LE DRONE, NOUVEL ALLIÉ HI-TECH DES AGRICULTEURS MAROCAINS Redaction AgriMaroc.m
LE DRONE, NOUVEL ALLIÉ HI-TECH DES AGRICULTEURS MAROCAINS Redaction AgriMaroc.ma 13/12/2019 Actu Maroc, Actualités, Cultures Laissez un commentaire tweet Share Le premier traitement des céréales par drone au Maroc lancé à Sidi Kacem. L’agriculture utilise de plus en plus le drone pour différentes missions d’analyses, de contrôles, de surveillances ou de traitements, pour cela il peut être équipé de différents matériels, caméras, pulvérisateur ou autres capteurs couplés au GPS pour réaliser des cartes détaillées des champs. Le drone permet le contrôle et la surveillance des cultures et d’avoir une vue globale plus ou moins détaillée des différentes parcelles. Il contribue aussi à la visualisation des niveaux d’évolutions et de croissance par manque ou non de fertilisant. Mais détecte également les dégradations faites par des animaux sauvages, maladies ou autres, afin de pouvoir y remédier au plus vite. De récentes innovations couplé au drone permettent d’aller bien plus loin et d’apporter des informations plus précises à l’agriculteur en établissant des cartes lui signalent les zones plus ou moins fertiles. Cela aide à prendre les bonnes décisions et augmenter ou diminuer l’irrigation ou les traitements adaptés. Ce qui permet de réaliser des économies aussi bien d’eau que de traitements au bénéfice de notre planète et de l’agriculteur. Enjeux des drones au Maroc Les drones survolent les surfaces agricoles à une hauteur déterminée. Parmi les précurseurs au Maroc, le Domaine agricole Abdesslam Benzeroual qui se situe dans la commune de Bir Taleb à Sidi Kacem qui vient d’en faire le lancement en présence des autorités locales. En effet, ce Domaine qui s’étend à perte de vue est entièrement réservé aux céréales. «C’est la première fois que le traitement des céréales se fera par drone. Nous souhaitons être une locomotive et une inspiration pour les autres agriculteurs», explique Abdesslam Benzeroual, agriculteur et propriétaire de ce domaine, ajoutant que la lutte chimique contre les mauvaises herbes par drone lui paraît la meilleure solution au vu des multiples avantages qu’elle présente aussi bien sur le plan économique que pratique. Un drone peut effectuer un traitement de 50 hectares par jour pour le coût de 120 dirhams à l’hectare en location. A l’acquisition, celui-ci coûte entre 60.000 et 120.000 dirhams. Afin d’utiliser cette technologie de précision au Maroc, l’autorisation des autorités compétentes est nécessaire (dont le ministère de l’intérieur). «Les drones à usage civil sont en pleine expansion un peu partout dans le monde. Pour l’agriculture, cette technologie nous est utile parce qu’elle a un degré de précision très élevé et permet un traitement homogène sur l’ensemble de la surface. Au départ, on a vu une démonstration sur une exploitation d’agrumes dans la région d’Agadir. COMMENT LES DRONES ONT TRANSFORMÉ L’AGRICULTURE MAROCAINE Par Khalil Rachdi le 08/11/2020 à 20h08 Les drones sont devenus des outils d'aide à la décision dans le secteur agricole. © Copyright : DR Kiosque360. Le secteur agricole recourt de plus en plus aux drones pour économiser l’eau et les produits de traitement en faveur de l’environnement et de l’agriculteur. Aujourd'hui, des aéronefs 100% marocains voient le jour. Au Maroc, le secteur agricole n’a eu cesse de faire appel aux nouvelles technologies pour son développement au niveau national. La dernière en date: le drone, que la filière emploie de plus en plus pour les missions de traitement, de diagnostic ou de contrôle des cultures. Ces aéronefs utilisés aujourd’hui fournissent également aux agriculteurs, de manière rapide et avec exactitude, des informations utiles pour prendre des décisions durables et agir intelligemment, explique l’hebdomadaire La Vie Eco. Objectif : économiser l’eau Le recours à ces aéronefs obéit à un objectif clair: économiser l’eau et les produits de traitement en faveur de l’environnement et de l’agriculteur. Ils représentent ainsi "un outil efficace et durable" pour une agriculture d’avenir, selon Abbes Kailil, professeur et ingénieur d’Etat en aéronautique et pilote de drones. Pour ce spécialiste, l’utilisation de ces engins représente "un saut vers les métiers du futur" et engendre "un nouvel état d’esprit" quant à l’utilisation de l’intelligence artificielle au Maroc. Cette nouvelle méthode, basée sur les drones de traitement, est économe en temps, en eau et en énergie. Les drones permettent en effet le traitement de 100 HA/jour/drone, contre un rendement de 2 HA/J pour le traitement manuel. Une meilleure alternative, donc, aux méthodes classiques, jugées "polluantes et non économes en eau", et qui peuvent également engendrer des dégâts à des stades avancés de la culture, selon le professeur Kailil. Le spécialiste soutient ainsi que l’utilisation des drones pour les traitements phytosanitaires et la fertilisation foliaire pourrait être la solution idéale pour les cultures à accès difficile, comme le riz, la canne à sucre, le maïs, le colza ou le tournesol. Drone made in Morocco L’emploi récurrent de ces technologies