Intitulé de la Licence :Licence professionnalisant Infirmier de Santé Publique

Intitulé de la Licence :Licence professionnalisant Infirmier de Santé Publique Intitulé de la matière : INFORMATION/EDUCATION /COMMUNICATION 1 « Celui qui sait détient le « pouvoir », celui qui ne sait pas est dépendant de celui qui sait » Tout au long du contact que peut avoir le patient avec un hôpital, que ce soit lors d’une hospitalisation, en ambulatoire ou bien en consultation, celui-ci est aux prises avec une multitude d’informations ; affiches placardées sur les murs, paroles de la secrétaire, de l’infirmière, du médecin, du voisin de lit. Un véritable déluge de données s’abat sur lui : étiquettes et entrées, organisation du service, dossier à présenter, anciens examens, nouveaux bilans etc. Dans ces conditions, le novice en hospitalisation a de quoi se perdre dans ce dédale et s’inquiéter pour sa santé qui demeure sa préoccupation première. 2 Au cours de ma 2ème année d’apprentissage en institut de formation en soins infirmier, j’ai eu l’occasion de m’interroger sur des événements vécus lors de mes stages concernant l’information que le patient peut recevoir à l’occasion des divers examens qu’il aura à vivre. SITUATION N°1 : Certaines situations m’ont interpellé, notamment celle de cet homme de quarante-cinq ans, Monsieur Z., hospitalisé dans le service depuis la veille. Il vient dans le service pour subir une exploration fonctionnelle respiratoire (EFR) avec prélèvement de parenchyme pulmonaire lors d’une fibroscopie, programmée ce jour dans un but de recherche de diagnostic. A son arrivée dans le service, l’infirmière installe Monsieur Z. dans une chambre seule en attente de cet examen. Il paraît nerveux, inquiet, apeuré. Il croise et décroise les doigts en permanence, reste mutique et renfermé. Ces gestes me font suspecter une inquiétude. Est-ce l’examen qui lui fait peur ou autre chose ? Je me pose alors la question de savoir ce qui pourrait rassurer et apaiser ce patient, permettre un meilleur déroulement du soin. Un temps suffisant a-t-il été pris avec ce monsieur pour l’accueillir ? 3 L’infirmière responsable de la réalisation de cet examen vient le chercher dans sa chambre et l’emmène dans la salle de fibroscopie broncho-pulmonaire (FBP) en lui mentionnant qu’il va passer un examen pour explorer ses poumons. Elle lui demande de s’installer et explique : « Restez calme et tout ira bien, dit-elle, respirez calmement, il n’y en a pas pour longtemps. » Malgré ces explications, l’homme ne peut s’empêcher de trembler et de suer à grosses gouttes. Puis, l’infirmière prépare son matériel. Le médecin arrive dans la salle d’examen. Après avoir lancé un « bonjour » à l’ensemble des personnes présentes dans la pièce, il endosse un sarrau et commence à étudier le dossier du malade. « M. Z., dit-il, nous allons effectuer un examen de vos poumons avec une caméra et prendre de minuscules morceaux de ceux-ci pour les analyser. Cet examen est désagréable mais n’est pas douloureux. Vous pouvez vous détendre, tout se passera bien. » « Oui docteur, répond-il, mais j’ai peur de ne plus pouvoir respirer avec le tube dans la bouche. » Le pneumologue sourit et demande d’où lui vient cette idée. 4 « C’est mon voisin qui a eu le même examen qui me l’a dit. » répond M.Z. Le médecin le rassure et lui dit : « Vous ne risquez rien, le tuyau est petit et vous pourrez respirer sans problème, nous sommes là pour veiller au bon déroulement de l’examen et en cas de problème nous l’arrêterons » Après cette explication, le patient se détend, ne tremble presque plus et esquisse même un sourire. L’examen se passe bien. Une demi-heure plus tard, tout est terminé, Monsieur Z. est dans sa chambre et nous dit : « Finalement, ce n’était pas si terrible. » Cette expérience me conduit à m’interroger sur différents points : Que se serait-il passé si le médecin n’avait rien dit ? L’information donnée par l’infirmière à Monsieur Z. avant l’examen était-elle suffisante pour qu’il possède tous les éléments nécessaires afin d’appréhender et de comprendre cette investigation ? Pourquoi l’explication de cet examen n’est fournie au patient qu’au dernier moment alors qu’il est le moins apte à la recevoir et à l’entendre du fait de son appréhension, de son inquiétude ? 