MALADIE DE LYME : LES SOLUTIONS VEGETALES Chapô : Déniée, ou à tout le moins mi
MALADIE DE LYME : LES SOLUTIONS VEGETALES Chapô : Déniée, ou à tout le moins minorée par la médecine conventionnelle française, la maladie de Lyme commence cependant à faire débat dans l’hexagone sous la pression d’association de patients et de scientifiques précurseurs. Mise au point sur cette maladie singulière, mais très répandue et sur la possibilité de traitements naturels à base de plantes. Histoire ordinaire d’une errance diagnostic Hiver 2013, Yannick, 13 ans, pense que sa fatigue, ses douleurs de jambes et ses maux de tête sont liés au syndrome grippal qui touche communément une partie de la collectivité à cette période de l’année. Au vu de l’aggravation des symptômes et de leur installation dans le temps, le jeune homme consulte avec ses parents plusieurs médecins et différents établissements qui l’affublent au fil du temps de différentes étiquettes : grippe, leucémie, puis dépression pour finir. L’inquiétude de la famille grandit quand ils voient Yannick se dégrader avec un amaigrissement important, des douleurs insupportables aux membres inférieurs (cotées à 10 sur une échelle de 0 à 10 !) avec perte de leur usage. Au bout de 8 mois, devant l’imprécision de la prise en charge médicale et la détérioration continue de l’état physique de leur fils, les parents décident de faire sortir leur enfant du service psychiatrique contre avis médical. La maman de Yannick réalisant, après avoir regardé une émission à la télévision, que son pourrait être atteint de la maladie de Lyme, contacte une association de patients qui la dirige illico vers un service parisien spécialisé. Le diagnostic tombe rapidement et permet, après une antibiothérapie à forte dose par voie veineuse sur plusieurs mois, de voir Yannick récupérer de toutes ses fonctions motrices déficitaires ...avec disparition des douleurs ! * *L’histoire poignante de Yannick est visible sur Youtube https://www.youtube.com/watch?v=yKXyOBUzT0E Dénonciation aux services sociaux, gendarmes à domicile, audition du père de famille, arrogance, accusations et pressions psychologiques d’un certain corps médical...rien n’a été épargné à cette famille ! Un cas qui en dit long sur la situation de la maladie de Lyme en France. ENCADRE : quand les tiques attaquent ! À savoir : -Les tiquent sont en augmentation et plus infectées qu’avant en bactéries pathogènes (60% en 231 contre 15% en 2006) -les tiques peuvent transporter différentes bactéries pathogènes avec 30% d’entre-elles contenant au moins deux espèces différentes -les tiques peuvent transmettre les bactéries pathogènes au stade adulte, mais aussi à l’état de nymphe et de larves beaucoup moins visibles -dans un peu moins de la moitié des cas, une rougeur migrante peut apparaître à partir du point de piqure au bout de 2 jours, associée parfois d’un syndrome grippal au décours Larve, nymphe et adultes mâle et femelle, tous les stades peuvent piquer et transmettre les borrélioses... et autres joyeusetés ! Lyme : la grande imitatrice ! Prétendument rare avec un passage à la chronicité supposé faible, la maladie de Lyme est toujours largement sous-estimée et malheureusement restreinte à sa portion congrue en France : c’est-à-dire soumise à un traitement uniquement après la constatation d’une piqure de tique suivie ou non d’une rougeur mobile dite « migrante ». La pratique montre que même ce cas de figure n’est pas rentré dans les bonnes pratiques médicales. Pourtant, à la fin du XX° siècle, certains scientifiques avaient déjà prouvé la possibilité de complications articulaires et neurologiques secondaires à la piqure de tiques. La recherche avait révélé que lors de son repas de sang, l’insecte transmet parfois –mais pas toujours- par ses glandes salivaires des bactéries appelées « borrélies » ... avec souvent d’autres espèces de microbes dans le même temps, appelés en circonstance co-infections (babébiose, bartonellose, mycoplasme..)! On a compris que ces bactéries non traitées, ou insuffisamment par un traitement trop court, avaient la fâcheuse tendance à s’immiscer dans nos tissus pour se faire oublier, et se réactiver beaucoup plus tard. Résultat, la borréliose et ses co-infections peuvent évoluer à bas bruit en quelques semaines à quelques mois vers une forme secondaire, puis en quelques années vers une forme tertiaire. Ces deux derniers stades peuvent être associés à des atteintes articulaires, neurologiques et même cardiovasculaires comme la démontré la littérature scientifique. Fatigue profonde, douleurs erratiques, articulations inflammatoires, troubles du rythme cardiaque, difficultés de concentration, céphalées... Autant de signes non exhaustifs pouvant se retrouver dans la longue liste des symptômes associés à la maladie de Lyme et ses co- infections. Ainsi, de nombreux patients souffrant depuis des mois ou des années de complications chroniques articulaires, neurologiques et cardiologiques et dont la sérologie à la maladie de Lyme était positive, ont eu la chance de voir régresser