a poussé des scientifiques à créer des drones 100% marocains. L’hebdomadaire cite l’exemple du "Moroccan Agriculture Spraying Drone M6" (MASD-M6), initié par une équipe scientifique supervisée par le professeur Kailil et pensé pour le traitement phytosanitaire des cultures par voie aérienne. Selon l’ingénieur, ces drones fonctionnent de manière autonome et avec une quantité minimale d’eau. De quoi protéger les sols (environnement) et les personnes. Son utilisation permet également l’augmentation du rendement et la fiabilité des traitements foliaires, ainsi que la réduction des coûts. "Pour les champs de maïs, de canne à sucre, de colza et de tournesol, le drone s’impose comme une solution efficace et non une alternative”, soutient-il. Et d’insister: le recours aux drones va permettre d’améliorer les densités possibles pour certaines cultures et de maximiser les potentiels des superficies plantées. Ainsi, l’équipe de recherche marocaine ayant développé cet aéronef, opérationnel depuis 2 ans et exploitable par les agriculteurs, estime que le développement de ce projet au Maroc sera une plateforme et un projet fédérateur de collaboration entre professionnels et scientifiques pour la vulgarisation des technologies du futur. Par Khalil Rachdi Les drones au service de l’agriculture LE MATIN 29 novembre 2020 à 22:00 Le secteur agricole marocain emploie de plus en plus de drones pour différentes missions, notamment celles de traitements, de diagnostic ou de contrôle des cultures, mettant ainsi à contribution les nouvelles technologies pour le développement de la filière. Ces aéronefs permettent également de fournir aux agriculteurs, rapidement et avec exactitude, des informations utiles pour prendre des décisions durables et agir efficacement. Les drones de traitement représentent aujourd’hui «un outil efficace et durable» pour une agriculture d’avenir, a indiqué Abbes Kailil, professeur et ingénieur d’État en aéronautique et pilote de drones, ajoutant que l’utilisation de ces engins représente «un saut vers les métiers du futur» et engendre «un nouvel état d’esprit» quant à l’utilisation de l’intelligence artificielle au Maroc. Les cultures ont besoin d’une fertilisation équilibrée, uniforme et d’un entretien continu. Actuellement, ces traitements se font à travers des pulvérisateurs traînés par des tracteurs ou embarqués sur de petits véhicules ou par avion en cas de grandes superficies, a fait remarquer M. Kailil. Ces méthodes classiques peuvent être très coûteuses en temps et en énergie, polluantes et non économes en eau. Elles peuvent engendrer aussi des dégâts surtout à des stades avancés de la culture, a-t-il expliqué. L’utilisation des drones pour les traitements phytosanitaires et la fertilisation foliaire, économe en temps, en eau et en énergie, a-t-il dit, pourrait être la solution idéale pour les cultures à accès difficiles (riz, canne sucre, maïs, colza, tournesol…), soulignant que ces engins peuvent être exploités de manière totalement autonome et programmée pour fonctionner selon des horaires et des itinéraires spécifiques. Face à ces nouveaux défis technologiques, l’innovation locale advient souvent. Dans cette optique, des drones 100% marocains voient le jour, tel est l’exemple du «Moroccan Agriculture Spraying Drone M6» (MASD-M6), qui est une nouvelle technique innovante pour le traitement phytosanitaire des cultures par voie aérienne, créée par une équipe scientifique composée de chercheurs marocains, sous la supervision de M. Kailil et en collaboration avec de grandes institutions nationales. Les terrains argileux, a-t-il dit, représentent une majorité des superficies agricoles dans plusieurs régions du Maroc. «Ces terrains deviennent boueux après des précipitations ou irrigation, ce qui empêche tout accès pour les différents types de machinerie agricole», a-t-il relevé. Les agriculteurs se voient donc obligés de recourir aux méthodes manuelles, dont le rendement ne dépasse pas 2 ha/jour, a précisé M. Kailil, faisant savoir que le drone peut atteindre 100 ha/jour/drone. (À titre d’exemple, la betterave sucrière et les rizières, qui sont traitées exclusivement manuellement vu l’impraticabilité des terrains après les irrigations). La même logique s’applique pour les terrains accidentés ou en pente impraticable pour la machinerie agricole sur roues, a souligné l’ingénieur. Aussi, des cultures qui, en stades avancés (mais, canne à sucre, colza, tournesol, blé, etc.), ne peuvent être traitées en ayant recours aux méthodes classiques (manuelles et tracteurs), étant donné leur caractère fragile et les immenses dégâts qui peuvent survenir, suite aux opérations de traitement, a-t-il noté. D’autre part, le drone fonctionne d’une manière autonome et avec une quantité minimale d’eau ce qui permet la protection des sols (environnement) et des personnes, a-t-il fait savoir, soulignant que son utilisation permet l’augmentation du uploads/Sante/ maroc-agriculture-de-precision2.pdf
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- Publié le Fev 27, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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