Maladies du sein Chez le même éditeur Échographie et imagerie pelvienne en prat

Maladies du sein Chez le même éditeur Échographie et imagerie pelvienne en pratique gynécologique, par Y. Ardens, B. Guérin du Masgenêt, Ph. Coquel. Collection Imagerie médicale – Précis, 2011, 800 pages. Compléments vidéos en ligne. La pratique chirurgicale en gynécologie-obstétrique, par J. Lansac, G. Body, G. Magnin, 2011, 3e édition, 528 pages. Compléments vidéos en ligne. Échographie du sein, par A.-M. Dixon. 2009, 272 pages. Cancer du sein, par J. Saglier. Collection Abrégés de médecine, 2009, 3e édition, 208 pages. Chirurgie des cancers gynécologiques, par D. Querleu. Collection Techniques chirurgicales, 2008, 224 pages. Gynécologie, par J. Lansac, Collection Pour le praticien, 2007, 592 pages. IRM : sein-gynécologie-obstétrique, par C. Balleyguier, N. Perrot. Collection Imagerie médicale – Diagnostic, 2007, 448 pages. Imagerie diagnostique du sein, par S. Heywang-Köbrunner, I. Schreer. Collection Imagerie médicale – Précis, 2007, 2e édition, 528 pages. Cancer du sein traité et médecine de rééducation, par S. Petiot. Collection Problèmes en médecine de rééducation, 2007, 168 pages. Mammographie et échographie mammaire, par L. Lévy. Collection Imagerie médicale – Atlas, 2006, 192 pages. Maladies du sein Hervé Mignotte Centre Léon-Bérard, unité de sénologie, Lyon 2e édition Dessins Carole Fumat Ce logo a pour objet d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir de l’écrit, tout particulièrement dans le domaine universitaire, le développement massif du « photo-copillage ». Cette pratique qui s’est généralisée, notamment dans les établissements d’enseignement, provoque une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée. Nous rappelons donc que la reproduction et la vente sans autorisation, ainsi que le recel, sont passibles de poursuites. Les demandes d’autorisation de photocopier doivent être adressées à l’éditeur ou au Centre français d’exploitation du droit de copie : 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. Tél. 01 44 07 47 70. Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle). © 2011, Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés ISBN : 978-2-294-70543-4 Elsevier Masson SAS, 62, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux cedex www.elsevier-masson.fr Composition–mise en pages : SPI Publisher Service, Pondichéry, Inde Imprimé en Italie par Printer Trento, 38100 Trento Dépôt légal : mars 2011 V Ce travail est le fruit de la collaboration quotidienne des membres du comité d’oncologie ­ gynécologique et mammaire du centre Léon-Bérard de Lyon : Bachelot Thomas, oncologue médical Bonadona Valérie, oncogénéticienne, ­ responsable de l’unité clinique d’oncologie génétique Bouteille Catherine, chirurgien gynécologue Cassier Philippe, oncologue médical Carrabin Nicolas, chirurgien gynécologue Delay Emmanuel, chirurgien plasticien, chef du service de chirurgie plastique Duret Aude, oncologue médical Farsi Fadila, oncologie/méthodologie en réseau Faure Christelle, chirurgien et gynécologue Guastalla Jean-Paul, oncologue médical Guérin Nicole, praticien hospitalier, radiologue Labidi-Galy Sana Intidhar, oncologue médical Lasset Christine, épidémiologiste, praticien hos- pitalier, maître de conférences des universités Mignotte Hervé, chirurgien, responsable de l’unité de sénologie Mognetti Thomas, médecin nucléaire Moumjid Nora, économiste de la santé, maître de conférences des universités Peix Marie, radiologue Perennec Marie-Estelle, assistante de soins Raulic Patrick, gynécologue Ray-Coquard Isabelle, oncologue médical, chef du département Evaluation des pratiques Saltel Pierre, psychiatre Soler-Michel Patricia, médecin de santé publique Sunyach Marie-Pierre, radiothérapeute Tredan Olivier, oncologue médical Treilleux Isabelle, pathologiste Liste des collaborateurs VII 4 AC  quatre cycles d’adriamycine- cyclophosphamide ACR American College of radiology ADN  acide désoxyribonucléique AFSSAPS  Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé AJCC  American Joint Committee on cancer AMM  autorisation de mise sur le marché ANAES  Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé AREAS  s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé ARN acide ribonucléique ATCD antécédents BI-RADS  breast imaging reporting and data system BRCA breast cancer CCIS carcinome canalaire in situ CIRC  Centre international de recherche sur le cancer CIS carcinome in situ CLIS carcinome lobulaire in situ CMF  cyclophosphamide, méthotrexate, fluoro-uracile CMI chaîne mammaire interne CRP C-réactive protéine CT computer tomographie DFR disease free recurrence DFS disease free survival DHEAS  déshydroépiandrostérone sulfate EBCTCG Early Breast Cancer Trialists’ Collaborative Group EC examen clinique EGF epidermal growth factor EGS ectasie galactophorique secrétante ER récepteur aux œstrogènes FA fibroadénome FAC fluoro-uracile, adréamycine, cyclophosphamide FDA Food and Drug Administration FDG fluoro-déoxy-glucose FEC fluoro-uracile, épirubicine, cyclophosphamide FEV fraction d’éjection ventriculaire FISH