et une extrémité rigide qui facilite son insertion dans l'embrasure ou sous les éléments intermédiaires de bridge (fig. 1-2). Grâce à son extrémité rigide, le fil est inséré entre deux dents puis est saisi à l'intérieur de la bouche et inséré délicatement dans le sillon gin- gival des deux dents adjacentes i16l II est rincé avant d'être inséré dans 6 PARODDNTE NDN ATTEINT Fig. 1-2 Fil de soie Super Floss. Noter l'embout permettant uploads/Sante/ controle-du-facteur-bacterien-paul-mattout.pdf

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  • Publié le Sep 11, 2022
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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