pour la première fois leurs invalidants symptômes après un traitement antibiotique adapté. ENCADRE : Lyme....La France en retard ! - 30 000 nouveaux cas par an en progression constante - Environ 1 million de cas sur le continent européen - 1 américain sur mille serait touché - Des médecins poursuivis par l’Assurance Maladie pour prescription de bilans hors nomenclature et traitements trop longs Controversée, raillée et sous-traitée : les raisons françaises Même si cette maladie a enfin bénéficié ces dernières années d’un petit écho dans quelques articles et émissions de télévision, force est de constater que la maladie de Lyme n’intéresse que très peu le monde médical conventionnel. Pire, certains médecins spécialistes en infectiologie ou en médecine interne haussent les épaules à sa simple évocation comme agacés, n’hésitant pas à parler de « tarte à la crème » des pathologies. En deux mots, à les entendre, on aurait trouvé une nouvelle pseudo maladie, véritable « fourre-tout » de symptômes divers et variés. Ces praticiens, pourtant souvent chevronnés, fonctionnent toujours sur le dogme enseigné en faculté de médecine, soit « un germe, une pathologie ». Cet horizon indépassable pour eux, ne leur permet pas de concevoir que des symptômes de plusieurs maladies puissent se chevaucher. Ils avouent surtout ne pas pouvoir soigner des patients avec des signes aussi peu spécifiques et variés. Pourquoi alors existe-t-il en Allemagne et en Autriche des cliniques uniquement dédiées à la prise en charge de la maladie de Lyme ? Pourquoi en 2015 et 2016, le sénat canadien puis quinze états américains ont voté une loi Lyme ? Pourquoi depuis l’été 2016, la ministre française de la Santé a enfin annoncé un plan national de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies transmises par les tiques ? Les principales résistances à cette reconnaissance viennent aussi de l’insuffisance de formation des médecins sur ces infections cachées (crypto- infections) pendant leurs études médicales, de la frilosité à utiliser des traitements antibiotiques longs et fortement dosés par crainte de l’antibio résistance... et de leur absence de remboursement. Heureusement, s’est constitué depuis 2015, la Fédération Française contre les Maladies Vectorielles à Tiques (FFMVT) qui unit pour la première fois différentes associations, des patients, des médecins et des chercheurs. ENCADRE : Êtes-vous atteint d’une MVT ? Pardon d’une maladie vectorielle à tiques ? Comment savoir en effet si comme Yannick la maladie de Lyme est à l’origine de vos symptômes ? Surveillez tout symptôme dans les jours et semaines après une piqure de tique avérée ou suspectée. Notamment : fièvre, fatigue, douleur et rougeur De façon générale, pensez-y « devant tout symptôme bizarroïde qui ne guérit pas ou qui trompe les médecins » ... et même sans notion de piqure de tique ! En cas de doute, pour faire un questionnaire de dépistage : - Questionnaire Horowitz http://ffmvt.org/wp-content/uploads/questionnaire-Horowitz.pdf - Questionnaire FFMVT http://ffmvt.org/wp-content/uploads/Maladie-de-Lyme-et-maladies-associ%C3%A9es-0316- v1.pdf Quand le Pr Christian Perrone mouille sa blouse ! On pourrait croire que les pérégrinations du jeune Yannick représentent une de ces rares histoires de chasse de médecine. Que nenni ! Des situations identiques, le Pr Perrone en a malheureusement identifié et traité beaucoup d’autres. Ce médecin infectiologue, chef de service à l’hôpital de Garches en Ile-de-France, chercheur de renom, est un des premiers médecins hospitaliers en France à reconnaître la réalité de l’infection chronique des maladies véhiculées par une morsure de tique. Prenant à rebours le discours français classique, Le Pr Perrone observe depuis longtemps qu’il existe des dénis successifs sur la maladie de Lyme : déni des symptômes et de son passage à la chronicité, déni sur des tests biologiques actuellement inefficient et déni sur l’existence d’autres infections associées qu’il faut traiter si nécessaire. Cette prise de position encore isolée lui vaut quelques inimitiés dans le milieu médical, car il n’a pas hésité à mettre en exergue le décalage criant entre les publications scientifiques internationales et les recommandations officielles inadaptées. Au service avant tout du patient, ce médecin humaniste a compris le temps perdu d’errance et de souffrance de nombreux patients se heurtant trop souvent à la méconnaissance -quand ce n’est pas le mépris- de nombreux médecins et d’institutions confrontées à cette maladie. Surtout, grâce à la persévérance des patients et à d’autres praticiens de terrain, des résultats ont été obtenus avec des évolutions spectaculairement favorables suite à des traitements allopathiques (antibiotiques) et phytothérapeutiques. ENCADRE : les premiers tests biologiques de la maladie de Lyme Le test ELISA demandé en uploads/Sante/ lyme-fgigon.pdf
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- Publié le Apv 25, 2022
- Catégorie Health / Santé
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