SOMMAIRE INTRODUCTION DEFINITION I- LES CAUSES DE L’ECHEC EN MILIEU SCOLAIRE II

SOMMAIRE INTRODUCTION DEFINITION I- LES CAUSES DE L’ECHEC EN MILIEU SCOLAIRE II- LES CONSEQUENCES DE L’ECHEC EN MILIEU SCOLAIRE III- LES SOLUTIONS DE L’ECHEC EN MILIEU SCOLAIRE CONCLUSION Page 1 INTRODUCTION La notion d’échec scolaire est apparue tôt, dès la scolarisation massive et obligatoire de tous les enfants, conséquence des différences entre les individus. Il est difficile de rester insensible aux problèmes de retards scolaires chez l’enfant et aux situations d’échecs scolaires. Nous développons dans cet exposé la définition de l’échec scolaire, les causes, les conséquences et les solutions : DEFINITION L’échec scolaire ne peut pas se définir par des comparaisons individuelles, il nécessite la prise en compte de la différence qu’il peut y avoir entre l’espérance de réussite individuelle, plus ou moins déterminée par les capacités globales de l’enfant, tant physiques qu’intellectuelles, sociales qu’affectives et la réussite effective. D’ailleurs, l’échec scolaire n’est pas équivalent à l’échec dans la vie, mais il s’en rapproche dangereusement de nos jours I- LES CAUSES DE L’ECHEC EN MILIEU SCOLAIRE Un très grand nombre de causes mènent à l’échec scolaire : Les causes physiques Pour qu’un enfant poursuive normalement sa scolarité, il ne faut pas qu’il soit malade. Plus qu’une éventuelle maladie passée inaperçue ou non, ce sont beaucoup plus une maladie chronique ou des maladies à répétition, qui peuvent être à l’origine d’un retard scolaire. Les difficultés intellectuelles Pour suivre normalement une scolarité, un enfant a besoin d’un certain niveau d’intelligence. En effet, même si l’on ne doit pas confondre niveau scolaire et niveau intellectuel, une intelligence dite normale est en principe nécessaire pour le bon apprentissage scolaire, mais c’est loin d’être l’unique facteur de réussite scolaire. Les troubles instrumentaux et cognitifs Les troubles instrumentaux également appelés troubles psychomoteurs, ou abusivement troubles des praxies, sont maintenant mieux connus, mieux dépistés et débouchement sur une rééducation souvent satisfaisante. Les cas les plus fréquents sont dépistés tôt, souvent dès la maternelle, à la rigueur en début de primaire. Leurs difficultés sont diffuses : léger retard de langage, démarche pataude, latéralisation mal assurée, une coordination limitée, le début de l’écriture est classiquement difficile. Les troubles cognitifs seront également envisagés. Ces enfants réagissent souvent à ces difficultés par un mode de régression plus ou moins important, ou, au contraire, ce même type d’enfant peut de présenter avec une grande instabilité psychomotrice. Page 2 Le concept de dysfonctionnement cérébral minime Le syndrome de dysfonctionnement cérébral minime s’applique à des enfants d’intelligence normale présentant certains troubles d’apprentissage et de comportement associés à des anomalies fonctionnelles su système nerveux central. Il regroupe donc, des désordres très divers dont l’association, la gravité varient, mais à l’origine desquels existerait un même mécanisme. Les troubles psychopathologiques Il n’est pas question de faire ici la liste exhaustive de tous les troubles psychopathologiques de l’enfant, mais de mettre en évidence les plus fréquemment rencontrés, en relation avec l’échec scolaire. L’âge de l’enfant est également important à considérer : si les difficultés affectives des petites sont classiques. Les facteurs d’environnement Ils se mettent très souvent en avant, et d’ailleurs, à raison. Mais il faut être vigilant, le risque étant de masquer tout le reste par ce seul problème.  Le niveau socioculturel de la famille qui intervient sur le niveau intellectuel de l’enfant avant d’intervenir sur sa réussite scolaire.  Le niveau d’études obtenu ainsi que les filières choisies sont souvent en rapport avec le niveau socioculturel des parents : les plus favorisés étant souvent les plus jeunes, s’orientant vers les sciences exactes, préférant les professions libérales, ont souvent été influencés par leurs parents, alors que les plus défavorisés s’orientent plus vers les cycles cours, les sciences humaines voire les sciences économiques. La composante personnelle de l’enfant L’enfant lui-même doit être jugé, apprécié en fonction de ses données personnelles, de ses possibilités, de son terrain propre, si possible en dehors de toutes les autres influences extérieures, ce qui est souvent difficile. Cette réflexion nous ramène au constat de différence obligatoire entre les individus. Elle entraine forcément une hétérogénéité des populations scolaires, hétérogénéité renforcée par l’inégalité des rythmes de développement, par la dispersion des âges auxquels les enfants deviennent aptes à apprendre tel ou tel apprentissage, par l’avance pubertaire des filles par rapport aux garçons. L’évolution physiologique elle-même entrave les variations : la période pubertaire avec les changements de forme, de taille, de poids, les dysmorphies passagères, la crise d’originalité juvénile, la remise en cause des relations parentales, etc. sont à l’origine de troubles physiques et psychiques souvent préjudiciables à l’activité scolaire. II- LES CONSEQUENCES DE L’ECHEC EN MILIEU SCOLAIRE L’échec scolaire se répercute sur l’équilibre psychoaffectif de l’enfant. Souvent, les parents réagissent comme s’il s’agissait d’une fatalité et ressentent de la culpabilité. Page 3 Ils le perçoivent comme un échec de leur éducation. Les conséquences ne sont pas uniques et diffèrent en fonction des enfants, de leur environnement et des actions mises en place pour lui venir en aide.  