fluorescence in situ hybridisation FN faux négatif FNCLCC Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer FP faux positif GCDFP gross cystic disease fluid protein GS ganglion sentinelle HER2 human epidermal growth factor receptor 2 HR hazard ratio HTA hypertension artérielle IGF insulin-like growth factor INCa Institut national du cancer Inserm Institut national de la santé et de la recherche médicale InVS Institut de veille sanitaire IRM imagerie par résonance magnétique LH-RH luteinising hormone-releasing hormone MFK maladie fibrokystique NSABP national surgical adjuvant breast and bowel project OMS Organisation mondiale de la santé PAI plasminogen activator inhibitor-1 PAM plaque aérolomamelonnaire PARP (ADP-ribose)-polymerase PEV poussée évolutive PH prédisposition héréditaire PPS projet personnalisé de soins PR récepteur à la progestérone PSA prostate specific antigen RCP réunion de concertation pluridisciplinaire RH récepteur hormonal RR risque relatif RT-PCR reverse-transcriptase–polymerase- chain-reaction SBR grade Scarf-Bloom-Richardson Se sensibilité SERD selective estrogen receptor-down regulators SOR standards, options et recommandations Sp spécificité SUV standardized uptake value Abréviations Abréviations VIII TAC taxotère, adriamycine, cyclophosphamide TEP-FDG tomographie par émission de positons au fluoro-déoxy-glucose THS traitement hormonal substitutif TNM tumor, node, metastasis TRAM  trans rectus abdominis musculocutaneous flap VEGF vascular endothelial growth factor VPP valeur prédictive positive VS vitesse de sédimentation IX Cette nouvelle version remplace le livre qui avait été coordonné par Alain Brémond en 2005. Depuis cette date, la prise en charge de la pathologie mammaire a encore évolué : généralisation du dépistage, meilleure prise en charge des femmes à risque, nouvelles techniques d’imagerie, diffusion de l’oncoplastie et de la technique du ganglion sentinelle, adaptation de la radio- thérapie au cas par cas, recours à de nouvelles molécules de chimiothérapie et aux thérapeutiques ciblées. Les directives des plans cancer I et II ont également conduit à de nouvelles normes de prise en charge avant, pendant mais aussi après le cancer. Cette deuxième version se veut donc directement en phase avec la prise en charge au quotidien de cette pathologie mammaire, dominée par les tumeurs cancéreuses dont la fréquence en fait un véritable problème de santé publique. H. Mignotte Avant-propos 3 Chapitre 1 Le sein est organisé comme un arbre galactopho- rique et c’est à partir de ses unités fonctionnelles terminales ductulo-lobulaires que se développe la majorité des lésions pathologiques mammai- res. Il en existe une grande variété selon leur pré- dominance sur le tissu conjonctif ou sur le tissu épithélial. Épidémiologie Les études réalisées sont anciennes mais de qualité. Nous nous appuyons sur deux d’entre elles. Certaines sont générales, d’autres portent spécifiquement sur un type particulier de maladie bénigne. Aspects généraux L’étude cas-témoins de Minami montre que le ris- que de maladies prolifératives comparé au risque des maladies non prolifératives est associé à la nulliparité et aux antécédents familiaux de cancer du sein. Les maladies non prolifératives sont plus fréquentes chez les femmes non ménopausées. Par ailleurs, l’augmentation de la durée de la lactation est liée au risque de maladie proliférative. Les auteurs font remarquer les similarités entre ces risques et ceux des cancers du sein. Aspects spécifiques Maladie fibrokystique Facteurs de risque et physiopathogénie L’étude de Nomura et al. montre une association avec un haut niveau socio-économique, un nom- bre faible de grossesses, une ménopause tardive et des antécédents maternels de cancer du sein. Ces auteurs n’ont pas trouvé de lien avec la lactation, l’âge à la puberté, l’âge à la première grossesse. Un déséquilibre hormonal est inconstamment présent (hyperœstrogénie) et pourrait avoir un rôle favorisant, mais le bilan hormonal est le plus souvent normal [1]. De même, une hyperprolactinémie est inconstante. Il faut certainement plutôt évoquer dans la mala- die fibrokystique (MFK) des phénomènes locaux de réceptivité hormonale de la glande mammaire. En ce qui concerne le contenu hormonal des kystes, il a été retrouvé des taux élevés de déshydroépian- drostérone sulfate (DHEAS) et d’autres stéroïdiens sulfates (Estrone sulfate), d’epidermal growth factor (EGF), de facteur libre du PSA, d’albumine et de diverses autres glycoprotéines (GCDFP) [2, 3]. On ne connaît pas la réelle signification de ce contenu kystique, mais certains kystes semblent doués de pouvoirs enzymatiques et métaboliques. Relation maladie fibrokystique et cancer Certains auteurs distinguent les microkystes (< 3 mm) considérés comme non pathologiques et les macrokystes (entre 5 et 10 mm) associés pour eux à un risque de cancer du uploads/Sante/ herve-mignotte-maladies-du-sein-elsevier-masson-2011.pdf

  • 54
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Mai 11, 2021
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
  • Taille du fichier 5.8144MB