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h 7ayr^^7Z2^^7 VACCINATION. // X ETTJDE SUP LES 1 PAR J. EMERY-CODERRE, M. D. Professfiiir de Matière Médicale et Therapeiniatie , i, ;,., . ; j , < .^:, A l'École de Médecine et Chirurgie de Montra al, Faculté de Médecine de ; ,..miï v..f -i:>,'V. ' l'Université Victoria. , .. , -,,,,«,;S\ ,^,,. -,,-,1;^, ijVt?^- ^' •.'<j;>.r-;-^iC^!f-i. Jv.»;; - «• '«!» •» -^ ; ^ < .' . -j ',-. -'•'»-:; ( ,' , t .];« :ri:- \ vt«ÎH'fV'i'.i,i.:i>-!.<.! .VACCINATION. f-n* Mr 4 manière viotorieuso rcfficacité*dc \otvc race inallun. Le 28 au - Diatiu, le Dr. Larocque passa chez moi et laissa un mot sur mon ar- doise pour me prévenir qu'A, 10 lirs, a. m., les Drs. Ilottot, Ricard, Desrosiers et lui se rendraient chez Mde. Leblanc pour examiner; l'enfant, et (jue les Drs. Gauthier et Roy en étaient prévenus. Cette ;, invitation plus qu'étrange a été fjiito de manière que les Drs. Roy et Gauthier, et moi n'avons pu nous rencontrer à l'heure indiquée. Le Dr. Gariépy m'accompagnait, et ne rencontrant personne chez le Dr. Roy, nous nous sommes rendus dans la ruelle Rolland. Là nous avons rencontré les Dis. Larocque, Ricard, Desrosiers et Gre- nier qui sortaient de la maison de M de. Vve. Leblanc. Je ne fus certainement pas surpris : je m'attendais môme à rencontrer le Dr. Larocque et ses amis raccinalears à cette demière place. Je fis aarquer (jue si on était réellement désireux d'examiner l'enfant, f^as pourrions nous rencontrer le lendemain, 29 à 3 hrs. p. m, chez le Dr. Roy ; cette proposition fut acceptée unanimement. Le len- demain, à l'heure indiquée, nous nous réunissions, non pas sur la demande du liurcau de Santé, tel que le Dr. Larocque l'a publié, mais d'après ce qui avait été convenu la veille. Le 29, nous étions donc réunis chez le Dr. Roy : Les vacciuateurs et leurs amis, MM Howard, Rottot, Ricard, Larocque, Desrosiers, Mount, Grenier, Trenholme, Dugdale et Lussier ; et, MM. Craig, Crevier, Gariépy, Gauthier, Roy et Coderre, anti-vaccinateurs. Le Dr. Rottot fut prié de présider : le Dr. Larocque se chargea d'expliquer le bat de cette réunion, après quoi, je fis remarquer (jue notre but, à nous, dans l'examen du cas dont il était fait mention dans ma dernière correspondance, était de fournir aux vacciuateurs publics une occasion de démontrer l'efficacité de leur vaccination ; qu'ils devraient rédiger et publier le procès-verbal de l'examen du cas, et ensuite, à nous d'y répondre dans l'intérêt de la société en gé« uéral. Malheureusement, pour les partisans de la vaccination, l'article du Dr. Larocque n'établit nullement l'efficacité de la vaccination ; il ne démontre qu'une chose : l'absence complète de la connaissance du sujet qu'il traite ; par example, ce n'est pas en disant : " En effet, l'enfant présentait' une bonne apparence de santé et était loin d'offrir les signes des terribles effets de \n vaccine tels que décrits dans lacor- respondance du 25, même d'après l'opinion de.^ auteurs de la corres- pondance, " que le Dr. J^arocque prouve l'efficacité de la vacci- nation. A-t-il établi (ju'il soit faux que l'enfant ait souffert des effets de la vaccine, par la résolution qui a été adoptée, après mon départ, par l(.é vaccinateurs : '' Proposé par M. le Dr, Howard, secondé par M. lo Dr. Mount : Qu'api-ès avoir examiné 'avec soin l'enfaut de Djae. Vve. Leblanc, qu'on avait dit avoir si sérieusement souffert des mauvais effets de la vaccine, cette assemblée est d'opinion quelle n'a aucune preuve que tel est le cas ? " Cette résolution n'est-olle pas la preuve incontestable de l'irré- flexion, et des préjufçés de ceux qui sont en faveur de la vaccination? Comment pouvez- vous dire que cette assemblée est d'opinion qu'elle a'a aucune preuve que cet enfant ait souffurî. des mauvais effets do la vaccine ? La more vous dit : que son enfant était bien partant lorsqu'il fut vacciné ; le Dr. Koy dit également que l'enfant était en parfaite santé, vers le ^B juin dernier ; et que le 4e jour après avoir été vacciné, il fut atteint d'une fièvre violente, accompagnée do diarrhée, rebelle aux différents traitements adoptés : que le 13 Juillet il s'est détaché avec la galle une portion de chaire mortifiée, adhérente au bandage qui avait étfc appliqué sur le bras. Le Dr. Gauthier n'a t-il pis dit : que le 14, la plaie sur le bras de l'enfant présentait les caractères suivants : tuméfaction, rougeur, induration, excavation tiillée à l'emporte- pièce d'une profondeur sufiisante pour laisser l'os du bras proHqu'à nu. Moi, j'ai vu l'enfant aussi le 14, je déclare