Echec scolaire : stress, anxiété et dépression Suite à l’échec scolaire, l’enfant développe des formes de stress et d’anxiété. Cela se manifeste de manières diverses par des troubles psychosomatiques. Il se sent plus fatigué, il est sujet aux vomissements, des tics apparaissent, il a souvent des maux de ventre… Il fait tout pour éviter l’école, les devoirs et parfois même le contact social. En cas d’échec scolaire, l’enfant peut faire une dépression différente de celle de l’adolescent ou de l’adulte. Culpabilité et doutes engendrent un mal de vivre dans l’environnement familial, social et scolaire. Cela se traduit par une incapacité à aborder les exigences scolaires et à accepter l’échec dû à une compétition avec autrui. Les enfants concernés deviennent inquiets, passifs, sensibles aux changements.  Echec scolaire : troubles du comportement et estime de soi L’échec scolaire peut également induire des troubles du comportement. L’enfant peut développer des comportements agressifs, voire délinquants. Souvent, celui-ci veut surtout attirer l’attention. L’instabilité engendrée peut constituer un terrain propice aux mensonges, vols et fugues à l’adolescence. L’échec scolaire peut avoir des conséquences sur l’estime de l’enfant. Il se forge une image négative de lui-même due aux remontrances de la famille, des professeurs, au regard des autres enfants. Il va se sentir inférieur aux autres élèves. Cette baisse de la confiance en soi ne résout pas le problème et engendre des résultats inférieurs aux capacités de l’enfant. III- LES SOLUTIONS DE L’ECHEC EN MILIEU SCOLAIRE La première étape pour résoudre ce problème est le dépistage des difficultés et des échecs scolaires. Les solutions proposées : pédagogiques, médicales, les orientations préconisées ou les rééducations envisagées s’examinent ensuite par les enseignants de l’école.  Prévention et prise en charge de l’échec scolaire. La réussite scolaire d’un enfant ne peut s’envisager que par rapport à ses perspectives de réussite. La prévention de l’échec scolaire repose donc sur la recherche des facteurs de risques d’échec scolaire. La prise en charge de certains troubles chez l’enfant fait partie intégrante de cette prévention. Voici quelques moyens de prévention : Page 4 La prévention Elle doit être précoce, dès la maternelle si cela est possible ou nécessaire. Elle s’attache dans ce cas à dépister les inadaptations potentielles. Mais elle doit aussi veiller à ne pas enfermer l’enfant dans une logique de l’échec. La prévention vise à éviter les dérapages d’un élève dans son cursus. Elle vise aussi à maintenir l’élève à un niveau suffisant pour pouvoir continuer dans sa filière. La prise en charge de l’échec scolaire C’est le cas où l’élève est en situation d’échec, ou lorsque le retard accumulé n’a pas permis le rattrapage escompté. L’écueil principal est alors de considérer les choses comme définitives, sans possibilité d’évolution. L’enseignant poursuit donc un double but : D’une part, porter le niveau moyen d’instruction des populations suffisamment haut afin que la grande majorité puisse vivre de manière adaptée dans une société, parallèlement à l’évolution des sciences, des techniques et des moyens de communication. D’une autre part, assurer à l’individu une formation intellectuelle suffisante. C’est pourquoi l’échec scolaire chez l’enfant est particulièrement grave. C’est entre 6 et 14 ans que les bases de l’instruction doivent être acquises. La lutte contre l’échec scolaire doit permettre d’offrir le maximum de chances de réussite aux élèves, en fonction bien entendu de leurs capacités. Elle doit tendre à dépister et à compenser les handicaps susceptibles de gêner l’expression scolaire potentielle d’un enfant. Les perspectives d’avenir L’école doit assurer l’instruction des élèves, mais aussi leur permettre une bonne insertion sociale par la formation, notamment professionnelle. Si le premier objectif est bien l’objet de la lutte contre l’échec scolaire proprement dit, le deuxième prendra à l’avenir une place considérable. En effet, devant des effectifs de plus en plus nombreux, avec une scolarisation de plus en plus longue, le dépistage et la prise en charge des difficultés scolaires seront plus que jamais importants, au risque de voir l’échec scolaire devenir synonyme d’échec d’insertion socioprofessionnelle. Dans ce domaine, comme dans d’autres, l’intelligence consisterait à préférer ce que l’on a, plutôt que ce que l’on pourrait avoir, ainsi, l’utilisation rationnelle, mais organisée des structures en place est-elle préférable uploads/Sante/ l-x27-echec-en-milieu-scolaire.pdf

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  • Publié le Mar 09, 2022
  • Catégorie Health / Santé
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