LA PHYTOPATHOLOGIE SOMMAIRE 1. LISTE DES FIGURES ET DES ABREVIATIONS……………………………

LA PHYTOPATHOLOGIE SOMMAIRE 1. LISTE DES FIGURES ET DES ABREVIATIONS……………………………page 03 2. TERMINOLOGIE SPECIFIQUE A LA PHYTOPATHOLOGIE ………………page 04 3. INTRODUCTION ....................…………………………………………………page 05 4. LA PHYTOPATHOLOGIE A TRAVERS LES AGES…………………………page 06 5. LES MALADIES DES PLANTES ………………………………………………page 08 6. LES GRANDS GROUPES DES AGENTS PHYTOPATHOGENES……. .……page09 7. LES PRINCIPES MAJEURS EN PHYTOPATHOLOGIE………………………page 12 8. LA LUTTE CONTRE LES AGENTS PHYTOPATHOGENES ………………page 15 9. CONCLUSION……………………………………………………………………page 16 10. BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………...………page 17 1 FICHE TECHNIQUE Nom : Amokrane Prénom : Nouara Nada Data et lieu de naissance : 29/12/2002 à Rouïba Adresse : 12 rue 1er novembre, el Marsa, Alger Matricule : 202031 Bac : 2020, filière science expérimentale Groupe & section : Section O groupe 4 Numéro de téléphone : 0774705232 Email : nouaraamok@gmail.com 2 Exposé phytopathologie Mme Amokrane LISTE DES FIGURES ET DES ABREVIATIONS LES FIGURES : Figure 01 : « VMT vu au microscope » Figure 02 : « CMV vu au microscope » Figure 03 : « champignon fusarium oxysporum » Figure 04 : « Triangle de la maladie » Figure 05 : « Cycle de la maladie » Figure 06 : « Taches foliaires » Figure 06 : « jaunisse » Figure 08 : « flétrissement » Figure 09 : « nanisme » LES ABREVIATIONS : ADN : Acide désoxyribonucléique ARN : Acide ribonucléique CMV : Virus de la mosaïque du concombre VMT : Virus de la mosaïque du tabac AT : Agrobacterium tumefaciens 3 Exposé phytopathologie Mme Amokrane Terminologie spécifique à la phytopathologie Pathogénèse = ensemble d’étapes d’un processus qui va induire la maladie et qui finira par les symptômes. Un agent pathogène c’est ce qui va provoquer la maladie. Il y a quand même des maladies qui ne sont pas d’origine parasitaires donc c’est le fait qu’on va retrouver des conditions écologiques qui ne sont pas adaptés et qui entraineront le dysfonctionnement de la plante. Ce sont les paramètres environnementaux : température, disponibilité en eau, pression hydrominérale inadaptée, production de polluants. Un parasite = organisme, généralement un microorganisme ou une particule (virus ou viroïde) qui vont se développer dans un autre organisme vivant au dépend de lui. Bien qu’un agent pathogène soit parasite et conduira à une conséquence néfaste pour la plante, il conduira de par sa biologie à un comportement différent. On peut avoir des agent pathogènes nécrotrophes = tuer les tissus de la plante afin de puiser la matière organique nécessaire à son développement. Ça conduit à la nécrose ou la mort cellulaire de la plante. Agents pathogènes biotrophe = capable de parasiter la plante mais tout en maintenant la plante vivante. Hémibiotrophe = au départ ont un comportement biotrophe et à terme fini par induire la nécrose de la plante. Saprophyte = qui va se développer sur la matière organique. Pathogène opportuniste = en général vont avoir un comportement saprophyte mais qui occasionnellement sous certaines conditions vont devenir pathogène. Pathogène infectieux = c’est un agent qui va être capable d’attaquer la plante et s’y multiplier. La multiplication a lieu uniquement au niveau de l’échelle unitaire d’une plante. Pathogène contagieux = quand ce pathogène est capable de se transmettre d’une plante contaminée à une plante saine. Ils sont à la base généralement d’épidémie. 4 Exposé phytopathologie Mme Amokrane INTRODUCTION Il est indéniable que les plantes jouent un rôle très important dans l’équilibre de notre écosystème, car ces êtres vivants dit autotrophes sont des organismes qui utilise le mécanisme de la photosynthèse, qui a pour but de produire de la matière organique à partir de matière inorganique, ce qui leurs donne donc le statut de producteur primaire, ces plantes vont donc pousser et nourrir les animaux herbivores qui a leurs tours nourriront les omnivores et ces omnivores serviront de nourriture aux carnivores. Ainsi, les végétaux sont à la base de la chaine alimentaire et sont de ce fait l’une des principales ressources d’énergies au monde. La relation plante/homme remonte à la préhistoire, une relation étroite et réciproque qui se développe d’autant plus avec l’apparition de l’agriculture il y’a 9000 ans de cela , ce lien spécial a fait que l’homme a chercher à veiller au bien-être et à la protection de ces plantes de toutes les menaces physique ou biologique pour assurer le maintien des plantes et surtout des plantes cultivées , ainsi il a due étudier chaque anomalie et chaque maladie , pour mieux comprendre le mécanisme des maladies mieux diagnostiquer et de se fait mieux lutter contre elles ,ce qui nous conduit inévitablement à l’apparition d’une science qui se spécialise dans l’étude des maladies des plantes ou plus communément appelée : la phytopathologie . La phytopathologie ou la phytiatrie peut être définie comme étant