5 Par quels moyens l’infirmier(e) peut-il (elle) aider le patient à surmonter son appréhension, voire son refus, lors de certains examens ? Une information apportée avant le départ pour l’examen aurait peut-être pu éviter le stress, rassurer et apaiser la patiente. L’inquiétude engendrée par le manque de connaissances de l’examen empêche le patient de vivre au mieux celui-ci, voire d’être coopératif, alors que, lorsqu’une information complète est donnée, e patient est plus serein. Ces faits laissent supposer que le malaise, l’inquiétude ressentis par les patients semblent liés à une insuffisance d’information. Par quels moyens l’infirmier(e) peut-il (elle) aider le patient à surmonter son appréhension, voire son refus, lors de certains examens ? Une information apportée avant le départ pour l’examen aurait peut-être pu éviter le stress, rassurer et apaiser la patiente. L’inquiétude engendrée par le manque de connaissances de l’examen empêche le patient de vivre au mieux celui-ci, voire d’être coopératif, alors que, lorsqu’une information complète est donnée, le patient est plus serein. Ces faits laissent supposer que le malaise, l’inquiétude ressentis par les patients semblent liés à une insuffisance d’information. La confrontation de ces diverses expériences et interrogations me conduit à la question suivante : En service de soins généraux, en quoi l’amélioration de l’information délivrée au patient avant un examen permettrait-elle d’atténuer son angoisse ? 6 Cadre Conceptuel Le service de soins généraux : Le service de soins généraux est une unité structurelle qui a pour finalité d’assurer une prestation de soins, sous la tutelle d’un directeur des soins, dirigé par un cadre de santé qui coordonne les activités de l’unité. Les soignants présents dans cette unité sont : les agents de service, les aides-soignants(es), les élèves aides-soignants(es), les infirmier(e)s, les étudiants(es) infirmiers(es) mais aussi les médecins, les internes, les kinésithérapeutes, les assistantes sociales, Le service de soins généraux remplit la fonction de prestataire de soins de santé sans distinction d’une spécialité particulière (exemple : médecine générale, chirurgie générale). Par conséquent, tous les types de pathologies et de soins peuvent y être rencontrés. 7 2. L’information : Je m’attacherai plus particulièrement à l’information que les soignants sont à même de donner lorsqu’il s’agit d’investigation Information : nom féminin du latin « Informatio », 1274, Action de donner connaissance de fait. Renseignements, documentation sur quelqu’un, quelque chose. Instructions, éléments de connaissances, renseignements élémentaires susceptibles d’être transmis et conservés grâce à un support ou un code. Fait ou jugement qu’on porte à la connaissance d’une personne à l’aide de mots, de sens, d’images, de supports. Etymologie : du latin informare, façonner, former. 1. Action d'une ou plusieurs personnes qui font savoir quelque chose, qui renseignent sur quelqu'un, sur quelque chose. Ensemble des activités qui ont pour objet la collecte, le traitement et la diffusion des nouvelles auprès du public. Action de s'informer, de recueillir des renseignements sur quelqu'un, sur quelque chose 8 BIOL. Ensemble d'instructions constituant le programme génétique : DR. Instruction judiciaire diligentée par le juge d'instruction ou par des officiers de police judiciaire agissant sur commissions rogatoires, pour obtenir la preuve d'une infraction et en découvrir les auteurs. L'information est un concept ayant plusieurs sens. Il est étroitement lié aux notions de contrainte, communication, contrôle, donnée, formulaire, instruction, connaissance, signification, perception et représentation Sens commun Le mot information est parfois utilisé pour théoriser des choses pratiques relevant en réalité de la perception : un individu a faim parce que son estomac l'a informé de son besoin. La chaleur d'une flamme l'informe du risque de brûlure. Il est informé de la visite prochaine d'un ami. L'information peut être parlée ou écrite et consiste à « savoir ce qui se passe », 9 Sur le plan étymologique information signifie donner une forme (enformer) en 1360 Froissart lui donne le sens de « mettre au courant » du latin (instruire ) En 1867 apparait la notion de « renseignement donnée au public » En la rousse de poche information signifie « action d’informer , fait de s’informer, renseignement , élément de connaissance susceptible d’être codé pour être conservé. Dans le petit robert le mot « information » signifie renseignement eur quelque chose, sur quelqu’un et le verbe informer donner une forme , une structure , une signification mettre au courant . Que disent les auteurs : Gordon Davis « l’information est une image des objets et des faits , elle les représente , elle corrige ou confirme l’idée que l’on se faisait. L’information contient une valeur de surprise , en ce sens erlle apporte une connaissance que le destinataire ne possédait pas ou qu’il ne pouvait pas prévoir. L’information doit apprendre quelque chose a ce qui le reçoit. 10 Informer, pour le soignant c’est donc : donner des connaissances à quelqu’un, des renseignements, l’instruire sur les soins dispensés, les orientations thérapeutiques. Mais c’est aussi rassurer le malade en lui fournissant les explications qu’il réclame, en répondant à uploads/Sante/ info-comm.pdf

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  • Publié le Jul 24, 2022
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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