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Page 1 sur 10 DALF C1 - LETTRES ET SCIENCES HUMAINES TP9226318 Préparation : 60 minutes Passation : 30 minutes environ Production orale 25 points D O C U M E N T R É S E R V É A U X E X A M I N A T E U R S 4 LETTRES ET SCIENCES HUMAINES SUJET 1 Thème de l’exposé : Peut-on développer sa capacité au bonheur ? DOCUMENT 1 Le bonheur est insaisissable, c’est la raison pour la­ quelle il intrigue de nombreux chercheurs. Actuelle­ ment, le grand débat qui divise les scientifiques au sujet du bonheur est de savoir si ce dernier est inné ou acquis. En d’autres termes, sommes-nous aptes ou inaptes au bonheur dès notre naissance ou appre­ nons-nous au cours de notre vie à être heureux ? Pour les partisans de la thèse de l’inné, le bonheur est un don, au même titre que celui pour la musique ou pour le sport, et nous ne sommes pas égaux vis-à-vis de celui-là. Ainsi, le fait pour une personne d’être douée pour le bonheur lui permettrait de vivre beaucoup plus facilement des situations heureuses en raison même de son optimisme et du fait aussi qu’elle est davantage appréciée par les autres. Les scientifiques défendant la thèse du bonheur ac­ quis estiment au contraire que l’aptitude au bonheur est avant tout liée au parcours de chaque individu. Cela dépendrait notamment de l’éducation reçue, des choix que l’on prend et des rencontres que l’on fait. Nous sommes sans doute inégalement doués pour le bonheur au départ, mais nous possédons vraisem­ blablement une certaine liberté de choix dans le fait d’avoir une vie plus ou moins heureuse. Selon certains travaux scientifiques, notre « niveau » de bonheur serait relativement stable au cours de notre vie. Celui-ci peut monter ou descendre selon les circonstances de la vie, mais il revient à son équilibre initial. Le bonheur à portée de main ! Le bonheur est à la fois universel et singulier. On court tous après sans chercher la même chose, sans souvent savoir comment l’atteindre, ni même parfois ce que l’on cherche. C’est une quête perpétuelle dont on n’est jamais certain d’avoir atteint le but. Un état fugace, une histoire généralement sans fin en forme de point d’interrogation. D’autres scientifiques cherchent à définir le bonheur par sa réalité biologique. Par exemple, en identifiant les zones du cerveau qui sont activées quand une per­ sonne est heureuse ou malheureuse. Il n’existe pas de recette miracle du bonheur, c’est d’abord et avant tout une démarche personnelle. Et ce qui vaut pour vous ne conviendra pas forcément à d’autres. La recherche du bonheur, c’est surtout une quête intérieure. Il faut apprendre à s’écouter, c’est-à-dire à identifier ce dont on a envie, ce qui nous fait vraiment plaisir et ce qui nous déplaît. Il s’agit aussi d’être très clair avec soi- même sur les objectifs que l’on se donne. Il faut ainsi apprendre à résister aux modèles dominants. Il vous est possible de vous épanouir pleinement, d’une manière différente, à savoir la vôtre. L’important est que vous soyez en harmonie avec vos propres envies, et non avec celles édictées par la société ou les médias. Ainsi, l’un des grands principes de la recherche du bonheur, c’est de cesser de se comparer aux autres. Le bonheur, est en fait une manière de voir les choses. Il ne s’agit pas pour autant de tout accepter. Changer, ap­ prendre, découvrir ou s’améliorer peut vous aider. À condition que cela soit un vrai choix de votre part. La voie du bonheur réside dans l’acceptation de soi et dans la construction d’une vie qui vous corresponde le plus possible. Que vous le cherchiez à l’autre bout de la pla­ nète ou dans votre cuisine, le bonheur, c’est d’abord en vous-même que vous le trouverez. D’après dziriya.net/psycho/, 2005-2010 Le candidat choisit un sujet parmi deux tirés au sort. Il devra présenter une réflexion ordonnée à partir du thème indiqué et des documents qui constituent le sujet. Son exposé sera suivi d’un débat avec le jury. D O C U M E N T R É S E R V É A U X E X A M I N A T E U R S Page 2 sur 10 DALF C1 - LETTRES ET SCIENCES HUMAINES TP9226318 DOCUMENT 2 Un monde de plus en plus individualiste On peut le regretter, on peut le décrier, mais c’est ainsi, nous sommes de plus en plus seuls face à nos difficultés, nos défis. Hier encore, on pouvait envisager de se tourner vers des instances « collec­ tives » comme des syndicats (dans les entreprises) ou des équipes de collègues pour atteindre un ob­ jectif. Désormais, c’est différent. On responsabilise l’individu. Un appel aux ressources personnelles Il