l’étude des micro-organismes et des facteurs environnementaux qui induisent des maladies chez les plantes, des mécanismes par lesquels ces différents éléments agissent et des méthodes de prévention ou de contrôle des maladies. En général, les maladies causées par les insectes et les animaux supérieurs ne font pas partie de la phytiatrie, le mot phytopathologie vient du grec phyto qui signifie plante, pathos qui signifie maladies et logos qui signifie science, elle s’axes sur trois grandes lignes l’étiologie, la symptomatologie et l’épidémiologie. Cette science a pour but de comprendre pour protéger, car c’est un fait bien connu que des plantes en bonne santé vont de pair avec des hommes en meilleures santés et donc que chaque problème au niveau des plantes aurait un impact immense sur la biosphère, sur l’agriculture, sur l’économie et donc peut bouleverser tout notre écosystème. 5 Exposé phytopathologie CHAPITRE 01 Mme Amokrane CHAPITRE 01 : LA PHYTOPATHOLOGIE A TRAVERS LES AGES La phytologie remonte à la période néolithique, aussi ancienne que l’agriculture elle se résumais à enlever les mauvaises herbes et les ravageurs pour préserver les cultures qui alors étaient nécessaires à la survie de l’homme, pendant cette période et en accord avec l’optique des croyances, toutes les maladies étaient attribuées à des origines divines, à l’instar de Robigus dieu des cultures céréalières et de la gelée. Son culte était censé épargner les champs de la nielle (maladie de la rouille). Bien longtemps Théophraste (philosophe grec, père de la botanique) avec sa théorie sur l’intervention du climat et la position des astres fut la seule explication donnée aux maladies. En l’an 1605 le scientifique anglais Robert Hooke est le premier à observer un champignon phytopathogène : Phragmidium mucronatum (l’agent responsable de la rouille des rosiers). Conformément aux doctrines de l’époque pré-moderne R. Hooke pense qu’il est apparu par génération spontanée à partir de pouriture de tissus de plantes. C’est seulement au début du 19eme siècle que la phytopathologie est admise comme discipline scientifique. En 1807 Issac-Bénédicte Prévost, botaniste autodidacte français, montre que la poudre noire qui remplit les grains de blé affectés par la carie est constituée des spores du champignon tilletia caries et que ces spores sont à l’origine de la maladie. Il propose de traiter les grains de blé avec du sulfate de cuivre. Il fut le premier à démontrer la pathogénicité d’un micro-organisme. Ses recherches rencontres néanmoins beaucoup de scepticisme de la part du corps scientifique qui rejettent ses conclusions et s’accroche toujours aux thèses de la génération spontanée : le développement de la maladie ne serait consécutif qu’à elle-même et non pas à sa cause. En 1845 jusqu’en 1846 eu lieu la grande famine d’Irlande elle provoque la mort de millions d’Irlandais et l’émigration de millions d’autres vers les États-Unis, sa cause : le champignon Phytophtora infestans (agent responsable du mildiou de la pomme de terre) découvert en 1846 par le botaniste français Miles Joseph Berkeley. C’est ensuite au tour de l’oïdium de faire son apparition en 1847 d’abord en Grande-Bretagne ensuite se propage rapidement sur tous les pays viticoles d’Europe. Provenant des États-Unis en 1851 le mildiou de la vigne contamine tout le vignoble européen et le bassin méditerranéen. Les expériences de Pasteur convainquent les éminents savants de l’Académie des sciences qui l’accueillent parmi eux en 1862 et concluent officiellement à l’inexistence de la génération spontanée quelque temps plus tard et signe un tournant décisif dans l’avancer des recherches. En 6 1878 Burrill et Prilleux montre l’existence de bactérie phytopathogène, néanmoins la recherche sur les virus elle, reste très compliquée. Martinus Willem Beijerinck pense que l’agent responsable de la mosaïque du tabac est un fluide et lui donne le nom de contagium vivum fluidum. En 1926, le virus est décrit comme une particule isostable puis est cristallisé en 1935 par Stanley Miller. En 1936, le virologue Frederick Bawden montre que les cristaux sont principalement constitués de protéines et renferment de l’ARN. En 1939, le VMT est observé en microscopie électronique. Ce n’est qu’en 1956 que l’on démontre que l’ARN viral renferme l’information génétique. En 1971, Theodor Otto Diener découvre les viroïdes spécifiques du règne végétal. Depuis le début du 3eme millénaire de notre ère, chaque agent pathogène subit des études biologiques et épidémiologiques. Les agents pathogènes sont répertoriés selon : leurs critères morphologiques, biochimiques, et leur mode de reproduction. Récemment, des éléments moléculaires apportent plus de précision a cette classification. Après 1945, uploads/Sante/ phytopathologie.pdf

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  • Publié le Dec 16, 2022
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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