qu'il otiit en danger de mort, et que l'état du petit malade tel que décrit ^y.iT les Drs. (rauthier et Roy n'a rien d'exagéré. Et vous, qui n'avez pas vu l'enfant dans cet état de souffrance, et qui n'avez été appelé que le 2i) Juillet, 34 ou 35 jours après V floculation du vaccin, pour l'examiner, comment pouvez- vous dire que cette assemblée est d'opinion qu'elle n'a aucune preuve que cet enfant ait souffert des mauvais effets de la vaccine ? Cette résolution ne servira jauiais de justification aux vacciuateurs publics, et moins encore de modèle de réflexion dans l'appréciation du cas qui devait sauver la vaccination. Une autre partie de l'article du Dr. Larocque, que je ne puis p;isser sous silence, est la suivante : " Les détails de cette importante iiffaire seront publiés dans les journaux de médecine seulement, afin de ne pas ennuyer le public d'une question dont les médecins sont les seuls juges compétents. " -'V^' .it.-sît.i-i i ?'- vt*'''*'''' -h'*' .*.j>.tn') Comment le public qui est le plus intéressé à connaître la ques- tion, \â qu'il sert de sujet aux vaocinateurs, serait ennuyé par les détails d'une affaire aussi imporwinte ? Si la vaccine est boane, ou mauvaise, n'est-ce pas le public qui paie pour, et vous les vaccina- t<Mirs (jui recevez le paiemeut de cette opénition plus qu'imprudente. lit vous dites : " afin de ne pas ennuyer le public, que les détails de cette importante affaire seront publiés dans les journaux de médecine Rculenivint " ; je crois plutôt que vous choisissez ces derniers comme étant !r;s moins répandus, et vous espérez, par là mC'meque vous con- tinuerez à rester seuls juges compétents des bons ou des mauvais etlets de la vaccine, et à jouir des bénéfices qui d,éuoulent de la vac- cination jusqu'à ce que le public change les rôles et devienne juge de ses véritables intérêts. La photojcraphie du bras de l'eniant Labelle a soulevé l'indigna- tion de la presse anglaise ; elle u eu pour effet de .a faire sortir de c Tdtat (le niuti.sme dans lequel cllo s'était renfermée depuis lon<»lomps, uxuopté lurnqu'il s'ti^iHsait d'insulter les médecins (,ui no partageaient pas les opinions dos vaccinateurs publics. Cette presse, organe fidèle des Officiers du Bureau de 8unté, était toujours à leur disposition (|uand il s'agissait de prôiier les bons eflFets do la vaccination ; mais, oUo uo voulait jamais admettre la publication d'observations propres à faire connaître les résultats réels do cette pratique. La voie de la photographie, adoptée par les anti-vaccinateurs a donc eu pour résul- tat do faire connaître non-seulement un mauvais cas de vaccination, mais d'attirer l'attention du public anglais sur les effets de cette pra- ti(|ue. De plus, YEthiqnc médicale, pour un certain nombre do médecins, aurait été, parait- il, outragée pur l'exposition de la photographie du bras de l'enfant Labolle ; nous en sommes bien fâchés, mais, nous ne voyons pas en (^uoi ni comment VElhique médicale a pu se trou- ver blessée, ni ce qu'elle a ù, faire avec une question scientifique, lorsqu'il s'agit d'examiner et do comparer les bons avec les mauvais ottets de la vaccination, La voie de la photographie que nous avons adoptée était donc la seule qui nous permît de faire connaître à la partie aughiise de la population de cette ville les mauvais résultats de la vaccindtion du Bureau de Santé. Cette voie nous a réussi, tant mieux, et nous n'avons rien à regretter à, cet égard. On nous reproche d'être allés voir l'enfant Labelle, qui n'était pas notre pa- tient, c'est vrai ; l'enfant n'était pas notre patient, mais il avait été vacciné au Bureau de Santé, par le D^. Larocque, officier public ; le Dr. avait remis à la mère, vers le 1er. Août, un certificat de bonne vaccination ; la mère de l'enfant n'avait donc plus rien à faire avec le Bureau de Santé ni avec celui qui avait vacciné son enfant. En demandant au Dr. Jacques, ce qu'il pensait du bras de son enfant, Mad. Labelle était parfaitement justifiable de faire cotto demande, vu que le bras do son enfant était très malade, malgré le cer- tificat de bonne vaccination qu'elle avait obtenu de l'officier de santé, treize jours auparavant. Le Dr. Jacques agissait sagement en faisant voir l'enfant à d'autres médecins avant de lui donner ses soins et cola sans manquer d'égard vis-à-vis le uploads/Sante/ livre-ancien-sur-la-vaccination-coderre.pdf

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  • Publié le Aoû 23, 2022
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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