s’agit de ressources enfouies au plus profond de nous-mêmes. En réalité, l’idée qui est la matrice du développement personnel, est que nous avons tous en nous-mêmes, endormies, des « forces » qui peuvent multiplier nos potentialités, stimuler nos capacités créatives, inventives, de motivation, de stimulation de notre mémoire, de nos énergies intuitives, que sais-je encore, tant elles semblent illimitées. Une nouvelle volonté de l’homme de diriger sa vie C’est une tendance que l’on constate depuis vingt ans. Chaque personne à un moment de sa vie se pose des questions sur son devenir professionnel avec, de plus en plus, une affirmation d’une nouvelle approche. Auparavant, les personnes cherchaient un « emploi » qui les protège des difficultés de la vie. L’idée dominante était de ne pas prendre de risque et surtout, que la vie nous mène à la retraite sans souci. Cette période est terminée. On recherche une autre chose. Notamment, de « se réaliser » dans son existence, sa carrière. D’ailleurs, la hausse des statistiques des créations d’entreprises le démontrent. La montée en puissance du développement personnel : pour quoi faire ? Stage de motivation, séminaire de gestion des émotions, intelligence émotionnelle et communication, recherche et méditation, parler en public, avoir des idées, apprendre à se fixer des objectifs, comment se relaxer, se comprendre, etc. Tels sont quelques exemples de l’engouement que l’on constate aujourd’hui pour les techniques de développement personnel. Mais pourquoi l’homme a-t-il besoin de développer sa personnalité ? Cette « fièvre » s’explique par 3 raisons majeures. À ceci s’ajoute un malaise de plus en plus présent dans son travail, dans sa vie en général. Le stress étant toujours plus présent dans nos vies, la question d’apprendre à le gérer se pose comme une évidence, sans quoi on tombe irrémédiablement dans la déprime, voire la dépression. Alors que vient faire le développement personnel dans tout cela ? À condition d’être bien formé, il est devenu nécessaire de pouvoir mobiliser en soi des énergies potentielles pour dépasser les défis de notre époque. Si l’on vous demande d’atteindre un objectif, de réaliser une mission, vous serez confronté à vous-même. Vos « freins » intérieurs, vos peurs, vos doutes, vos prétendues limites personnelles seront autant d’obs­ tacles à la réalisation de ces ambitions. Le but du développement personnel est de vous apprendre à pui­ ser des ressources endormies qui n’auraient jamais été exploitées, et de les exprimer dans vos actions. Des recherches sur le cerveau qui nous ouvrent des possibilités infinies C’est sans doute l’élément sur lequel s’appuient le plus souvent les formateurs en développement personnel. Notre cerveau possède des capacités quasi illimitées alors que, dans une vie, nous n’en n’utilisons que 1 %, d’après certains neurologues. On n’imagine même pas les réseaux de capacités, les voies d’épanouissement qui s’offrent à nous. Didier Pénissard, developpement-personnel.fr, 2005-2011 D O C U M E N T R É S E R V É A U X E X A M I N A T E U R S Page 3 sur 10 DALF C1 - LETTRES ET SCIENCES HUMAINES TP9226318 SUJET 2 Thème de l’exposé : La télémédecine : l’avenir de l’autre côté de l’écran ? DOCUMENT 1 Les gouvernants français en sont convaincus : « La télémédecine, c’est l’avenir » et « les outils de télé­ médecine peuvent apporter une réponse très efficace aux besoins des populations rurales. » La téléméde­ cine est déjà utilisée pour des échanges entre profes­ sionnels de santé ou lors de certaines interventions chirurgicales désormais assistées à distance. Ce qui est évoqué aujourd’hui relève davantage de la téléconsultation : la consultation d’un patient par un médecin via un écran interposé. Bienvenue dans l’ère de la « télésanté ». « La télésanté n’est pas un sujet comme un autre mais le système qui, dans les années à venir, va transfor­ mer les pratiques médicales, voire la manière même dont nous concevons la santé », assure le ministre de la santé. La télésanté constituerait-elle la solution miracle au problème du désert médical qui gagne de nombreux territoires ? Et ce malgré le code de la Sé­ curité sociale qui stipule que l’État « garantit l’accès effectif des assurés aux soins sur l’ensemble du terri­ toire », et que les assurances maladie, en uploads/Sante/ dalfc1-tp-espacepro-ex3-examinateur-lsh 1 .pdf

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  • Publié le Mai 03, 2022
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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