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1 www.laconferencehippocrate.com © 2003-2005 - Association Institut La Conférence Hippocrate - T ous droits réservés Les droits d’exploitation de ces textes sont gracieusement mis à votre disposition par les Laboratoires Servier L’institut la Conférence Hippocrate, grâce au mécénat des Laboratoires SERVIER, contribue à la formation des jeunes médecins depuis 1982. Les résultats obtenus par nos étudiants depuis plus de 20 années (15 majors du concours, entre 90 % et 95 % de réussite et plus de 50% des 100 premiers aux Épreuves Classantes Nationales) témoignent du sérieux et de la valeur de l’enseignement dispensé par les conférenciers à Paris et en Province, dans chaque spécialité médicale ou chirurgicale. La collection Hippocrate, élaborée par l’équipe pédagogique de la Conférence Hippocrate, constitue le support théorique indispensable à la réussite aux Épreuves Classantes Nationales pour l’accès au 3ème cycle des études médicales. L’intégralité de cette collection est maintenant disponible gracieusement sur notre site laconferencehippocrate.com. Nous espérons que cet accès facilité répondra à l’attente des étudiants, mais aussi des internes et des praticiens, désireux de parfaire leur expertise médicale. A tous, bon travail et bonne chance ! Alain COMBES, Secrétaire de rédaction de la Collection Hippocrate T oute reproduction, même partielle, de cet ouvrage est interdite. Une copie ou reproduction par quelque procédé que ce soit, microfilm, bande magnétique, disque ou autre, constitue une contrefaçon passible des peines prévues par la loi du 11 mars 1957 sur la protection des droits d’auteurs. la Collection Hippocrate Épreuves Classantes Nationales eXerCiCe MeDiCal Dr Mohamed BENISSA Interne www.laconferencehippocrate.com i n s t i t u t l a C o n f é r e n C e H i p p o C r at e Ethique et déontologie médicale : droits du malade ; problèmes liés au diagnostic, au respect de la personne et à la mort. I-1-7 Ethique et déontologie médicale : droits du malade ; problèmes liés au diagnostic, au respect de la personne et à la mort. I-1-7 2 www.laconferencehippocrate.com © 2003-2005 - Association Institut La Conférence Hippocrate - T ous droits réservés Les droits d’exploitation de ces textes sont gracieusement mis à votre disposition par les Laboratoires Servier RECOMMANDATIONS ET CONSENSUS : – Annonce d’un dommage associé aux soins (HAS, 2011) – Accompagnement des personnes en fin de vie et de leurs proches (HAS, 2004) – Avis du Comité Consultatif National d’Ethique, CCNE I - Ethique et déontologie médicale 1) Déontologie médicale La déontologie médicale dicte l’ensemble des règles et des devoirs de la profession médicale. Ces devoirs sont exposés dans le Code de Déontologie Médicale (dicté par l’Ordre des Médecins). On distingue ainsi : – Les devoirs généraux des médecins : respect de la personne et de sa dignité, égalité de tous les malades, secret professionnel, indépendance professionnelle, devoir d’assistance aux malades – Les devoirs envers les patients : information du patient, soins adaptés aux données actuelles de la science, interdiction de provoquer la mort, assurer la continuité des soins – Les règles de confraternité entre médecins et autres professionnels de santé – Les règles d’exercice de la profession Objectifs : – Expliquer les principes de la déontologie médicale – Expliquer les principes d’une réflexion éthique dans les décisions difficiles ethique et déontologie médicale : droits du malade ; problèmes liés au diagnostic, au respect de la personne et à la mort. Ethique et déontologie médicale : droits du malade ; problèmes liés au diagnostic, au respect de la personne et à la mort. I-1-7 3 www.laconferencehippocrate.com © 2003-2005 - Association Institut La Conférence Hippocrate - T ous droits réservés Les droits d’exploitation de ces textes sont gracieusement mis à votre disposition par les Laboratoires Servier 2) L’éthique médicale L’éthique médicale est une réflexion pluridisciplinaire sur l’acte de soigner et sur la personne malade. La bioéthique est une science de la vie, consacrée aux différents aspects des relations entre l’être humain et les pratiques biomédicales, fondamentales et cliniques. La bioéthique est multidisciplinaire faisant appel aux chercheurs fondamentalistes, généti- ciens, immunologistes, aux médecins cliniciens et aux chercheurs en sciences humaines, phi- losophes, historiens, etc. La réflexion bioéthique s’appuie sur les lois en vigueur, la déontologie et cette approche multi- disciplinaire pour, à l’aide d’une méthodologie appropriée, tenter de résoudre des situations inédites créées par les bouleversements apportés par certaines sciences, comme la génétique, et ainsi sortir d’impasses pratiques. Les lois dites de bioéthique ont consacré la réflexion bioé- thique. Le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) pour les sciences de la vie et de la santé a été crée en 1984 et a été confirmé par les lois de bioéthique de 2004 (révisées en 2010). Il s’agit d’un organisme strictement consultatif, qui est régulièrement « saisi » (mais peut s’auto-saisir) pour réfléchir sur des sujets de société liés à l’évolution des connaissances dans le domaine des sciences de la vie et de la santé. II - Droits et information des patients Ces droits ont été inscrits dans la loi du 4 Mars 2002. 1) Généralités Les principes généraux des droits du patient dictent : l’égal accès aux soins pour tous, la conti- nuité des soins, le droit au respect de la dignité, de la vie privée et des informations concernant les patients, mise en œuvre de moyens pour assurer au malade une vie digne jusqu’à la mort. T out patient a le droit d’être informé sur son état de santé, mais également sur les examens complémentaires, sur les différentes options thérapeutiques ainsi que sur les risques les plus graves ou fréquents auxquels il est amené à être exposé. L’Information du médecin envers son patient doit, si possible, être délivrée au cours d’un entretien individuel. Seules l’urgence ou l’incapacité d’informer un patient dispensent le médecin de son devoir d’information. L’intégralité de cette question est traitée dans l’item n°6 « Le dossier médical. L’information du malade. Le secret médical ». 2) Problèmes liés au diagnostic, au respect de la personne et à la mort L’annonce d’un diagnostic grave à un patient doit respecter un certain nombre de prérogatives. Il est important d’intégrer que la personne malade est moralement fragilisée par sa maladie. Ainsi, il convient d’être prudent sur la délivrance de la totalité de l’information et d’y aller en plusieurs étapes. Il est nécessaire de présenter au patient les informations en lui indiquant les différents projets thérapeutiques possibles pour tenter de le faire adhérer au projet de soins, en ouvrant un espoir réaliste et des objectifs à court terme. Le respect du patient, de son intimité, de sa dignité est un fondement de l’exercice médical. Le médecin se doit de soigner, de la même façon, tous les malades, sans faire de discrimination liée à l’origine raciale, idéologique ou sociale. Le droit des malades en fin de vie est inscrit dans la loi du 22 Avril 2005, dite « Loi Léonetti ». L’attitude éthique du médecin est de s’attacher à assurer au patient en fin de vie la meilleure qualité de vie possible, d’éviter l’acharnement thérapeutique pour se concentrer sur la prise en charge de la douleur, l’apaisement des souffrances psychiques, la préservation de sa dignité, l’accompagnement du malade et de ses proches. uploads/Sante/ i-1-7-ethique-et-deontologie-medicale-droits-du-malade-problemes-lies-au-diagnostic-au-respect-de-la-personne-et-a-la-mort.pdf

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  • Publié le Sep 12, 2022
  • Catégorie Health / Santé
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